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CHRONIQUE PAR ...
Kroboy
le 01 juillet 2009
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Crime Against Humanity
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Independent
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Sacred Reich
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Death Squad
Surf Nicaragua
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Sacred Reich
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(31 octobre 2007)
Hellfest (Clisson)
(16 juin 2012)
Sacred Reich
20 juin 2009 -
Hellfest
Sacred Reich au Wacken 2007, ce fut la grosse baffe dans la tronche. Alors fin 2008, lorsque votre serviteur lut le nom de Sacred Reich sur l'affiche du Bang Your Head en Allemagne, il se prit à rêver : et si le Hellfest, organisé une semaine avant, avait lui aussi la bonne idée d'ajouter le groupe au programme des festivités ? Un vœu pieux exaucé quelques jours plus tard, comme un point de départ d'une très longue attente. Et ça en valait la chandelle, parce que Sacred Reich au Hellfest 2009, ce fut carrément la grosse branlée…
En ce samedi qui affiche complet, le site est proche de la saturation. Dans l'après-midi, les sets de DevilDriver ou Soulfly avaient drainé tellement de monde qu'il était presque impossible de rejoindre la Rock Hard Tent sans faire le grand tour. Aussi votre serviteur, toujours très prévoyant à l'approche d'un événement immanquable, a décidé de se priver d'un énième concert Machine Head pour gauler une place au premier rang. L'occasion de faire connaissance avec des Manceaux vraiment cool (car le Hellfest, c'est aussi des rencontres fortuites), mais aussi d'assister à cette scène surréaliste : voir le groupe assurer lui-même ses balances, tranquillement. On aura vu Phil Rind débarquer (certains ne l'auront d'ailleurs même pas reconnu avec ses cheveux courts et ses 30 bons kilos supplémentaires), tester son micro en disant «
Here I Am
», puis enchaîner sur le standard de Scorpions "Rock You Like A Hurricane" avec la complicité de la cinquantaine de personnes déjà sur place. Comme il est impossible de se défaire de cet air, c'est également avec ce morceau que Phil règle sa basse, tandis que Wiley Arnett se fait la main sur "Orion". Avant même le début, on sent déjà qu'on ne va pas assister à un concert mécanique, et c'est tant mieux !
Au moment où le concert débute, la Rock Hard Tent s'est considérablement garnie et réserve à Sacred Reich la première d'une longue série d'ovations. D'emblée, un point fort agréable saute aux oreilles : mais… mais… pas besoin de ces foutues boules Quiès, devenues inévitables dans les concerts metal ! Le son est clair et surtout, le volume n'est pas poussé à fond les ballons. Incidence de l'orientation de la scène, tournée vers le lotissement adjacent au site du Hellfest, me souffle mon voisin ? Peu importe, en tout cas c'est tant mieux parce se prendre d'entrée "American Way" et son énorme ligne de basse directement dans les esgourdes, quel panard ! L'album du même nom est d'ailleurs pas mal mis à l'honneur durant la première moitié du show, laissant apparaître la facette la plus personnelle de Sacred Reich : un thrash qui ne se limite pas à une accélération en continu sans pour autant se priver de cavalcades fulgurantes de temps en temps (le break de "Crimes Aganst Humanity" !), et qui ose mettre la basse en avant. Le public s'éclate à l'écoute d'un titre comme "Love And Hate", et le groupe aussi, à l'image de Rind qui monopolise tous les regards et qui sourit en permanence, allant à l'encontre d'un cliché tenace : celui du metalleux qui se sent obligé de se la jouer evil.
Les plus perspicaces auront remarqué la présence de Dave Mc Clain sur le côté de la scène depuis le tout début du show. Le batteur, qui a dû prendre un raccourci par les coulisses vu que Machine Head jouait juste avant à l'autre bout du site, ne peut s'empêcher de mimer toutes les parties de batterie. Il faut en effet savoir qu'avant de se faire débaucher par Flynn and co, il officiait dans les rangs de Sacred Reich. Et comme on pouvait s'y attendre, le groupe ayant annoncé une surprise pour le Hellfest, le voici convié à s'installer derrière le kit pour "Independent", après que Phil Rind lui ait déroulé le tapis rouge en le remerciant d'avoir sauvé le groupe lors de son arrivée en 1991, le groupe n'ayant plus de batteur à peine 10 jours avant de partir en tournée avec Sepultura. Une petite vanne avant de s'y mettre («
on va jouer "Independent", tu devrais y arriver, elle est pas très difficile !
» en référence à la rythmique presque punk de ce titre), et c'est parti pour une bonne grosse décharge d'adrénaline ! Les slammers, qui s'en donnaient déjà à cœur joie depuis le début du set d'ailleurs (mention spéciale pour cet Anglais avec son chapeau de Mexicain, qui tentera sa chance une bonne dizaine de fois !), ont une nouvelle fois l'occasion de se défouler.
Et c'est loin d'être fini, puisque la deuxième moitié du set fait la part belle aux missiles du premier album, un peu plus impersonnels mais carrément plus bourrins. Avec des titres comme "Ignorance" ou "Death Squad", c'est l'heure de la baston dans le moshpit ! La réponse dans le public est vraiment extraordinaire, à tel point que le groupe s'arrête quelques instants pour un petit conciliabule autour de la batterie. Lorsque Phil Rind reprend le micro, il nous annonce un titre non-prévu ce soir, mais impossible de le laisser de côté vu l'ambiance. «
What's the name of our band ?
» Et vlan, Sacred Reich dans la tronche ! Ce discours peut paraître pipeau, mais pour avoir lu de mes yeux la setlist balancée par les roadies, je peux l'attester : ce morceau ne figurait effectivement pas au programme à l'origine. Joli cadeau, un chouette retour d'ascenseur de la part du groupe ! La fin du set voit le groupe revenir à des titres un peu plus calmes, issus de l'EP
Surf Nicaragua
. D'abord la reprise de "War Pigs" de Black Sabbath, assez fidèle à l'originale avec un petit supplément de patate, puis "Surf Nicaragua" et son break délirant. Il est déjà temps pour Sacred Reich de quitter la scène : non les gars, vous déconnez là ! Quoi, ça fait déjà une heure ? Dingue !
Ce concert, c'était finalement tout ce qu'un concert de metal devrait toujours être : des musiciens humbles et heureux de jouer ensemble, un public au taquet qui se lâche sans arrière-pensées, des morceaux en béton qui se suffisent à eux-mêmes, un son aux petits oignons qui peut s'écouter sans les bouchons devenus quasi-obligatoires partout ailleurs. Alors oui les gars, continuez comme ça, ne salissez pas la légende en sortant un album moyen, tournez tous les 2/3 ans comme vous le faites actuellement, juste pour le fun ; et promis, on reviendra vous voir, on vous le garantit !
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