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CHRONIQUE PAR ...

88
Mita
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Sophia Aslanidou
(chant)

-Ryo
(chant+basse)

-Ryu
(guitare)

-G.S.R.
(guitare)

-Aki
(clavier)

-Gami
(batterie)

TRACKLIST

1)Sirius VI
2)
Forever Free
3)Stargazer
4)S.O.P.H.I.A.
5)
Unlimited Alchemist
6)
Electricity
7)
Eternal
8)
Moon Light Wave
9)
Dedicated to Violator
10)
Merry-Go-Round
11)La+
12)
Sai-ka-no
13)
Void dmn-str. remix

DISCOGRAPHIE

Idolator (2006)
Mozaiq (2007)
Epsilon (2011)

Blood Stain Child - Epsilon
(2011) - death metal electro pop - Label : Coroner Records



Revoir Blood Stain Child c'est une grande nouvelle car le groupe est en ce moment au sommet de sa forme, surtout après les excellentes dernières sorties réalisées par le combo nippon. Sauf que Ô malheur, le chanteur Sadew se barre et laisse place sous les regards surpris d'une partie de la communauté metal à une ravissante européenne en robe de mariée, Sophia en provenance de Grèce, et d'un nouveau batteur, Gami. Fort de ce nouveau line-up, ils livrent Epsilon.

Réjouissez-vous fans du groupe : la recette est toujours à peu près la même dans ce nouvel album que celle qui était usitée auparavant, c'est à dire la mixture d'un death metal puissant avec de nombreux beats electro, saupoudré de petites touches pop qui se retrouvent dans les refrains très catchy et dynamiques. Désormais, le groupe applique une formule un peu plus édulcorée, ce qui pourrait les rapprocher d'Amaranthe (d'autant que le groupe est à présent doté d'une chanteuse), mais que nenni, la comparaison va s'arrêter ici. L'album n'est pas révolutionnaire mais comporte une incroyable puissance positive, quelque chose d'entraînant qui donne envie de rentrer tout de suite dans l'univers des japonais. Bon, par contre, il est à regretter un léger manque de surprise, c'est dommage parce qu'on aurait pu encore plus profiter du disque. Mais ça reste super bon malgré tout, et les titres qui donnent envie de bouger et de sauter partout sont toujours là, comme "Sirius VI" ou "Stargazer", des hits en puissance qui gagnent une place de choix parmi les titres les plus mémorisables de Blood Stain Child. Même si à proprement parler la musique n'est pas originale, on reconnaît quand même la marque de fabrique qui fait toute l'identité des nippons, et c'est pour cela que l'on aime le groupe.

Et tout comme dans "Mozaiq" ou "Idolator", on reprend une bien vieille formule qui pourtant fonctionne toujours un peu partout, c'est à dire de faire voix claire/voix death sur une bonne partie des titres et de continuer dans cette alternance. Néanmoins sur "Stargazer" seule la grecque officie derrière le micro, permettant de faire vraiment connaissance avec son chant au travers d'un morceau d'excellente facture. Elle est aussi sous le feu des projecteurs sur "Electricity", et ainsi, on peut faire un topo sur sa prestation. La demoiselle possède une voix plutôt commune mais fait son travail vraiment correctement, tout aussi bien que Sadew dans l'opus qui précède, peut-être que la jeune femme va en rebuter certains, mais il ne faut pas nier que son timbre correspond à la musique et est tout à fait charmant. A côté de ça on retrouve des guests, issus du groupe italien Disarmonia Mundi, sur "Forever Free", "Moon Light Wave" et "S.O.P.H.I.A.", le titre qui est le plus surprenant dans tout l'album, on pourrait le croire tiré d'un générique de manga dont les japonais raffolent, mais dans le genre bien fait. Du coup, durant ce court instant, le groupe renoue avec ce côté-là, celui qui s'approche du Japon.

Les growls de Ryo sont toujours aussi dévastateurs et font contrepied à la douce voix de Sophia Aslanidou, les guests eux livrent quelques growls mais ils sont nettement moins marquants. Les morceaux sont souvent sur cette structure bien particulière, s'articulant autour de l'échange entre monsieur et madame, genre couple, mais qui forment une harmonie d'ensemble. Quel dommage que parfois, ils entrainent la mélodie dans le prévisible, comme sur "Moon Light Wave", moins intéressante, ou la ballade "Sai-ka-no" qui ne sert pas à grand chose, à contrario de morceaux du calibre d'"Eternal", "Stargazer" ou "La+" qui assurent. En fait, on peut dire que l'on ne croise rien de mauvais jusqu'au huitième titre, et qu'à partir de là, on peut passer celui cité ci-dessus, mais aussi "Dedicated to Violator" et "Sai-ka-no". Malgré tout, on navigue dans le bonheur du début à la fin et on ne s'ennuie pas une seule seconde, la qualité de Mozaiq n'étant pas bradée par l'arrivée d'un chant féminin comme certains auraient aimés que ce soit le cas pour trouver un nouveau prétexte pour râler (mais je suis gentille, ceux-là peuvent se consoler sur le dernier Deadlock). On trouve toujours de quoi se mettre quelque chose sous la dent, un morceau plus plaisant qu'un autre, tout dépendra de la sensibilité de chacun, mais cet album propose vraiment une belle petite vague de bonheur dans une année 2011 déjà bien chargée en sorties, avec de très bonnes et des dispensables.


Blood Stain Child vient donc de poser une belle carte sur la table de jeu, celle qui lui permet encore une fois de ne pas faiblir dans la qualité et de continuer dans une même lignée sans ennuyer. Avec l'aide dès à présent de la jeune grecque derrière le micro et de la puissance d'un Ryo ravageur, les japonais peuvent dès à présent entamer la conquête du monde avec Epsilon. Alors, vous laisserez vous envahir de plaisir ?



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