18870

CHRONIQUE PAR ...

132
Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 16/20

LINE UP

-Adrienne Elizabeth Catli Cowan
(chant+claviers)

-Jack Kosto
(guitare)

-Peter Albert de Reyna
(basse)

-Chris Dovas
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Casey Lee Williams
(chant sur "Lightbringer")

-Roy Sætre "Khan" Khantatat
(chant sur "This God is Dead")

-Jon Pyres
(chant sur "The Unforgotten Name")

-David Åkesson
(chœurs)

TRACKLIST

1) Wanderer's Prayer
2) Gods of Debauchery
3) The Cursed Muse
4) Ghost of Yesterday
5) Lightbringer
6) Echoes of Eternity
7) Shadow on an Endless Sea
8) Dare to Live
9) In Sickness, In Health 
10) This God is Dead
11) Oceans of Time

12) The Unforgotten Name
13) Gods Amongst Men
14) Dreamchaser
15) Through Lifetimes
16) Fall With Me

DISCOGRAPHIE


Seven Spires - Gods of Debauchery
(2021) - metal symphonique metal prog additionnés de metal extrême - Label : Frontiers Records



Long, trop long, beaucoup trop long. Voilà en substance mon premier ressenti après l’écoute initiale de Gods of Debauchery, troisième effort des américains de Seven Spires. Seize titres, une heure dix sept de metal sympho/prog/extrême. Dur à digérer. Pourtant l’œuvre se révèle délicieuse.

Emmené par sa charismatique frontwoman, Adrienne (chanteuse live chez Avantasia, entre autre), Seven Spires continue de tisser sa toile. Après une première livraison prometteuse, Solveig (avec en point d’orgue l’excellente "Encounter"), le combo avait déçu avec un Emerald Seas fort redondant. Il n’est donc pas surprenant que les Nord-Américains remettent le couvert moins de deux ans après. Gods of Debauchery demande une certaine forme d’investissement, de par sa longueur mais aussi de sa complexité, de son aspect prog. Cela en rebutera plus d’un mais vous passeriez à côté d’innombrables pépites. Sélection non exhaustive:
Le titre éponyme, délicieusement dark, où Adrienne fait étalage de sa voix claire et growlée, "The Curse Muse" dont l’intro rappelle Dimmu Borgir, "Lightbringer", le tube de l’album, qui prend le contre-pied des occurrences précédentes avec uniquement du chant clair et un rythme bien plus speed, tout comme "Oceans Of Time", qui propose un power metal symphonique au refrain dévastateur avec une lead guitare marquante. Ce titre est d’autant plus étonnant qu’il précède "Gods Amongst Men" qui renvoie de nouveau à du metal extrême sympho tout comme la sombre "Dreamchaser" où c’est au tour de la batterie de se mettre en avant. Gods of Debauchery veut tellement bien faire, que ça en devient trop.
Trop de démonstration technique, trop de propositions, trop de tout. L’album, ponctionné de quelques titres dispensables ("Ghost of Yesterday", "In Sickness, In Health", par exemple) aurait pu tutoyer les sommets comme il le fait sur "This God is Dead", véritable bijou. Ce duo avec Roy Khan est une merveille alliant tous les aspects positifs vu ci-dessous pour dix minutes de bonheur porté par un duo de vocalistes irréprochables. Il faut dire qu’un des atouts principal de l’œuvre est bien évidemment Adrienne, qui n’a pas été repérée par Sammet et Frontiers par hasard. Passant d’une voix clair rauque ou plus aiguë à un growl ravageur, elle sait se montrer plus douce, notamment sur la ballade "The Unforgotten Name". Sa palette est impressionnante et nul doute qu’un avenir radieux s’offre à elle.


Gods of Debauchery est un excellent album de metal symphonique prog et extrême qui aurait pu être une œuvre grandiose sans des erreurs de jeunesse rédhibitoires . Il n’empêche que ce troisième effort de Seven Spires se classe sans difficultés dans mon top 2021 et je vous invite à prendre part au voyage.




©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 2 polaroid milieu 2 polaroid gauche 2