CHRONIQUE PAR ...

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Shamash
le 26 décembre 2014




SETLIST

Bliss of Flesh
Intro
Possessed
A.M.E.N
Apokalyptic Fields
Black Procession
Disciple
Pariah

The Great Old Ones
Antarctica
Visions of R'lyeh
The Elder Things
Jonas
The Truth

Behemoth

Blow Your Trumpets Gabriel
Ora Pro Nobis Lucifer
Conquer All
Decade of Therion
As Above So Below
Slaves Shall Serve
Christians to the Lions
The Satanist
Ov Fire and the Void
Furor Divinus
Ludzie Wschodu (Siekiera cover)
Alas, Lord Is Upon Me
At the Left Hand ov God
Chant for Eschaton 2000
O Father O Satan O Sun!

AFFILIÉ

Behemoth
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(22 juin 2014)
Clisson - Hellfest
(24 juin 2007)
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2010)
Hellfest (Clisson)
(16 juin 2012)
Strasbourg - La Laiterie
(30 octobre 2016)
Hellfest (Clisson)
(16 juin 2017)

The Great Old Ones
Strasbourg - La Laiterie
(18 mars 2016)

14 décembre 2014 - Lille - Aéronef


Behemoth_-_The_Great_Old_Ones_-_Bliss_Of_Flesh_Lille_-_Aeronef_20141214

C’est l’hiver. Le Nord est touché par le froid. Ce dimanche 14 décembre, Lille accueille cependant une affiche qui devrait réchauffer l’atmosphère. Trois groupes vont se succéder pour le plus grand bonheur des amateurs de brutalité, avec Behemoth en tête d’affiche. Difficile donc de ne pas se rendre à l’Aéronef. Le lendemain, on a rendez-vous en Seine-et-Marne à Savigny-le-Temple, pour les banlieusards parisiens aux confins de la branche sud du RER D, pour le match retour, le tout bien évidemment proposé par les intraitables Garmonbozia.

Mais revenons à Lille. Arrivé avec quelques minutes de retard, premier constat et première surprise : il y a du monde pour écouter Bliss of Flesh. Les premières parties doivent souvent se contenter de jouer devant un parterre clairsemé, ce qui n’est nullement le cas ce soir. Le public regarde avec intérêt la prestation des nordistes. Œuvrant dans un registre death/black puissant, le quintet offre une prestation honorable. Ne connaissant pas les morceaux de la troupe, il m’est tout de même possible de me rendre compte des efforts déployés pour convaincre le public. Malheureusement, le son n’est pas optimal. La batterie est trop mise en avant, couvrant trop souvent les autres instruments. Necurat au chant harangue la foule et éructe violemment. Après six morceaux, les français quittent la scène. Les spectateurs ont l’air satisfaits dans l’ensemble.
Place à la deuxième formation de la soirée : The Great Old Ones. Les Bordelais viennent proposer des titres aux ambiances des plus travaillées. Ne connaissant que quelques morceaux du quintet, je me laisse emporter dans leur univers particulier qui se veut un hommage sonore à l’œuvre d’ H.P Lovecraft. Le son est meilleur, comprenez mieux réparti. Les compositions lourdes et froides s’enchainent pour le plus grand plaisir des metalleux. Cette prestation m’a donné envie de me pencher sur les travaux de The Great Old Ones, alors que ce style n’est pas celui que je préfère. La qualité de l’ensemble est impressionnante et l’aura dégagée par ces garçons force le respect.
Quelques minutes plus tard et voici le groupe qui a amené tout ce monde un dimanche soir pour communier sur fond de violence et de brutalité. Inferno s’installe derrière son kit, Orion se place devant lui, accompagné par Seth, avant que n’entre le maitre de cérémonie, Nergal, baguettes enflammées à la main, pour lancer le concert par l’excellent "Blow Your Trumpets, Gabriel". Le quartet est en pleine forme et les titres puissants se succèdent. Rapidement, les polonais mettent tout le monde d’accord. Ils n’ont pas usurpés leur excellente réputation et leur place au panthéon du metal extrême mondial. Quel plaisir d’entendre "Conquer All", "Slaves Shall Serve" ou encore "Decade Of Therion". Le professionnalisme de la formation est éloquent. La mise en scène semble chronométrée à la seconde près. Behemoth ne laisse pas de place à l’improvisation, mais offre un show impeccable. Il parvient même à éviter l’écueil du ridicule, avec cette ambiance de messe noire, où encens et feu sont présents. Le public est ahuri devant une telle démonstration. Peu de temps morts, peu de paroles entre les morceaux, mais une efficacité et un savoir-faire hors norme. "Ô Father, Ô Satan, Ô Sun !", morceau durant lequel les membres apparaissent masqués, clôt magnifiquement la soirée. Les lumières s’allument de nouveau et il faut désormais revenir à la réalité.


Ce concert fut une très bonne soirée qui a su réchauffer l’ambiance glaciale de cette mi-décembre. Behemoth confirme bien qu’il est un grand nom du metal. C’est la tête pleine d’images et de sons que le public peut rentrer chez lui. L’année 2014 s’achève de très belle manière. Vivement 2015…

Album photo Behemoth : Das Silverfoto


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