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CHRONIQUE PAR ...

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Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Raymond "Ray Alder" Balderrama
(chant)

-James "Jim" Matheos
(guitare)

-Joseph "Joey" Vera
(basse)

-Robert Alan "Bobby" Jarzombek
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Michael Abdow
(guitare sur "Shuttered World", "The Way Home" et "The Longest Shadow of the Day")

-Mika Posen
(violon sur "Under the Sun")

-Raphael Weinroth-Browne
(violoncelle sur "Under the Sun")

-Gavin Harrison
(batterie sur "When Snow Falls")

TRACKLIST

1) The Destination Onward
2) Shuttered World
3) Alone We Walk
4) Now Comes the Rain
5) The Way Home
6) Under the Sun
7) Scars
8) Begin Again
9) When Snow Falls
10) Liar
11) Glass Houses
12) The Longest Shadow of the Day
13) The Last Song

DISCOGRAPHIE


Fates Warning - Long Day Good Night
(2020) - metal prog - Label : Metal Blade Records



Depuis que Jim Matheos, unique membre permanent et principal compositeur de Fates Warning, a décidé de reprendre la route des studios en 2013 après une quasi décennie de pause, sa formation bientôt quadragénaire a sorti deux albums de bonne facture et donné des concerts tant qu'elle a pu, au point que la parution d'un treizième LP devenait de plus en plus hypothétique. Pourtant, les Nord-Américains sont bel et bien là en 2020 et proposent même avec ce Long Day Good Night leur effort le plus soutenu - près d'une heure et quart de metal progressif au programme. Cette roborative offrande renfermerait-elle quelques surprises ?

La mise sur pied des projets personnels de Matheos et du chanteur Ray Adler durant la période ayant séparé la publication de Theories of the Flight et Long Day Good Night aurait plutôt tendance à laisser penser que les deux complices de longue date ont évacué leurs (très) petites tendances déviantes pour retrouver pleinement l'esprit Fates Warning au moment d'enregistrer le dernier nommé. En première position, "The Destination Onward" se déploie lentement, mezzo voce, avant qu'un riff trépidant ne mette le moteur en route, prélude à un refrain pas hyper marquant mais énergique, rehaussé de chœurs et souligné par une guitare en contrechant. Un joli solo trop court après l'habituelle transition, un retour du thème et l'affaire est faite. Si l'on ajoute une basse ronronnante - celle de Joey Vera d'Armored Saint - une batterie agile au son mat et l'absence de claviers, la conclusion s'impose d'elle-même : voilà du Fates Warning pur jus. Et ça le sera tout au long du recueil. Partant de ce constat, la traque aux titres accrocheurs parmi les treize alignés peut commencer. Hélas, celle-ci tourne court.
La section de Hartford s'étant longtemps distinguée de ses consœurs progueuses par une propension à – presque – tout miser sur les refrains, il est décevant de n'en trouver qu'un seul de véritablement emballant, celui de "Shuttered World", qui rattrape des couplets un peu poussifs et un pont pas indispensable après le solo. Le reste de la réalisation est tout à fait conforme au Fates Warning post-réactivation : des pistes aux thèmes aussi aimables qu'inoffensifs flânant le plus souvent à une allure tranquille - "Alone We Walk", "Begin Again", "When Snow Falls" et "Now Comes the Rain" sont représentatifs de cette tendance verveine et moleskine, le dernier cité, avec sa chorale béate, donnant l'impression d'avoir été confiée à un gang emocore qui aurait ralenti le tempo et oublié de hurler. Heureusement, le quatuor sait encore appuyer sur l'accélérateur, sur "Scars" et "Glass Houses" notamment, mais le déficit de mordant de la guitare couplé à un mixage très en avant de la voix tend à dévitaliser ces tentatives de passer la quatrième.
Certes, le timbre d'Adler est toujours aussi expressif mais sa capacité limitée à diversifier ses interventions participent de cette sensation tenace d'uniformisation alors même que lui et ses acolytes s'essaient à varier les plaisirs - ainsi durant les onze minutes et trente secondes de "The Longest Shadow of the Day", sur lequel les compères enchaînent séquences floydiennes, incursions jazzy et vrombissements heavy. Là encore la ligne mélodique n'est pas au niveau, le chant flirtant avec le hors sujet, à l'instar de ce qui avait dérangé certains auditeurs sur Darkness in a Different Light. Adler se montre plus à son affaire sur les compositions les plus délicates, "Under the Sun" et "The Last Song", mignonnes mais dépourvues du supplément d'âme qui les auraient rendues réellement émouvantes.


En s'arc-boutant une fois de plus sur leur formule de metal progressif « abordable », les quatre habiles partenaires de Fates Warning ne prennent guère le risque de désorienter leurs fidèles, qui retrouveront la production confortable et le chant familièrement impliqué caractérisant le groupe pionnier de son genre musical. Une formule rodée à l'extrême qui tend à étouffer le potentiel de morceaux régulièrement exécutés mais à qui il manque la petite étincelle pour enflammer une œuvre bien sage. De quoi contenter les fans mais ce sera certainement insuffisant pour attirer un nouveau public.





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