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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 13 novembre 2024
Sa note : 14/20

LINE UP

-Ed "Chaos Edy" Nicod
(chant+guitare)

-Phil Void
(chant+guitare)

-Mathias "Mat Showman" Meillard
(chant+basse)

-Tony Sharp
(batterie)

TRACKLIST

1) S.O.B
2) Pig Corporation
3) Deviant
4) Away from Us All
5) Polymorph
6) Tim’s Cavalry
7) Insane Times
8) (K)yfosyl
9) Crook

DISCOGRAPHIE


Algebra - Polymorph - Reissue
(2024) - thrash metal - Label : Against Productions



Du thrash, on peut bien penser ce qu’on veut, s’en foutre dans le buffet de temps en temps, ça fait du bien. La décharge. L’adrénaline. L’énergie punk. Le côté « j’emmerde la société et toi aussi », ça fait plaisir. Algebra, c’est exactement ça. Une dose pour équilibrer notre indolence quotidienne, retrouver la hargne et faire un bon gros doigt à tous les connards (et connasses, soyons inclusifs) qui pourrissent le monde. Putain !

Pour ce faire, il n’y a pas trente-six façons : on fonce. On balance du riff, on cadence en groove. Et on enchaîne, sans temps mort. Car le temps mort, c’est l’inaction, et l’inaction, c’est la fin. Donner raison aux puissants de nous marcher dessus, et on les emmerde sévère ces cons-là. Alors la musique continue vaille que vaille, il faut toujours surnager et donner les coups de poings. Algebra l’a très bien compris. Totalement intégré dans ses compositions nerveuses bardées de poum tchac mid tempo agressif. Tout comme le groupe a intégré les références aux grands anciens. Ainsi "Pig Corporation" semble singer "Inner Self" du Beneath the Remains de l’époque de quand on était encore jeunes.
Et de Sepultura, il semble que le groupe ait beaucoup apprécié Arise surtout dont on trouve des références en fil rouge le long du disque. Tout comme la décharge sauvage des cavalcades peut évoquer un Nightmare Logic des regrettés Power Trip ou les assauts incisifs du jeune Slayer. Confirmé par un chant un peu entre toutes ces références, ni vraiment écorché, ni vraiment simplement hurlé. Tout le monde aura donc compris que l’originalité n’est pas leur constituant principal. Qu’importe après tout car ce n’est pas ce que l’auditeur viendra chercher en se procurant Polymorph. Et cet auditeur érudit aura de bonnes raisons de faire son geste car le niveau des chansons est superbe. Ce qu’on perd en imprévu malgré des étourderies tel le break acoustique inattendu sur "Deviant", on le gagne en pulsation primaire voire animale. Headbanging, voici ce pour quoi le metal est fait dans son essence la plus intime, voici ce que Polymorph livre.


Pas autre chose à dire de ce condensé de nitro, on sent toute l’urgence fougueuse d’une jeunesse qui cherche à s’exprimer. Et de manière étonnamment maîtrisée pour une première fois. Difficile à conseiller pour quiconque recherchera la subtilité, par contre, le panard pour l’amateur de moshpit en manque. D’ailleurs, ça donne envie de les voir en concert, car ça doit être la guerre !

P.S. : ah oui, nous sommes en 2024 et le groupe a désormais quatre albums sur les bras, mais il s’agissait bien d’un premier album en 2012.






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