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CHRONIQUE PAR ...
Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
14/20
LINE UP
-Nicolas
(chant)
-Alexandre
(chant+guitare)
-Damien
(guitare)
-Rémi
(basse)
-Jean
(batterie)
TRACKLIST
1)
Alliance
2)
A Glimmer of Hope
3)
Spirits of the Forest
4)
The Majestics Ones
5)
Between Heaven and Sea
6)
The Journey
7)
Sons of the Sun
8)
Fangs Claws and Horns
9)
Blood Moon
10)
Dirge of the Night
DISCOGRAPHIE
Alliance
(2019)
Infinityum
- Alliance
(2019) -
metal symphonique
black metal
pagan
- Label :
M&O Music
Ce qui est bien avec les boss de M&O Music, c’est qu’ils signent quasiment que des groupes français et ainsi, à chaque nouvelle écoute, c’est une petite découverte, comme ce fut le cas pour le death metal/gothique d’
Exxistence
ou encore le néo-metal d’
Elyx
. Aujourd’hui cap à l’ouest et plus précisément à Nantes. Préparez vos costumes et vos baguettes, on part en forêt explorer
Alliance,
le black pagan sympho d’Infinityum. Vous ne serez pas déçu du voyage.
Ce qui saute directement aux yeux (enfin aux oreilles) c’est la qualité du chant de Nicolas. Alors certes on n’est pas au niveau d’un
Ihsahn
ou d’un
Abbath
mais la puissance est là, la technique également, avec alternance d’un chant bien grave et des placements un peu plus aigus par moment. Le résultat confère directement un côté immersif et le titre d'ouverture de ce second LP, "A Glimmer of Hope" ("Alliance" étant une intro) va vous convaincre assez facilement grâce à cette voix parfaitement maîtrisée soutenue par une orchestration à la
Dimmu Borgir
qui ferait pâlir un bon nombre de la scène. On nage en plein black sympho, saupoudré d’un peu d’orgue par moment. Magique. La magie, justement, va se faire sentir au sens figuré sur "Spritis of the Forest" et "The Majestic Ones", qui tout en gardant ce côté symphonique, lorgnent vers le pagan metal avec de nombreux instruments comme la flûte. On s’imagine en plein cœur de Brocéliande (c'est un exemple, on ne va pas refaire le débat «
Nantes est-elle en Bretagne ?
») accompagné de petits lutins et autres sorciers. Malheureusement, et cela va être le principal point faible d’
Alliance
, le manque de variété dans les structures des compositions, l’absence de changement de rythme, d’épurement des morceaux et de prise de risque fait que l’effort se révèle assez monotone et si une piste touche moins l’auditeur, celui-ci décroche comme sur "Between Heaven and Sea" pour ma part.
Fort heureusement, après un interlude bienvenu, le quintet remet les choses d'équerre sur "Sons of the Sun" qui est, avec le morceau final "Dirge of the Night", l’occurrence la plus directe, sans chichi. Le riff est puissant et le final est complètement hypnotisant grâce à cette harmonie mêlant metal sympho, black et pagan. Cependant, "Sons of the Sun" met en lumière la disparité des guitares. La rythmique est fabuleuse tout au long du recueil alors que la lead se fait très, trop discrète et il faudra attendre la fabuleuse "Blood Moon" pour que le jeu de Damien soit mis en avant notamment sur son solo final bien heavy, parfaitement exécuté et ne faisant qu’un avec la puissance vocale de Nicolas. Ce morceau épique (presque sept minutes) synthétise à lui seul les promesses offertes par les Nantais : technique, maîtrise, talent et sens de l’arrangement (on en parle de cet accordéon ?). Et ce n’est pas la presque décevante "Fangs Claws and Horns" (située entre les deux bijoux vu ci-dessous) qui gâchera ce plaisir. "Dirge of the Night" quant à elle souffre un peu de la comparaison avec la fameuse lune de sang, qui aurait peut-être méritée de clôturer
Alliance
. Enfin un mot également sur Jean et son jeu de batterie plaçant quelques blasts bien sentis mais n’en abusant pas non plus. Enfin, le chant clair d’Alexandre est également à améliorer car il a clairement du mal à sortir du lot. Mais ces petits points négatifs n’effacent par les nombreuses qualités de cette «
Alliance
».
Pour un second album, les Nantais d’Infinityum frappent très fort en proposant avec
Alliance
un black pagan sympho délicieux, bien pensé et bien produit. Si l’album peut paraître un peu trop monotone par moment, certains moments de grâce ("Blood Moon", "Sons of the Sun", "A Glimmer of Hope") prouvent que les cinq gaillards maîtrisent les bases de leur sujet. Sous réserve de quelques ajustements à prévoir pour leur troisième essai, nul doute qu’ils continueront à franchir les paliers.
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