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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 12/20

LINE UP

-Georg Neuhauser
(chant)

-Marco Pastorino
(chant+guitare)

-Gabriele Gozzi
(chant+basse)

-Alfonso Mocerino
(batterie)

TRACKLIST

1) Terranova
2) Now and Forever
3) Broken Dreams
4) Rise against the World
5) To the Top
6) Destiny
7) I Can’t Stay
8) Trail of Destruction
9) No Rebirth
10) Bound to our Legacy
11) Wait for Me

DISCOGRAPHIE

Terranova (2022)

Fallen Sanctuary - Terranova
(2022) - speed metal power metal - Label : AFM Records



Marco, Alfonso, Gabriele, vous avez tous compris qu’il s’agit d’un groupe autrichien donc. Avec leur pote Georg. Scratch, retour arrière. En fait Georg Neuhauser et Marco Pastorino ont écumé ensemble les routes avec leur groupe respectif, partageant dates et voyages. Et ils se sont rendus compte qu’ils avaient des références communes. Énormément. Et ils ont décidé de pousser le bouchon pépé. En avant l’album !

Du metal sympho/prog de l’un, heavy/mélo de l’autre, ce qu’on peut retenir c’est que leurs atomes crochus portent sur le côté mélodique (qui a dit ultra ? Oui, moi) tout autant que dans la veine power/speed. Car Fallen Sanctuary c’est une sorte de Sonata Arctica période Reckoning Night et Unia, de Angra version Angels Cry et Holyland (ce n’est pas moi qui l’écris, ce sont eux qui le chantent dès "Terranova") et de Stratovarius car sinon on ne serait pas cohérent. Ils avouent eux-mêmes des influences Rhapsody et Helloween pour la forme, mais on est déjà pas mal rempli niveau citations. Ils osent déclarer être limite originaux aussi et avoir un son unique. Ahem, les cocos, je veux bien faire preuve d’indulgence, mais nos chers lecteurs sont exigeants. Alors si on ne leur tient pas rigueur d’un discours promo convenu, il va falloir creuser un peu plus les orties pour ne pas y pousser mémé afin de voir si le groupe a autre chose dans le ventre que de la resucée.
Sonata Artica, nous y étions, restons-y simplement l’espace de quelques mots pour appuyer la comparaison au niveau du chant où l’inspiration est évidente, sauf, ce qui sera pour le bonheur de certains, dans les poussées fiévreuses vers les aigus les plus haut perchés qui n’ont pas droit de cité ici. Cela évite intelligemment l’écueil du possible manque de maîtrise tout autant qu’on épargne les tympans. Autrement, l’ami Georg fredonne puissamment, maîtrise ses gammes et s’il ne monte pas tout en haut, fait étal de suffisamment d’amplitude pour mériter un satisfecit. On en dira moins de ses paroles… Il suffit de donner un coup d’œil malheureux aux titres des chansons pour comprendre que ça ne vole pas haut. Pourtant la cause est noble puisque pour le groupe, nous avons une seule planète et il n’y a pas de plan B, des écologistes dans l’air du temps. Dommage. Et musicalement ami TheDecline01 me demandez-vous, affamés que vous êtes ?
Ça se tient. Oui, très bien. Les riffs sont solides et s’il faut évidemment avoir le cœur entraîné pour absorber cette quantité déraisonnable de glucose, reconnaissons au groupe la pleine possession de leurs moyens instrumentaux. Ils envoient en permanence, carré et varié. Petite facétie pointée par le groupe lui-même, ils n’hésitent pas à puiser dans l’AOR pour se gorger de refrains à hurler toute gueule ouverte. Sorti de cela, on reste sur le terrain des groupes cités, très très balisé. En fait, en parlant d’envoyer, "Terranova" porte en elle les germes du niveau d’un "Blank File" ou d’un "Carry On". C’est speed, entraînant, guimauve sans être écœurant et au-delà du manque consubstantiel d’originalité, composé avec virtuosité. Las, le groupe ne se maintient pas à flot et finit par se complaire indéfiniment ou presque dans un power mélo plutôt mid tempo, n’évitant pas l’horrible sortie de route ballade "I can’t Stay", là où il excelle clairement moins. Erreur de casting ? Absence de clairvoyance sur ses propres qualités ? Nous verrons rapidement car la suite est déjà composée !


Pour les temps présents, les regrets sont bien là. La troupe sait ce qu’elle fait, indubitablement. Elle a la bouteille nécessaire, la technique requise pour réaliser toutes les idées qu’elle a en tête. Demeure le choix étrange d’une orientation vers un style qui ne semble pas être leur force tant l’ouverture "Terranova" éclabousse de sa classe speed. Dommage.



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