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CHRONIQUE PAR ...

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Kroboy
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 6/20

LINE UP

-Udo Dirkschneider 
(chant) 

-Stefan Kaufmann 
(guitare) 

-Igor Gianola 
(guitare) 

-Fitty Wienhold 
(basse) 

-Francesco Jovino 
(batterie)

TRACKLIST

1)Leatherhead
2)Rock n' Roll Soldiers
3)Free or Rebellion
4)Run!

DISCOGRAPHIE

Mission No. X (2005)
Mastercutor (2007)
Dominator (2009)
Rev-Raptor (2011)
Leatherhead (EP) (2011)
Steelhammer (2013)

U.D.O. - Leatherhead (EP)
(2011) - heavy metal - Label : AFM Records



En refusant de poursuivre l'aventure avec Accept, soi-disant pour ne pas priver ses fans de nouveaux albums en solo (la bonne blague déjà), Udo vient de passer pour un gros faisan. Sûrement misait-il sur un plantage en beauté à la Predator, qui aurait renforcé son image de gardien du temple heavy metal sans qui Accept n'est pas viable. Derrière il sortait son propre Eat'em And Smile et la revanche était totale. Manque de bol, Blood Of The Nations enterre quasiment toute la disco du nain en solo et le scénario idéal s'est effondré…

Fidèle à ses vieilles habitudes, U.D.O. nous donne un avant-goût de son nouvel album à venir prochainement avec un EP.  Et à l'image de ses albums récents, c'est un authentique foutage de gueule. Au programme, deux nouveaux titres en avant-première issus de Rev Raptor, qui sortira fin mai, et du recyclage avec deux titres déjà présents sur le mini DVD / EP Thundervision. On emballe ça dans une pochette hideuse et tellement bâclée que personne n'a remarqué la perspective foireuse de la batte de base-ball (à moins qu'il ne s'agisse d'une batte flexible ?) et hop, 6 euros messieurs dames ! Tout ça pour avoir la confirmation que U.D.O. est complètement rincé, et qu'il est désormais incapable de pondre un titre heavy qui tient debout. Espérons qu'il ne considère pas "Leatherhead" comme un futur moment fort de Rev Raptor, parce que ce morceau est une abomination. C'est bien simple, il n'y a rien sur ce titre. Pas de riff, pas de refrain, rien. Le côté moderne du son, adopté depuis Mastercutor, permettait d'apporter un petit plus à des morceaux froids et implacables comme "The Bogeyman". Mais là, le riff est tellement bateau que cela n'a strictement aucun intérêt, en plus d'être rapidement usant.

A la limite, plutôt que de le voir s'entêter à jouer les durs alors qu'il n'assure plus un cachou dans ce registre, on préfèrerait qu'U.D.O. se concentre davantage sur des trucs plus soft comme "Rock n' Roll Soldiers". Là non plus, on ne peut pas dire que le groupe se soit vraiment creusé la tête, à commencer par le couplet vraiment minimaliste, mais le feeling hard rock qui se dégage de ce titre est déjà plus agréable. Rien de renversant au final, mais U.D.O. est tombé tellement bas qu'on en est rendus à saluer les morceaux moyens comme une véritable performance. Pour le reste, "Free or Rebellion" est toujours aussi minable à l'image des « oh oh oh » complètement ratés, une sorte de caricature qui aligne consciencieusement tous les clichés du heavy le plus bas de gamme. Par contre "Run !", voilà du U.D.O. comme on aimerait en entendre plus souvent : audacieux, en n'hésitant pas à s'aventurer dans un registre de simili-ballade limite pop où seuls un peu de distorsion et quelques passages où il force sur sa voix nous raccrochent au metal, et surtout appliqué. Enfin de vraies lignes vocales où il démontre qu'il chante toujours aussi bien quand il le veut, et un refrain avec un peu d'émotion. Dommage que ce titre date de 2004…


Difficile de trouver le moindre intérêt à cet EP, et même difficile de ne pas s'indigner devant un tel foutage de gueule. AFM se doute bien que ce genre de produit de niche s'adresse uniquement aux fans hardcore, or il ne contient que deux titres bientôt disponibles sur album et deux autres déjà présents sur un autre format que ceux-ci possèdent sûrement déjà (ah oui, j'oubliais, il y a aussi deux clips cheapos). Une fois de plus, les fans sont considérés comme des vaches à lait prêtes à cracher au bassinet pour un produit torché à la va-vite, juste histoire de compléter la collection qui, je vous rassure, ne vaudra rien chez Drouot, même à la mort d'Udo. Face à un tel mépris, la réponse est simple et tient en sept lettres : BOYCOTT.


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