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CHRONIQUE PAR ...

5
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 15/20

LINE UP

-Syd Barrett
(guitare+chant)

-David Gilmour
(guitare+chant)

-Roger Waters
(basse)

-Rick Wright
(claviers)

-Nick Mason
(batterie)

TRACKLIST

1)Arnold Layne
2)Interstellar Overdrive
3)See Emily Play
4)Remember A Day
5)Paintbox
6)Julia Dream
7)Careful With That Axe, Eugene
8)Cirrus Minor
9)The Nile Song
10)Biding My Time
11)Bike

DISCOGRAPHIE


Pink Floyd - Relics
(1971) - pop rock psychédélique - Label : EMI




Relics est une compilation sortie en mai 1971 qui a pour principal intérêt de contenir tous les singles de l'ère Syd Barrett (qui ne figuraient pas sur l'album The Piper At The Gates Of Dawn) et quelques autres inédits alléchants. Ces singles n'étaient disponibles qu'en 45 tours donc Relics représente le seul moyen pour le fan de se les procurer en CD.


Inutile de dire que les singles "Arnold Layne" et "See Emily Play", chantés par la voix enfantine de Syd Barrett, sont de véritable chef-d'oeuvres. A la fois naïfs, joyeux, pop façon 60's et délicieusement psychédéliques, ce ne sont rien de moins que les meilleurs singles qu'aient sorti Pink Floyd ! Des paroles débiles, des refrains débordant d'originalité tout en restant en tête à vie, on n'en retrouvera plus des comme ça après. Le groupe lui-même perdra vite la recette de fabrication de ce genre de singles, simples en apparence mais dotés d'arrengements assez riches, mine de rien (sur "See Emily Play"). Relics ne regroupe pas que des inédits, il s'agit avant tout d'une compilation des premières années de Pink Floyd, donc on retrouve aussi des titres déjà connus des fans. L'instrumental "Interstellar Overdrive" et ses passages flippants (qui prêtent parfois plus à sourir qu'autre chose à cause de la production primaire) et le joyeux "Bike" (et son final majestueux sur lequel le groupe se contente de ralentir le tempo, ça fait son effet !) figuraient déjà sur The Piper At The Gates Of Dawn, le planant "Cirrus Minor" et "The Nile Song" (la première chanson que l'on pourrait qualifiée de grunge) sur la BO More et "Remember A Day" sur A Saucerful Of Secrets. "Careful With That Axe, Eugene", que l'on trouvait sur le double album d'allumés Ummagumma, est ici présentée dans une version superbe, caractéristique de toute la violence dont pouvait faire preuve Pink Floyd à cette époque, avec les traditionnels murmures de Roger Waters.

Parmi les autres inédits, "Paintbox" date des sessions de A Saucerful Of Secrets, et se situe dans la lignée de "Remember A Day". En gros, vous prenez les deux premiers singles ("See Emily Play" et "Arnold Layne"), vous leur ajoutez une bonne dose de mélancolie, sans toutefois perdre de vue le côté enjoué de l'ère Barrett, et vous obtenez "Remember A Day" et "Paintbox". Hallucinant de voir à quel point l'influence Syd Barrett avait été parfaitement digéré par toute la troupe ! Ces deux titres sont des joyaux, à la fois tristes et joyeux (oui, ça parait contradictoire dit comme ça mais c'est exactement ce qu'il se passe ici !), et possédant encore le caractère naïf de l'ère Barrett. C'est Pink Floyd tel qu'il aurait toujours dû être en somme. Et le chant de Rick Wright est autrement plus profond que celui de Syd Barrett, lequel n'aurait certainement pas réussi à restituer une telle atmosphère. "Remember A Day" est introduit par quelques notes de piano tandis que "Paintbox", c'est la guitare acoustique qui ouvre le bal. Tous les deux sont un peu construits de la même façon, accompagnés d'une basse langoureuse, d'une batterie minimaliste donnant l'impression d'improviser ses parties, "au feeling" et de quelques choeurs au milieu des morceaux histoire de casser le rythme et de faire pénétrer l'auditeur dans un état de tristesse absolue.


La berceuse acoustique "Julia Dream", composée par Roger Waters, marquera moins les esprits ; sympathique toutefois avec son ambiance champêtre. Et "Biding My Time" est le morceau le plus récent, le seul où l'ombre de Syd Barrett n'apparaît plus, et c'est le seul moment faible de ces Relics (lien de cause à effet). Avec ses touches "piano-bar", il est annonciateur du style pop et léger (pour ne pas dire sans intérêt) que l'on retrouvera sur Meddle. Relics propose juste un bon condensé des meilleures années du Floyd. Et c'est surtout pour les inédits que son acquisition demeure indispensable.


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