19739

CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 11 janvier 2025
Sa note : 17/20

LINE UP

-Anders Jacobsson
(chant)

-Lisa Johansson
(chant)

-Johan Ericson
(guitare)

-Daniel Arvidsson
(guitare)

-Fredrik Johansson
(basson)

-Jerry Torstensson
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Paul Kuhr
(narration)

-Andreas Karlsson
(claviers+programmation)

TRACKLIST

1) Seasons Apart
2) When I Wake
3) Earthbound
4) Not Breathing
5) The Failure Epiphany
6) Morphine Cloud
7) Bloodflower
8) The Empty Stare
9) September Ashes

DISCOGRAPHIE


Draconian - Turning Season Within



Question : est-il concevable qu’un groupe ayant choisi un nom inspiré d’une œuvre de Paradise Lost nous serve toujours la même recette, alors que Nick, Greg and co ont passé les trente premières années de leur carrière musicale à changer constamment ? La réponse est non, évidemment !

« Allez ! Hop ! Allez ! Allez ! » Bougera ? Bougera pas ? Après deux albums d’un gothic-doom-death de manuel, il est temps que les Draconian imitent leurs idoles britanniques qui, elles, passèrent de Lost Paradise à Host en moins d’une décennie, diantre ! Simplement, l’on pressent bien que l’académisme musical des Suédois ne s’accommode guère de grandes transfigurations artistiques… et, effectivement, Turning Season Within ne révolutionne en rien l’univers du sextet. Draconian procède toutefois à quelques ajustements significatifs. L’excellent "Morphine Cloud" suit en tout point le patron musical entendu sur Arcane Rain Fell. "Bloodflower" n’en est pas loin non plus, tout comme le début de "Not Breathing". Néanmoins, malgré ces contre-exemples, il apparaît dès les premières mesures de "Seasons Apart" que le groupe a choisi de dynamiser sa musique et de rendre le beau chant féminin de Lisa tout aussi prépondérant, voire plus important, que le growl d’Anders. Autrement dit : les passages lents de véritable « true doomster of misery » sont réduits à la portion congrue, et les compositions cherchent toutes à mettre en avant le lyrisme sobre de Lisa, via la composition de refrains accrocheurs où elle s’exprime toute seule, comme une grande, sans les « graous » de papa Anders. La bonne nouvelle est que l’objectif que s’est fixé Draconian est rempli, et qu’il permet au combo d’accoucher d’un album plein, sans l’ombre d’un filler.
Depuis le début de sa carrière, la formation emprunte des chemins connus pour arriver à ses fins, mais comme la qualité est au rendez-vous, on ne va pas se plaindre ! Les Suédois restent fidèles à leur tradition de rendre hommage à des formations scandinaves, et, après Tristania sur Where Lovers Mourn puis Katatonia sur Arcane Rain Fell, c’est au tour d’Opeth d’être célébré. La bande à Mikael Åkerfeldt ne se voit pas gratifié d’un titre-hommage entier mais le final d’"Earthbound", tout comme le début de "The Failure Epiphany" sont clairement frappés du sceau opethien. Avec cette introduction relativement originale et grâce à un refrain de toute beauté, ce dernier titre constitue d’ailleurs l’un des moments forts d’un album qui n’en manque pas. On rangera également dans la catégorie « instants poignants » "Earthbound", et ses nappes de claviers très appuyées, où le duo Princesse/Bête s’avère réellement brillant ou le délicat "Morphine Cloud", mentionné plus haut, et son refrain à déguster sans modération. "The Empty Stare" et "Seasons Apart" sont, quant à eux, d’une efficacité prodigieuse, mais, comme je l’ai mentionné plus haut, le premier atout de Turning Season Within, c’est sa constance. L’effort créatif est tel que le groupe ne saura maintenir ce niveau de brillance sur A Rose For the Apocalypse ni sur Sovran, mais avoir réussi à écrire le duo Arcane Rain Fell/Turning Season Within est déjà fort remarquable.


Même si je continue à penser que Draconian ne crée son style propre que depuis Under A Godless Veil, force est de constater que le groupe nous a offert quelques véritables perles avant cela. Plus facile d’accès que les deux premières œuvres, Turning Season Within fait clairement partie des grands moments de la formation suédoise.



©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 6 polaroid milieu 6 polaroid gauche 6