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CHRONIQUE PAR ...

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Blackmore
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Chloe Alper
(basse+chant)

-Jon Courtney
(synthé+chant+guitare)

-Jamie Willcox
(guitare+chant)

-Paul Glover
(batterie)

TRACKLIST

1)Fight Fire
2)Black Mourning
3)Patriarch
4)Last Man, Last Round
5)Valour
6)Over the Top
7)Never Divide
8)Blitzkrieg
9)Open Insurrection
10)Armistice

DISCOGRAPHIE


Pure Reason Revolution - Hammer And Anvil
(2010) - rock prog rock electro - Label : Superball Music



Que l’on soit en phase ou farouchement contre les changements d’orientation des Britanniques depuis leurs débuts, on ne peut nier le fait que Pure Reason Revolution est un groupe sincère et talentueux. Cela étant dit, la formule développée dans Amor Vincit Omnia montrait assez vite certaines limites, en particulier dans les structures souvent simplistes des morceaux. On attendait donc la nouvelle offrande du quatuor pour vérifier s'il allait corriger le tir pour nous offrir le disque d’electro rock prog ultime. Mais malgré la présence de la toujours aussi charismatique Chloé et de ses chœurs enchanteurs, il semblerait que PRR amorce non plus des révolutions mais des régressions.

Pourtant, tout commençait bien et sur les chapeaux de roue avec le tonitruant "Fight Fire" qui semble tout droit sorti d’un album de Prodigy, les harmonies vocales beach boysiennes en plus ! Un excellent opener vigoureux, limite punk et très risqué car il tranche non seulement avec l’histoire des Anglais (qu’elle semble loin l’époque de "The Bright Ambassadors of Morning" !) mais aussi avec l’ambiance plus sautillante et joyeuse développée dans Amor Vincit Omnia. Cependant l’auditeur est très vite remis sur les rails avec "Black Mourning", un titre redondant et lénifiant qui, tout comme un "Deus Ex Machina", n’apporte strictement rien de neuf à la formule musicale de PRR et n’est pas franchement d’une inspiration débordante. Seul le chant et les claviers sauvent ce morceau du naufrage. Et c’est malheureusement ce qui attend l’auditeur sur une bonne partie de la galette. Peu d’innovations et des structures simplettes dont l'intérêt n'est conservé que grâce aux points forts du groupe. Par exemple, si "Patriarch" propose de bien belles harmonies vocales, on peine à lui trouver d’autres qualités.

Pour le reste, on tombera bien sur quelques passages intéressants comme l’introduction de "Last Man, Last Round" plus burné qui viendra vous sortir de votre léthargie. Mais dans l'ensemble, force est de constater que l’album déçoit. PRR ne semble pas totalement assumer ses envies d'expérimentations électro pour jouer la carte de la sécurité avec des titres « passe partout » présents depuis le début de leur discographie. Le problème c'est que John et Chloé ne sont jamais meilleurs que lorsqu'ils marient leurs influences dans un mix électro-progo-rock réussi. La preuve avec la « longue suite » "Blitzkrieg"/ "Open Insurrection" qui débute sur une partie purement électro, continuant sur un magnifique break au piano saupoudré de superbes harmonies vocales tout en se terminant sur une montée atmosphérique électro pink floydienne du meilleure effet. Tout comme "Keep Me Sane..." sur l’album précédent, cette suite prouve que nos Londoniens ont bel et bien un gros potentiel qui peine malheureusement à exploser. Le problème ne serait-il pas le manque d'un producteur charismatique au commandes pour mieux aiguiller le groupe ? 


Si vous n'avez pas accroché au virage électro de 2009, il est certain que vous devrez fuir Hammer and Anvil comme la peste. Difficile pour autant de conseiller le disque aux autres tant l'album déçoit dans sa globalité. Reste des petites perles parsemées çà et là mais seront-elles suffisantes pour satisfaire les auditeurs ? Ce n'est donc pas avec la fournée 2010 que PRR arrivera à convaincre. Il manque un petit coup de pouce externe pour faire avancer tout ça dans la bonne direction. Steven, c'est quand tu veux pour produire le groupe. Chloé et ses fans n'attendent que ça, ne nous déçoit pas !




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