Chronique : Visions Of Atlantis Pirates II

CHRONIQUE PAR ...

Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 14 août 2024

Sa note : 16/20

LINE UP

-Clémentine Ninon "Delauney" Develay-Thieux
(chant)

-Michele Guaitoli
(chant+piano sur "Underwater")

-Christian Dousha
(guitare)

-Herbet Glos
(basse)

-Thomas Caser
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Felix "Heldt" Piccu
(chœurs+guitare sur "The Land of the Free)

-Frank Herzig
(chœurs)

-Philipp Treiber
(chœurs)

-Sandro Friedrich
(flûte+duduk+cornemuse)

-Robert Kovačič
(percussions sur "Tonight I'm Alive")

TRACKLIST

t1) To Those Who Choose To Fight
2) The Land of the Free
3) Monsters
4) Tonight I'm Alive
5) Armada
6) The Dead of the Sea
7) Ashes to the Sea
8) Hellfire
9) Collide
10) Magic of the Night
11) Underwater
12) Where the Sky And Ocean Blend

DISCOGRAPHIE

Delta (2011)
Ethera (2013)
The Deep & the Dark (2017)
Wanderers (2019)
A Symphonic Journey to Remember (CD-DVD [...] (2020)
Pirates (2022)
Pirates II - Armada (2024)

Visions Of Atlantis - Pirates II - Armada

(2024) - metal symphonique pirate - Label : Napalm Records

Qu’il est bon d’avoir un line-up stable, n’est-ce pas ? Visions Of Atlantis (VoA) ne va pas dire le contraire. Pirates II : Armada (que l’on nommera sobrement Armada) est le quatrième effort des Autrichiens avec un line-up quasi constant. La qualité s’en ressent et Armada suit les traces de son grand frère, Pirates, à savoir un excellent album de metal sympho.

Il n’est pas choquant que les troubadours des océans aient nommé cette suite Pirates II. Armada est dans la continuité totale de Pirates. Un metal symphonique fédérateur, joyeux, pas trop grandiloquent avec une identité visuelle et thématique cohérente, etc. Je pourrai quasiment faire un copier-coller de ma chronique précédente. Cependant, il y a quelques petites différences. Ce chapitre 2 s'avère peut-être plus inégal. Effectivement si je pense que les meilleurs titres de ce diptyque figurent sur ce dernier, les moins convaincants également. Jetons-les en pâture tout de suite que l’on n'en parle plus. "Collide", trop pop, trop soft, trop léger, le groupe pêche par un excès de facilité, là. "Magic Of The Night" quant à elle surfe beaucoup trop sur le Nightwish version Troy pour être réellement honnête. Si je veux être vraiment pointilleux, je dirai également que les singles "Monsters" et" Armada", sont légèrement en deçà de ceux de Pirates ("Melancholy Angel" et "Legion Of The Seas"). Et c’est tout car le reste est vraiment réjouissant.
Deux tubes sortent du lot sur Armada. "Hellfire", simple avec une intro explosive que l’on n’attend pas. Ce titre est la preuve que certains titres ne doivent pas être révélés avant une sortie d’album, sous peine de gâcher quelques effets. Quant à "Tonight I’m Alive", frôlant le cliché, l’occurrence s’en sort merveilleusement bien par un rythme et un refrain imparables. À l’instar du premier chapitre, ce nouveau recueil révèle son lot d’épiques, comme "The Dead Of The Sea" faisant la part belle à Michele (étrangement en retrait sur cet effort) mais surtout "Where The Sky And Ocean Blend", qui clôt cette nouvelle ère pour VoA, morceau conjuguant toutes les réussites des quatre derniers efforts. Une fin d’ère que j’espère, car à l’instar de l’intro ("To Those Who Choose to Fight") et "The Land Of The Sea", Armada est une franche réussite au-delà des mes espérances tant Pirates avait élevé le niveau. Désormais VoA est à la croisée des chemins (une nouvelle fois). Continuer sur ce même terrain jeu serait trop facile. La stabilité leur offre l’opportunité d’évoluer encore pour continuer à progresser et atteindre de nouveaux objectifs. On compte sur eux.

Nouveau coup réussi pour VoA. Porté par notre Clémentine nationale, une nouvelle fois irréprochable, Armada est un album varié, riche, enthousiaste, sombre et dont on ne se lasse pas. Un doublet bienvenu dans un genre qui continue de chercher comment se renouveler et exister. Une chose est sûre, les Autrichiens font désormais assurément partie des têtes de gondole du genre.