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CHRONIQUE PAR ...
Wotan
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
12/20
LINE UP
- Mikko Kotamäki
(chant)
- Juho Räihä
(guitare)
- Juha Raivio
(guitare)
- Jaani Peuhu
(claviers)
- Matti Honkonen
(basse)
- Juuso Raatikainen
(batterie)
TRACKLIST
1)
When a Shadow Is Forced Into the Light
2)
The Crimson Crown
3)
Firelights
4)
Upon the Water
5)
Stone Wings
6)
Clouds on Your Side
7)
Here on the Black Earth
8)
Never Left
DISCOGRAPHIE
The Morning Never Came
(2003)
Ghosts Of Loss
(2005)
Hope
(2007)
New Moon
(2010)
Emerald Forest and the Blackbird
(2012)
Songs from the North I, II & III
(2015)
When a Shadow is Forced into the Light
(2019)
Swallow The Sun
- When a Shadow is Forced into the Light
(2019) -
gothique
folk
ambient
- Label :
Century Media
La chronique de l’album précédent concluait en demandant si la facette la plus sombre et la plus désespérée de Swallow the Sun serait l’avenir du groupe ? Le dernier tiers de
Songs from the North
était du funeral doom de la plus grande beauté. Le groupe nous donne la réponse en 2019 avec leur dernière sortie, sujet de la présente. Et autant dire que le chroniqueur sus-cité (moi) ne devrait pas se lancer dans la prédiction pour son gagne-manger, tant il est loin du compte.
Le groupe s’est engagé dans une voie forte éloignée du funeral doom de
Songs from the North III
. Et même de l'intégralité de son passé musical. Contre toute attente, le disque qui présageait le chemin que les Finnois allaient prendre est la seconde partie de
Songs from the North
, la partie acoustique et ambiante. Non pas que les guitares électriques soient remises au placard, mais elles ont dû passer un bout de temps dans leurs étuis lors de l’enregistrement de
When a Shadow is Forced into the Light
, tant cet instrument est en retrait. Est-ce que Swallow the Sun est encore metal sur cet album ? Oui, mais il a retiré le death de sa palette et même dans une certaine mesure, le doom, pour ne garder que l’essence atmosphérique et folklorique que nous retrouvions dans les deux derniers opus. Le titre d’ouverture le démontre bien : une ouverture en acoustique, calme et tranquille, qui progresse lentement vers une mer plus houleuse avec un mélange bien dosé de chant black, de folk et de mélodies. Le chant est particulièrement touchant, Mikko Kotamäki a évolué en chant clair notablement et est capable d’y infuser plus d'émotions, plus de retenue. La composition progresse, est plus complexe que par le passé. Cette première piste est prometteuse.
Las, c’est malheureusement la meilleure de l’album et surtout, elle est le modèle sur lequel sont construites toutes les autres compositions. Le disque aurait pu s'arrêter sur le premier titre tant les autres sont similaires, tant dans leurs progressions vers un peu plus d’agression que dans leurs ambiances. Et agression est un bien grand mot, quand l'apogée consiste en quelques accords de guitare, comme par exemple durant "The Crimson Crown". Et les titres se suivent et se ressemblent : une introduction calme, des nappes de claviers construisent l'atmosphère, de belles lignes de chant clair, un développement avec un peu de chant black en fin et quelques accords de guitares. Jamais de riff, aucune accroche rythmique. Les mélodies sont toutes très jolies mais aucun titre ne ressort vraiment du lot. Le groupe flirte avec le progressif en essayant des constructions plus alambiquées. Par exemple, sur "Firelights", des couches successives sont ajoutées au fur et à mesure, pour un résultat plus mémorable que le reste. Mais c’est le contraire sur la seconde moitié du disque, qui peine à convaincre, comme sur "Clouds on your Side" avec cette narration en français sortie de nulle part. Par coïncidence j'écris cette chronique en écoutant
Über den Sternen
d’Empyrium, qui est ce que Swallow the Sun aspirait à produire sur ce disque mais n'est parvenu qu'à peine à effleurer.
C’est donc un essai non transformé pour Swallow the Sun, qui change de peau pour sortir un disque de folk/metal goth ambiant. A vouloir changer de cap, le groupe en oublie de varier son propos et d'insuffler à ses compositions ce je ne sais quoi qui transforme une chanson sympathique en un titre mémorable. Le potentiel démontré sur
Songs from the North III
est déjà oublié.
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