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CHRONIQUE PAR ...
Gazus
le 20 juin 2009
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Dagoba
20 juin 2009 -
Hellfest
Pour certains, Dagoba sont des poseurs. Ils sont beaux, bien sapés, charismatiques au possible, charmants, presque propres sur eux et méritent sans doute aucun leur dénominatif de « dragobar » après leurs concerts, auprès des jeunes fans de la gente féminine. En gros, il est aisé de ne pas les aimer. Puis franchement, ces looks de beaux gosses qu'affichent sans vergogne chanteur et batteur, il y a de quoi être jaloux... Je m'en moque, il y avait un open bar ricard au carré VIP juste avant.
Sauf qu'il faut rappeler une chose : Dagoba sur scène, ça beute, tout simplement. Et le concert d'aujourd'hui ne déroge pas à la règle. Et ce malgré les quelques problèmes que le groupe aura rencontré tout au long du set. Tout d'abord, le son, assez brouillon au départ, avec une grosse caisse triggée à souhait et une caisse claire beaucoup trop présente par rapport au reste. C'est simple, les dix premières minutes de la prestation des Marseillais donnent l'impression d'écouter leur dernier album
Face The Colossus
(dont le décidément superbe artwork décore joliment l'arrière de la scène) avec la même production que Tue Madsen leur a pondue, soit une bouillie de guitares, de basse et de samples à gogo, écrasée par une batterie omniprésente, grosse caisse martelante en tête. Ajoutez à cela une voix absente durant une bonne minute une fois Shawter arrivé sur scène, toutes les conditions étaient requises pour craindre un set assez proche de l'anodin.
Mais ce serait oublier que Dagoba est une bête de scène, ce qui tombe bien vues les circonstances (rappelons que nous sommes au Enfer Festival). Le groupe est carré au possible et Franky matraque au millimètre près sa double grosse caisse à foisons, accompagnant les riffs mitraillés d'Izakar. Une fois le problème de voix absente réglé, Shawter est enfin audible et peine quelque peu lors de ses passages en chant clair sur le premier titre. Ce qui ne sera plus trop le cas par la suite, et ce jusqu'à la fin du concert. Le groupe enchaine titres de son dernier album et du précédent,
What Hell Is About
. Le public est présent en nombre et répond aux invitations de Shawter à faire divers exercices physiques, circle pit et wall of death en tête, ce qui réjouit d'ailleurs les membres du groupe. Voir son public se latter la trogne à grands coups de riffs saturés est un de ces plaisirs dont seuls certains élus peuvent se délecter. Dagoba en fait partie.
On a dit pas les mamans et pas les vêtements. En effet, on s'en carre pas mal du look, car malgré un temps de passage somme toute relativement court (trente minutes), Dagoba aura offert un plutôt bon set. Le son s'améliorant au fur et à mesure, on sera passé de la production de
Face The Colossus
à ce qu'elle aurait mieux fait d'être : une masse sonore ou les différents instruments sont bien audibles. Les Marseillais remplissent donc plutôt bien leur contrat. Et avec du ricard, c'est encore meilleur.
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