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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-J.R. Hayes
(chant)

-Scott Hull
(guitares)

-Adam Jarvis
(batterie)

-Blake Harrison
(bruits+samples)

TRACKLIST

1) Sis
2) The American's Head
3) The Underground Man
4) Eve
5) The Diplomat
6) The Seeing Eyes
7) Valley of the Geysers
8) Book Burner
9) Machiavellan
10) Baltimore Strangler
11) White Lady
12) The Bug
13) Iron Drunk
14) Burning Palm
15) Dirty Knife
16) Totaled
17) Kamikaze Heart
18) King of Clubs
19)  Permanent Funeral

DISCOGRAPHIE


Pig Destroyer - Book Burner
(2012) - grindcore - Label : Relapse Records



Pig Destroyer, merveilleux nom, est le second projet grind de Scott Hull, maître à penser d'Agoraphobic Noisebleed. Projet plus conventionnel, dans la droite ligne de ce que devrait être le grind selon son géniteur. Après moults splits et quelques albums tous honnêtes, il n'est plus temps de voir ce que le groupe va proposer, mais plutôt d'entendre la nouvelle cacophonie qui va nous être donnée en pâture. Book Burner, cinquième album donc, arrive pour abreuver un grind traditionnel. Faisons-lui sa fête.

Pour ceux qui se souvienne de la chronique de Terrifyer, il s'agissait d'un bon album de grind à consonance punk rock / thrash qui ne misait pas tout sur la destruction par la violence et filait une grosse pêche. On garde quelque peu la même mixture ici. Du grind en base évidemment, mais comme le mid-tempo est très présent, n'espérez pas une pluie de blast permanent, on peut prêter au groupe des velléités plus musicales que la destruction sonore (ou de porc si on se réfère à leur sobriquet). C'est effectivement ce qu'il propose, les riffs sont présents en masse et surtout sont tous solidement bâtis et appuyés par une section rythmique, réduite à la portion congrue de la batterie, carrée et puissante.

Book Burner donne donc à manger et à boire à ceux en quête de musique puissante et énergique. Et pas forcément violente. C'est la patte Pig Destroyer et Scott Hull, serait-on tenté de dire. Pas de basse, comme dans Agoraphobic Noisebleed, son autre groupe bien plus virulent et grind / punk dans l'esprit, mais une recherche constante de produire de la musique et des riffs bien carrés. Le seul souci avec cette approche, c'est que du coup le groupe prend une tournure plus metal (franchement death par moment) et surtout, à être trop carré il perd de la substance du grind. C'est bien d'avoir de vraies chansons et des riffs solides, mais finalement l'amateur de grindcore tout-puissant se prend à regretter la folie qui part dans tous les sens. On ne trouve pas ça ici.


Cet album, véritable un condensé de riffs solides, est difficilement attaquable sur le plan purement musical. Il est de plus bien enregistré avec de grosses guitares et une batterie qui cogne. Malheureusement, il oublie un peu en route l'essence du grind qui est la révolte et l'énergie brute. A se policer musicalement, Pig Destroyer se dénue de sa candeur grind, et c'est un grand dommage.


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