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CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
17/20
LINE UP
-Nocturno Culto
(chant+guitare+basse)
-Fenriz
(batterie)
TRACKLIST
1)
Rust
2)
Det Svartner Nå
3)
Fucked Up And Ready To Die
4)
Ytterst I Livet
5)
Divided We Stand
6)
Striving For A Piece Of Lucifer
7)
In Honour Of Thy Name
DISCOGRAPHIE
A Blaze In The Northern Sky
(1992)
Under A Funeral Moon
(1993)
Transilvanian Hunger
(1994)
Panzerfaust
(1995)
Total Death
(1996)
Ravishing Grimness
(1999)
Preparing For War
(2000)
Plaguewielder
(2001)
Hate Them
(2003)
Sardonic Wrath
(2004)
The Cult Is Alive
(2006)
F.O.A.D.
(2007)
Darkthrone
- Hate Them
(2003) -
black metal
- Label :
Moonfog Productions
Les génies du black metal sont de retour, et leur retour est comme toujours annonciateur d’un album excellent et d’une démonstration de ce qu’EST le black metal. Evidemment, je me répète inlassablement à chaque disque de Darkthrone, mais indéniablement ils ont LE son black metal. Il suffit d’entendre cette guitare glaciale pour avoir un frisson dans le dos, cette batterie maléfique pour s’agenouiller. Car Darkthrone a beau torcher l’enregistrement de ses albums en même pas trois jours, ils obtiennent un son d’une froideur, d’une cruauté qu’aucun n’obtient même en un temps infini. Et c’est ici que réside le génie de Fenriz et Nocturno Culto, ce qui leur vient spontanément est sans commune mesure dans le monde du black metal. Là où d’autres cherchent des riffs, Darkthrone les invente. Je sais que je ne suis pas totalement objectif, mais pour moi ce sont les rois et ils méritent leur titre.
Comme à l’habitude, une chanson de Darkthrone n’est l’affaire que de deux ou trois riffs principaux répétés et répétés, mais avec plus d’accords que ce qu’a pu faire le groupe dans le passé. Ils sont bornés les gaillards. Car ils vont au bout de leurs idées (idéaux ?). Ils se foutent de toute structure musicale idéale, ils ont leur propre conception de la composition et si pour qu’un riff soit le plus vicieux, le plus diabolique possible, il faut qu’il soit repris jusqu’à l’écœurement, alors soit. On se plaint du nombre incalculable de groupes qui ne sont que des resucées (moins bons) d’anciens groupes, et bien Darkthrone lui, taille sa route sans faire attention à ce qui peut se passer à côté ou à toute mode.La m usique commence par une intro électronique (d’ailleurs l’outro est exactement pareille) qui fait beaucoup penser aux intros des deux premiers albums de
Bathory
,
Bathory
et
The Return
…
De là à voir qu’il s’agit d’un hommage, ça ne m’étonnerait même pas de la part de nos deux lascars.
On enchaîne ensuite sur un riff bien baveux et exceptionnellement lent, limite doom dans l’esprit, mais avec le son Darkthrone, bientôt accompagné d’une basse bien lourde et puis par la batterie qui se fait métronome et très lente aussi. Le ton est donné d’entrée, la vision de Darkthrone du black metal n’est pas celle de la majorité des groupes, à savoir la vitesse pure. Néanmoins le ton monte par la suite puisqu’on reprend exactement le même riff et la même rythmique à la batterie, mais en plus vite. S’ensuit le premier blast beat. Toutefois ceux-ci seront loin d’être la règle sur l’album. Au contraire, Darkthrone surprend en pondant une musique vraiment très lente par moment. Lorsqu’on connaît les premiers albums du groupe (particulièrement
Transilvanian Hunger
qui n’est qu’un blast beat permanent ou presque), ça étonne. Enfin on s’étonne aussi en se surprenant à presque avoir envie de danser sur la fin de la chanson, mais rien de grave, on ne peut pas le faire.
Et le groupe va nous emmener en voyage dans les ténèbres sept chansons durant, nous offrant à chaque étape un nouveau cadeau venu de l’enfer. Ne cherchez pas, chaque chanson est composée de riffs inattaquables et la batterie donne un LA sublime. D’ailleurs en parlant de batterie, on peu remarquer que Fenriz s’essaie à quelques légers et courts soli du plus bel effet. Le chant ne déroge pas à la règle puisque Nocturno Culto fait des vocalises… enfin des vociférations qui sont une fois de plus des références du genre. De plus, Darkthrone place des accélérations mortelles qui viennent faire écho aux parties plus lentes… ce qui ne fait que renforcer la force des deux parties. Une petite pensée dans tout ce déluge d’excellence pour les riffs d’entrée de "Divided We Stand" et de "Striving For A Piece Of Lucifer" qui sont à peu près l’apogée de la noirceur que peut produire Darkthrone et d’une beauté à s’en couper les paupières. On sentirait presque le soleil se coucher pour laisser place à la nuit, brrr… Non franchement, je ne ressens une telle montée d’adrénaline qu’avec trèèès peu de groupes. Incomparablement cette musique dégage bien plus d’émotions, de sentiments que tous les autres groupes du genre.
Une nouvelle pièce d’orfèvre de la part du meilleur groupe de black metal de tous les temps (mouillons-nous). Un dixième album encore une fois dans le mille.
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