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CHRONIQUE PAR ...

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Pietro
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Jeff Scott Soto
(chant+guitare+basse+claviers…)

-Gary Schutt
(guitare)

-Howie Simon
(guitare+basse)

-Glen Sobel
(batterie)

TRACKLIST

1)Believe in Me
2)Soul Divine
3)Drowning
4)If This Is the End
5)Lost in the Translation
6)Doin' Time
7)High Time
8)Beginning 2 End
9)On My Own
10)Find Our Way
11)Sacred Eyes
12)Dulce Lady

Bonus tracks:

13)Turned the Page
14)As I Do 2 U
15)This Ain't the Love
16)Lonely Shade of Blue
17)Soul Divine (Acoustic)

DISCOGRAPHIE


Jeff Scott Soto - Lost In The Translation
(2004) - hard FM - Label : Frontiers Records



Il s’en est passé des choses chez Jeff Scott Soto pendant les deux années qui séparent le très mou Prism de ce Lost In The Translation qui nous intéresse ici. En effet, en deux ans l’intenable chanteur a sorti un live avec son groupe solo (JSS Live At The Gods), un nouvel album avec Talisman, son groupe « historique », et un autre live tiré de sa prestation extraordinaire lors de la Queen Convention 2003 (je vous ai déjà dit que personne ne chante du Queen comme lui ?).

Le cru solo 2004 du chanteur mercenaire débute par un petit brûlot, l’excellent "Believe in Me" qui avait donné lieu à un EP quelques mois avant la sortie de l’album et qui apparaît comme le titre phare de ce Lost In The Translation. Ce morceau co-écrit et co-interprété par Neal Schon (le guitariste de Journey pour les deux du fond qui ne suivent pas) est une petite bombe de hard FM mélodique qui fait énormément penser à du… Van Halen, période Sammy Hagar pour être précis. Sur le refrain on s’y croirait ! Mais ne nous emballons pas, JSS nous a déjà fait le coup de l’opener pêchu qui joue le rôle de l’arbre qui cache une forêt de ballades sirupeuses. Et bien cette fois ce n’est pas le cas ! Les titres suivants sont à peine plus calmes, mais restent dans cette veine de rock hard mélodique dans laquelle Soto excelle, avec notamment d’excellents refrains rehaussés de chœurs, tour à tour FM ou plus épiques, à la Queen. Les guitares sont à l’honneur : les riffs pleuvent et sont tour à tour groovy, rapides ou heavy, sans parler des solos, l’un des véritables points forts de cet album tant Gary Schutt et/ou Howie Simon se surpassent dans cet exercice.

Il faut attendre le quatrième morceau pour entendre une ballade et, sans compter les bonus tracks sur lesquels nous reviendrons, il n’y en a que deux sur les douze titres de l’album. Une véritable révolution pour Soto ! Du coup les deux rescapées, bien que légèrement mièvres, sont plutôt les bienvenues et aèrent l’album, même si la frontière entre ballade FM sirupeuse mais efficace et musique d’ascenseur est étroite. Une fois de plus la voix magnifique d’un Soto particulièrement à l’aise sur ce genre de répertoire qui est un peu devenu son péché mignon fait la différence. Quant au reste des morceaux, c’est bien simple : ils cartonnent tous et ont une capacité redoutable pour vous faire taper du pied et chanter les refrains en chœur. Les influences sont à chercher du côté de Van Halen pour certains refrains, Queen pour les chœurs, Journey pour l’aspect mélodique exacerbé ou encore Extreme pour un groove très présent. Difficile par contre de vous citer des titres en particulier, les noms des morceaux ayant semble-t-il été complètement mélangés sur la version promo envoyée par le label… Ce qui est sûr c’est que les titres bonus rajoutés pour la rééditions sont tous… des ballades, peut être celles que Soto s’était interdit de mettre sur la première version de l’album ?


Entouré d’un vrai groupe soudé par les tournées et resserré autour de lui, Jeff Scott Soto livre là son meilleur album en solo. Le plus hard aussi, et certainement le plus proche de son groupe Talisman, même si l’aspect FM et AOR n’est jamais loin. Pourtant Soto ne continuera pas dans cette voix, s’éparpillant notamment entre Talisman et le projet Soul SirkUS (avec Neal Schon). Dommage…


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