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CHRONIQUE PAR ...

7
Count D
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 17/20

LINE UP

-Vorphalack
(guitare+chant)

-Rodolphe H.
(clavier+samples)

-Masmiseim
(basse)

-Xytras
(batterie)

TRACKLIST

1) Black Trip
2) Celebration Of The Fourth
3) Son Of Earth
4) 'Till We Meet Again
5) Mask Of The Red Death
6) Baphomet's Throne
7) Flagellation
8) Crown
9) To Our Martyrs
10) Ceremony Of Opposites

DISCOGRAPHIE


Samael - Ceremony Of Opposites
(1994) - black metal - Label : Century Media



Bienvenue dans le monde froid et ultime de ce Ceremony Of Opposites des Suisses Samael. La longue et lourde cérémonie macabre commence, après le très cru Worship Him et le plus classique Blood Ritual, et nous invite bien vite à une envie de violence cérébrale, suivie d’une pulsion sauvage incontrôlée d’écouter de nouveau et pour la deux centième fois cette offrande glaciale et inspirée. Plus abouti dans les compositions comme dans le son que leur premier album, Samael pose ici les bases de cette identité forte et inébranlable qu’est devenu le groupe depuis cette œuvre pour laquelle les reproches sont difficiles à formuler.

Le son est glacial, les guitares sont aiguisées bien que présentes et posées, la batterie du sieur Xytras, le principal compositeur de l’album (une exception pour "To Our Martyrs"), martèle les rythmes carrés et puissants. Il n’y a pas de « deux cent à l’heure » comme d’ailleurs dans toutes les œuvres de Samael. Ils n’en ont en fait pas besoin pour s’imposer dans leur Death/Black charismatique, ne rappelant aucun autre groupe, surtout en 1994, date de réalisation de Ceremony Of Opposites. Cet album montre une toute nouvelle richesse, apportée par la présence de claviers, en retraits mais parfaitement collés au son pour apporter une touche noire et apocalyptique comme sur l’intro de l’inégalable "Baphomet’s Throne", sur "Black Trip" et enfin sur "Ceremony Of Opposites" sans lequel le titre n’atteindrait pas la grandeur qu’on lui reconnaît.

Les riffs de Vorphalack imposent très vite une profondeur et une agressivité incroyable. Toutes les parties de guitares sont en fait composées comme des rythmiques écrasantes, très mélodiques et variées, jouant sur les contretemps et les enchaînements qui passent comme dans du beurre. Plus exactement, elles mènent toute l’essence des compositions jusqu’au sentiment souhaité, bien différents, comme le mur de larmes et de sangs qui ressort du titre "Son Of Earth", comme l’avalanche de sentences sur "'Till We Meet Again" ou celle de coups de fouets sur "Flagellation". C’est vraiment bien rendu, avec la voix imposante de Vorphalack donnant vie à ses textes, chantée dans le registre Dark/Death gras ou encore hurlée et terrifiante sur les envolées de "Black Trip". Cette voix issues des profondeurs appartient à la solide identité du groupe, qui n’en dérogera pas au cours de toutes ses réalisations, n’en déplaise aux fans, qui se découvrent d’année en année quelque soit le milieux métal d’origine.

L’entrée en matière à l’écoute du disque est impressionnante, avec une deuxième partie de "Black Trip" réellement glaçante et forte, dans une ambiance morbide, emmenée par les cris de Vorphalack. La basse est présente, oui, comme il faut, pour soutenir le poids de l’atmosphère qui s’abat comme un voile sur "Celebration Of The Fourth", un voile tout comme sur le superbe "Son Of Earth" (première version dans cet album) agressif et tout en rythmiques rapides et entraînantes pour un concept basé sur la Mort (ça c’est inévitable). Attention, respect oblige à l’écoute de "Baphomet’s Throne", aux samples chaotiques dès l’intro, repris plus tard dans le titre. Les guitares sont tranchées, découpées, entremêlées avec le chant de Vorphalack qui prend toute sa puissance.


L’album ne laisse pas de place à un titre lent ou à des atmosphères au piano comme sur le précédent; tout s’enchaîne comme les chapitres du livre de la Mort. Et c’est très bien, puisqu’on se fait plaisir avec le titre bien heavy "To Our Martyrs", pour tourner la page et aborder plus gravement un titre culte de Samael, je parle de "Ceremony Of Opposites" avec ses claviers excellents, alourdissant l’ambiance de recueillement déjà présente par les riffs au tempo lent, récurrents et joués sur plusieurs tonalités, pour nous achever enfin par une outro aux teintes classiques une fois que tout est mort, que tout est dit.


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