CHRONIQUE PAR ...

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Gazus
le 04 mai 2009




SETLIST

Hacride:
Phenomenon
My Enemy
To Walk Among Them
Perturbed
A World of Lies
Act of God
On the Threshold of Death

AFFILIÉ

Hacride
Maurepas - Café de la Plage
(25 janvier 2007)
Paris - Le Divan Du Monde
(03 novembre 2013)
Hellfest (Clisson)
(21 juin 2009)
Paris - Gibus
(23 octobre 2009)

25 avril 2009 - Paris - Nouveau Casino


Hacride_-_Centaurus-A_Paris_-_Nouveau_Casino_20090425

Ils nous avaient déjà emballé sur album (chronique ici) sur scène (report ici) puis réemballé sur album avec leur petit dernier, Lazarus (chronique ici), il s'agit évidemment d'Hacride, le groupe poitevin, qui, de formation prometteuse, est devenue avec ce troisième album une valeur sûre de la scène française. Et quoi de mieux qu'un concert pour s'en assurer ? Cette release party était donc l'occasion de voir comment le groupe défend son dernier bébé en date.

C'est à Centaurus-A, un autre groupe signé chez Listenable que revient la tâche d'assurer la première partie. Si sur disque, le death moderne de ces Allemands n'a pas enthousiasmé mon collègue Lucificum (chronique ici), force est de constater que sur scène, le groupe s'en tire bien. Le son n'est pas folichon, notamment au niveau des guitares, trop en retrait, ce qui, vu le style joué, est vraiment dommage. Le groupe a une présence presque timide - ou autiste - (que l'on peut excuser vu le faible nombre de personnes présentes alors) qui se rattrape au fur à mesure du set. Le chanteur est en voix et les musiciens en forme, notamment le batteur qui enchaîne ses plans sans bavure. On apprend vers la fin qu'il s'agit d'un batteur de remplacement (celui du groupe étant visiblement malade) qui n'a eu que deux semaines pour apprendre les morceaux. Le respect est de mise, tandis que les Colognais quittent la salle. Les vertèbres sont dérouillées, c'est le principal.

Arrive enfin le moment pour les Poitevins de Hacride de jouer. Trônent seuls sur scène deux panneaux sur lesquels sont représentés en noir et blanc le visuel de la pochette de Lazarus. Les premières notes de "Phenomenon", l'instrumentale du dernier album retentissent en playback, tandis que montent sur scène Olivier Laffond (batterie), Benoist Danneville (basse) et Adrien Grousset (guitare). Le trio prend le relais des bandes dès que le morceau explose et l'on peut alors juger du son : tout simplement nickel. Arrive alors Samuel Bourreau, tandis que l'on entend les samples d'introduction de "My Enemy". Et le groupe d'enchaîner directement, on passera aux présentations plus tard. Le titre permet de constater que les progrès faits en chant par Sam se ressentent aussi sur scène. L'homme varie hurlements atonaux et mélodiques avec une aisance affolante. Et quand viennent les parties en chant clair sur le final du morceau, c'est tout aussi affolant. Qui plus est, le titre est aussi immersif sur scène que sur album.

Arrive alors le moment ambitieux de la soirée, "To Walk Among Them", le « titre prog' » du groupe, qui fait passer ses quinze minutes comme Papa dans Maman. Tout est fluide, tandis que les climax font délibérément mal; les breaks s'enchaînent sans le moindre accroc, Sam est décidément très en forme vocalement, tandis que les autres musiciens headbanguent en chœur sur cette pièce épique. Et le groupe de revenir à Amoeba avec "Perturbed", vivement accueilli par le public. On peut alors constater l'évolution musicale flagrante qu'a connu Hacride entre ses deux derniers albums, tant ce morceau tranche avec les trois premiers joués précédemment. Cela ne gâche cependant en rien le plaisir que l'on prend, avant d'enchaîner sur "A World of Lies" et "Act of God". Le set touche à sa fin, tandis que le dernier titre de la soirée est annoncé : "On the Threshold of Death". Et c'est parti pour près de huit minutes de polyrythmies fracassantes et surtout un final au riff imparable, qui compte parmi les plus grandioses. Après quoi, le vide.


Malgré la demande unanime de jouer un rappel, le groupe ne remontera pas sur scène. En effet, ils refusent de jouer quoique ce soit après "On the Threshold...". Un choix plus que compréhensible, tant ce morceau est écrasant, tant pour le public, que visiblement le groupe lui-même. Le groupe aura au final joué un peu plus d'une heure, offrant au public un moment bien intense, tant musicalement que scéniquement. Et même si niveau son, quelques problèmes sont intervenus (principalement certaines bandes inaudibles), cela n'a en aucun cas nui à la prestation du groupe. Rah, vivement le prochain concert !


Crédit photo:
Myspace


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