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CHRONIQUE PAR ...

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Silverbard
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Jon Kristian Skare
(chant+guitare+basse)

-Martin Wasa Olsen
(guitare+basse)

-Morten Edseth
(batterie)

TRACKLIST

1)  Demon Black Skies
2) Condemned
3)
To the Pits  
4) The Black Northern Ritual 
5) Vinter 
6) A Disappearing Sun 
7) North

DISCOGRAPHIE


Posthum - The Black Northern Ritual
(2014) - black metal - Label : Indie Recordings



Découvert en première partie du dernier passage parisien de Sognametal (le fameux consortium Vreid / Windir / Ulcus), Posthum m’avait laissé une plutôt agréable impression qui ne demandait qu’à être confirmée sur album. Apprenant dans la foulée que le groupe venait juste de sortir son 3ème album sur le très bon label norvégien Indie Recordings (hébergeant actuellement parmi d’autres : Cult Of Luna, God Seed, In Vain, Shining…), c’est les yeux fermés que je me lance dans l’écoute de The Black Northern Ritual.

Le combo norvégien n’a visiblement pas changé d’un iota son style depuis son précédent méfait Lights Out (chronique) puisque la même description pourrait être reprise au mot près : du black metal d’une part assez trve dans sa production avec un son très sec et enfumé, et d’autre part très mélodique avec des riffs en tromolo-picking assez récurrents et des titres généralement en mid-tempo accompagnés de leads mélancoliques. Sur le papier, la formule a tout pour séduire votre serviteur et n’est pas sans rappeler la description du monument qu’est le dernier album de Der Weg Einer Freiheit (pour rappel). Le terme « post black » semble aussi revenir fréquemment avec le groupe, ce n’est pas vraiment le cas ici, faut-il en croire le titre de la galette The Black Northern Ritual qui semble annoncer un retour aux sources dans les sonorités.
Mis à part quelques rares accalmies (la seconde partie de "Condemned", "Vinter") et quelques riffs scandés qui peuvent évoquer une filitation lointaine avec le post-hardcore / sludge atmosphérique, on est ici bien loin de ces considérations, ne serait-ce qu’en comparaison des talentueux français The Great Old Ones ou Regarde Les Hommes Tomber. Non, on reste définitivement dans du black mélo « classique », trop classique sûrement car quoique agréable à l’oreille, le son de Posthum n’arrive pas à faire la différence. C’est triste mais on se fait chier, voilà c’est dit. Un peu comme si le groupe cherchait désespérément à bien faire, mais le faisait mal. Tous les bons ingrédients sont là, mais le plat servi est complètement fade. Les titres pourtant assez concis (5 minutes en moyenne) semblent durer une éternité, aucun riff ne marque vraiment l’esprit… et l’écoute se retrouvera souvent écourtée par l'ennui ou l'indifférence.


Seule la voix qui évoque furieusement Ihsahn sera le bon point à sauver. Le reste est du vu et revu, en moins bien. Un groupe qui restera condamné à son sort de première partie agréable s’il ne parvient pas à passer à la vitesse supérieure. C’est dommage car encore une fois, les musiciens semblent maîtriser leurs classiques. Cela ne peut malheureusement suffire pour faire un bon album.




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