 | Groupe à part sur l'affiche, Killing Joke n'aura pas déçu. L'accent sera plutôt mis sur les vieux albums, avec le retour du line-up d'origine, suite au décès du bassiste Paul Raven. Avec une large part laissée au premier album culte, avec des classiques comme "Wardance", "The Wait" et "Requiem" (énorme pour démarrer un concert !), la musique de Killing Joke est inclassable. Post-punk, new-wave, gothique, le professionnalisme et le savoir-faire de Killing Joke impose le respect. Jaz Coleman est un sacré frontman et les autres musiciens ont tous un look de pop-rockers des années 80 (mention spéciale au claviériste blond, que l'on croirait sorti de chez Depeche Mode). Une des grosse claque du Hellfest ! Concernant Marylin Manson, que dire ? Le Révérend se la joue star à deux balles : il accepte la présence des photographes le temps d'un morceau durant lequel il portera une capuche intégrale, il fait défiler ses esclaves sur scène pour ramasser tout ce qu'il laisse tomber, et surtout son set se révèlera poussif et sans éclat, bien loin des shows gigantesques des ères Antichrist Superstar et Golden Age Of Grotesque. On murmure même en coulisses que la vraie tuerie de cette fin de deuxième journée serait Sacred Reich (report ici), mais bon. |