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CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 18/20

LINE UP

-Ryo
(chant+basse)

-Shiromasa
(guitare)

-Ryu
(guitare)

-Aki
(claviers)

-Violator
(batterie)

TRACKLIST

1)Hyper Sonic
2)Truth
3)Final Sky
4)Live Inside
5)Ag2o
6)Embrace Me
7)Trial Spiral
8)Void
9)Type-N
10)True Blue

DISCOGRAPHIE

Idolator (2006)
Mozaiq (2007)
Epsilon (2011)

Blood Stain Child - Idolator
(2006) - electro melodeath - Label : Pony Canyon



- Comme leur nom ne l’indique pas, les Blood Stain Child sont japonais, d’Osaka même si tu veux le savoir. Avant, ils s’appelaient Visionquest.
- Ah ? ils font du heavy prog speed ?
- Ben non, du power-melo-techno-death.
- Mais c’est underground alors ?
- Ben ça n’en a pas l’air, le son est décoiffant et ça pulse.
- Ils ont imité les suédois, alors ?
- Un peu, mais franchement, c’est assez personnel.
- Mais alors…c’est bon ?
- Ben ouais, on appelle ça une petite claque.
Chronique d’une surprise rafraîchissante dans un monde de redites…


Idolator n’est pas une news, mais plutôt une archive récente, vu qu’il est sorti en 2005 au pays du soleil levant (ou couchant, ça dépend où vous êtes) et a été distribué en 2006 dans nos contrées nanties. Ce n’est pas une news, mais côté genre c’est pourtant assez nouveau, du moins en ce qui me concerne. Imaginez le tableau : avec un look d’adolescents japonais dopés aux mangas apocalyptiques, Blood Stain Child est une improbable (?) rencontre musicale entre In Flames période Whoracle, Marilyn Manson qui aurait appris entre temps comment chanter en japonais et Mike Shinoda amenant le côté métal-techno-trance. Ajoutez à ce melting pot alien un son énorme (le mixage de l’album s’est fait par correspondance (!) avec Tue Madsen, de Antfarm), des guitares claires et techniques, et vous obtenez le résultat de l’équation qui définit Idolator.

La filiation avec Whoracle est indubitable dès le premier morceau "Hyper Sonic" (presque les mêmes riffs), et s’affirme par la suite, mais en ne prenant que le meilleur de cet album, qui soit dit en passant m’avait donné la même claque qu’Idolator aujourd’hui. Le timbre vocal growlé est presqu’à l’identique (et sur "Ag2o", le murmure « roté »), les alternances growl/clair sont bien présentes, la vitesse, la mélodie et la rage des guitares également, ainsi que les blast beats, légèrement en retrait. Mais question démarcation de cette filiation « Whoracléenne » assumée, la voix claire donne dans le Marilyn Manson en moins écorché ("Hyper Sonic"…), et "Truth" se fend d’un passage clair samplé en japonais. Là, In Flames est forcément en dehors.

Mais ce qui fait vraiment la distinction est l’utilisation des claviers, soit en intro (ah, cette petite ouverture au son très nippon de "Truth"…), soit en nappes plus ou moins discrètes derrière les riffs. Sans être technique, le synthétiseur est ultra inspiré sur les mélodies, à tel point que les seules comparaisons venant à mon esprit au niveau de son utilisation sont Moontower de Dan Swanö (sur "Final Sky" par exemple), et à un degré moindre Jan Hammer période Miami Vice ("Hyper Sonic"). Sauf que nos amis aux yeux bridés ont ajouté une touche techno qui participe à l’envie de bouger générale et à la gaîté ambiante.

L’opus enchaîne les titres à une vitesse imparable, et il est difficile de ne pas mettre presque tout l’album dans les « chansons qui tuent ». Allez, admettons que "True Blue" est plus faible, mais vu que c’est pour clôturer l’album, il n’y a pas mort d’homme, d’autant qu’elle a juste le défaut d’être plus faible que les autres et pas faible dans l’absolu. A noter que c’est une cover d’un autre groupe nippon, Luna Sea.


Voilà. C’est mon second sourire de 2007 après le dernier Cruachan, dans un autre genre. Comme quoi, il ne faut pas désespérer d’avoir un vent frais dans le mélodeath, même si ce vent se réclame d’une référence ultime suédoise. Blood Stain Child a compris la recette et a donné son identité, sa technique, ses idées et, disons-le, son talent, à une base peu encline au changement. Une réussite qui devrait ravir les amateurs du genre à la recherche désespérée de nouveauté dans le respect des illustres anciens peinant à se pencher sur eux-mêmes. Allergiques aux mélanges métal/techno, passez votre chemin, mais vous ratez quelque chose. Je réserve dès à présent le prochain.


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