CHRONIQUE PAR ...

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Ptilouis
le 19 novembre 2014




SETLIST

Alcest
Opale
Là où naissent les couleurs nouvelles
Autre temps
L'eveil des muses
Percées de lumière
Délivrance

Opeth
Eternal Rains Will Come 
Cusp of Eternity 
Bleak 
The Moor 
Advent 
Elysian Woes 
Windowpane 
The Devil's Orchard 
April Ethereal 
The Lotus Eater 
The Grand Conjuration 

Rappel:
Deliverance  

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Opeth
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Alcest
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Strasbourg - La Laiterie
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05 novembre 2014 - Paris - Bataclan


Opeth_-_Alcest_Paris_-_Bataclan_20141105

Ami lecteur, tu aimes le prog ? Tu es fan de Steven Wilson ? Tu rêverais d’aller t’endormir sur Storm Corrosion en concert ? Et tu t’écoutes en boucle le dernier album d’Opeth car il est prog et posé ? Alors fuis ce nouveau concert d’Opeth car Mikael Akerfeldt a retenu la leçon de la tournée frustrante d’Héritage. Il y a donc eu du growl ce mercredi 5 novembre au Bataclan ! Et du bon agrémenté d’un son de basse bien, bien lourd. Bref, si certains pensaient qu’Akerfeldt n’aimait plus growler, ils se fourraient le doigt dans l’œil jusqu’au cul. Pour les autres, ils ont kiffé, surtout qu’il y en a eu des belles surprises !

Et l’une des bonnes surprises venait de sa première partie, les black shoegazeux d’Alcest. Son impec, très aérien, les musiciens nous offrent un show planant sachant alterner musique onirique ("Opale", "Autre Temps") et passages plus violents ("Là où Naissent les Couleurs Nouvelles", "Percées de Lumière"). Et le public, au moins celui de la fosse, apprécie ce spectacle. Neige chante juste, sa voix parfois noyée par les nappes de guitares, un peu comme sur ses albums. Mais dès qu’il s’agit de lancer un bon gros chant black, il s’avère présent et étonnera une bonne partie du public. Pour le reste le show était excellent. Neige fut peu bavard, mais toujours touchant, tandis que Zero semblait être l'exact opposé de la joie de vivre. Bref, un beau concert qui aura hypnotisé une bonne partie du public que ce soit sur la longue "Là où Naissent les Couleurs Nouvelles" ou sur le final "Délivrance", qui bénéficiait d’une mise en scène finale des plus réussies (lumière violette, les musiciens qui partent un à un laissant seul Neige qui s’agenouille sur scène tête baissé, pas mal).
Après cette première partie qui en aura convaincu plus d’un. Opeth se met en place et déboule avec un titre de Pale Communion, "Eternal Rains Will Come" qui envoie bien comme il faut. Martin Axe Axenrot frappe les fûts comme un malade, il en met partout, ça sonne. Le public est déjà chaud, puis vient "Cusp of Eternity". Pas génial en album, le morceau prend toute sa dimension en concert. Le son s’avère bien plus rentre-dedans (les basses seront très fortes pendant tout le concert), les lumières flashent le public en rythme, ajoutant de l'impact au morceau. Une très bonne surprise… qui sera tout de même entachée par un problème technique pour Martin Mendez, dont la basse ne sonnait plus en fin de morceau. Erreur vite réparée alors que déboule "Bleak" sur fond de lumière rouge. L’ambiance est énorme, la restitution d’Akerfeldt presque parfaite, son growl bien profond. Le public commence à vraiment entrer dans le concert et n’en décollera qu’à de rares moments.
Après quelques blagues bien senties par Mikael, notamment sur le catalogue assez fourni du groupe (« We have so many classics »), le groupe ne va cesser de plonger dans le passé. Et c’est parti pour "The Moor" ! Oui, vous lisez bien, Opeth a joué "The Moor" au Bataclan et le morceau était exceptionnel alternant sans problèmes passages acoustique, growls bien lourds et mélodies entêtantes. Un grand moment. Après ça, on pouvait facilement partir en paix, mais les suédois vont encore plus loin dans le passé en proposant "Advent" de Morningrise. Le morceau sonne ! On sent que c’est une compo des débuts, certaines transitions sont un peu bizarre, mais ça marche et le final très mélodique passe sans problème. Une réussite, encore une fois. Finalement, seul "Elysian Woes", morceau prog plutôt mou, fera un peu retomber l’enthousiasme du public. Mais ce sera vraiment la seule faute de goût du set, vite rattrapé par un "Windowpane" planant agrémenté de lumière bleutée fort à propos et le désormais classique, "The Devil’s Orchad", très jazzy. Bref, une erreur vite oubliée.
Surtout qu’encore une fois, Akerfeldt est de bonne humeur et va piocher dans la jeunesse du groupe avec "April Ethereal". Les basses vrombissent, obligeant le public à headbanguer tandis que le frontman growle sur fond de lumières rouges. L'atmosphère est bouillante et le public en transe absorbé par les changements d'ambiances au sein du morceau. Puis, si vous n’en aviez pas marre du growl, le suédois enchaîne sur un "The Lotus Eater" sans compromis, qui sera pourtant gâché par des basses trop fortes, une batterie manquant de finesse, empêchant d’entendre toutes les subtilités du morceau (particulièrement les guitares). Qu’importe Akerfeldt lance quelques blagues, avoue son amour pour Magma (qui jouait le même soir) et enchaîne sur "The Grand Conjuration" et ses rythmiques lourdes propices au brisage de nuque. Encore une fois, il sera difficile de reprocher quoi que ce soit à son interprétation et ce sera aussi le cas pour le rappel "Deliverance" joué avec brio tandis que le public reste scotché au sol.


Le concert se termine et que dire… Opeth a encore réalisé un concert énorme, techniquement parfait et revisitant une grande partie de sa discographie, pour le plus grand plaisir de ses fans. Concernant Pale Communion, peu de morceaux ont été joués, mais certains passent très bien l’épreuve du live, gagnant en punch. Pour le reste, Mikael Akerfeldt est toujours aussi charismatique et Martin Mendez impressionnant. Et à la sortie du concert on ne peut se dire qu'une chose, on reprendrait avec plaisir une nouvelle fournée de classiques !

Album photo Alcest : Das Silverfoto

Album photo Opeth : Das Silverfoto


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