CHRONIQUE PAR ...

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Shamash
le 04 juin 2025




SETLIST

Decapitated :

Intro
A Poem About an Old Prison Man
Just a Cigarette
Three-Dimensional Defect
Earth Scar
The Blasphemous Psalm to the Dummy God Creation
Last Supper
Sensual Sickness
Spheres of Madness
Cancer Culture
404
Winds of Creation
Kill the Cult
Suicidal Space Programme
Iconoclast

Cryptopsy :

Slit Your Guts
Lascivious Undivine
Open Face Surgery
Godless Deceiver
Graves of the Fathers
Until There's Nothing Left
Flayed the Swine
Phobophile

AFFILIÉ

Decapitated
Paris - Zénith
(23 octobre 2013)
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2010)

Warbringer
Paris - La Locomotive
(13 mai 2008)

13 mai 2025 - Black Lab Wasquehal


Decapitated_-_Warbringer_-_Cryptopsy_-_Carnation_Black_Lab_Wasquehal_20250513

À l’annonce de cette tournée, nombre de fans de metal extrême se sont réjouis. Imaginez un plateau puissant mais diversifié, qui entend terroriser une bonne partie de l’Europe. La date du 13 mai est donc notée depuis longtemps dans mon agenda. Et il semblerait que je ne sois pas le seul à avoir sanctuarisé cette soirée.

Arrivé à l’heure au Black Lab, je prends conscience que je ne verrai qu’une partie du concert d’ouverture. La raison ? Une file impressionnante qui se presse pour entrer. Pour un mardi soir, il est donc à noter que le Black Lab aura fait le plein, ce que je n’imaginais pas forcément. Fort heureusement, il est possible d’écouter les premiers titres de l’extérieur, avant de rejoindre la salle. CARNATION est devenu en quelques années un pilier du revival death old-school. C’est frontal, sans filtre, l’équivalent sonore d’un coup de pelle dans la face. Le son, massif sans être brouillon, permet d’apprécier les lignes de guitare à la fois lourdes et sinueuses. "Sepulcher of Alteration" vient enfoncer le clou dans une salle déjà bien remplie. Les growls puissants de Simon Duson s’imposent, appuyés par une section rythmique sans fioritures, mais pas sans finesse. Avec "Reptilian Depths" et l’excellent "Plaguebreeder", Carnation confirme sa place sur l’affiche : plus qu’un simple groupe d’ouverture, un artisan du riff lourd et classique qui saura plaire à une frange importante des fans de death.
Quelques minutes plus tard, le contraste est immédiat. WARBRINGER surgit comme un bolide sans freins, propulsé par la rage thrash dans sa forme la plus classique. L'ouverture sur "Firepower Kills" est une déclaration de guerre. On sent dans les premiers riffs ce goût pour l’efficacité : ça mitraille sans fioriture. Je dois bien avouer ne pas forcément être ébahi par les disques du groupe, mais cette prestation aura eu raison de de moi. Le thrash en live, ça fonctionne toujours bien. Le combo enchaîne sur "Silhouettes" et "Remain Violent", déployant un set rageur, où les influences de Slayer, Exodus et consorts se mêlent à un propos plus moderne. John Kevill, mi-prêcheur, mi-possédé, vocifère ses textes avec virulence. Quand arrive "Living Weapon", le pit explose. Les breaks sont aussi tranchants que les leads mélodiques sont inspirés. Mon goût pour la violence sonore ne m’empêche d’ailleurs nullement de les apprécier. Warbringer, ce soir, n’a rien d’un second couteau. Seule formation à ne pas œuvrer dans un registre death ou s’en approchant, elle aura su conquérir le public qui a réagi avec passion à ce set.

CRYPTOPSY monte sur scène avec l’aura des anciens. Ici, on ne plaisante pas. On dissèque. Mais en apéritif, le groupe laisse un accordéoniste rencontré la veille, jouer quelques minutes de son répertoire. Avant d’attaquer avec le classique "Slit Your Guts" et de laisser le massacre commencer. Âmes sensibles s’abstenir. Depuis plusieurs décennies, les Canadiens se sont fait les chantres du death brutal et chirurgical. Christian Donaldson à la guitare semble décontracté, ce qui contraste avec la sauvagerie organique de Matt McGachy au chant. Cryptopsy, c’est une machine d’orfèvres construite pour broyer. Alors les plus anciens regretteront toujours Lord Worm et son chant si particulier, mais pour le reste, rien à redire, ça joue vite et bien. La formation déroule un set dense, se ponctuant par un "Phobophile" qui fait toujours son petit effet. Le show sera cependant écourté, le groupe semblant rencontrer des problèmes techniques. L’énervement visible de Flo Mounier n’aura en effet échappé à personne. Dommage, nous aurions bien repris une louche de violence.
Les Polonais de DECAPITATED prennent possession de la scène après un changement de plateau. La tension est à son comble, la salle pleine à craquer. Les premières notes d'"A Poem About an Old Prison Man" issu de d’Organic Hallucinosis ouvrent le bal dans une ambiance électrique. D’un simple accord, Vogg impose sa présence. Le son est massif et parfaitement mixé. Qu’il me soit permis d’ajouter un mot sur le nouveau chanteur. Eemeli Bodde, Finlandais de son état qui a en effet remplacé Rasta fin 2024. Pour avoir vu la formation plusieurs fois avec ce dernier, je dois avouer avoir préféré le style du Polonais. La setlist alterne entre les nouvelles compositions, plus modernes et groovy, "Just a Cigarette" ou "Cancel Culture" par exemple, et les titres plus anciens, brutaux, presque primaires, l’excellent "Spheres of Madness" évidemment, accueilli comme un hymne. Le public hurle et pogote avec ferveur. Je l'avoue sans ambages, de Decapitated, je n’apprécie que les deux premiers albums. Je suis donc heureux d’entendre "Winds of Creation". Le reste, me plaît moins et c’est poliment que je suis le set de la tête d’affiche. Les visages heureux de nombreux fans ne laissent cependant pas de place au doute. Le groupe a rempli son contrat et proposé un concert puissant et énergique.

Ce 13 mai à Wasquehal, le Black Lab a été le théâtre d’un enchaînement de très bons concerts. Quatre groupes, quatre visions d’un metal extrême. Une variété relative qui permettra à chacun de repartir de Wasquehal avec de bons souvenirs.


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