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CHRONIQUE PAR ...

39
Pietro
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Michael Starr
(chant)

-Satchel
(guitare)

-Lexxi Foxxx
(basse)

-Stix Zadinia
(batterie)

TRACKLIST

1) In the Future
2) Supersonic Sex Machine
3) Just Like Tiger Woods
4)
17 Girls in a Row
5) If You Really, Really Love Me
6) It Won't Suck Itself
7) Tomorrow Night
8) Why Can't You Trust Me
9) That's What Girls Are For
10) Gold-Digging Whore
11) I Like Drugs
12) Critter
13) Let Me Cum In
14) Weenie Ride

DISCOGRAPHIE


Steel Panther - Balls Out
(2011) - heavy metal glam - Label : Universal



Après la tornade Feel the Steel deux ans auparavant, Steel Panther revient avec un deuxième album en 2011, prouvant ainsi qu'il était tout sauf un feu de paille. La surprise passée, c'est l'incertitude qui domine: comment cet ancien groupe de reprises des standards du Hair Metal des années 80 va-t-il pouvoir donner un successeur à ce premier album qui rendait un hommage totalement assumé à toute une époque musicale ?

La réponse tient en deux phases: durcissement du ton et personnalisation de la musique. En effet après son intro futuriste "Supersonic Sex Machine" est nettement plus heavy et rapide que tout ce qu'on pouvait trouver sur Feel the Steel. Satchel nous livre un riff typiquement heavy metal sur un tempo élevé qui aurait fait tâche sur le premier album, malgré un refrain accrocheur. Ce sera là la tendance générale de l'album mais rassurez vous: l'esprit fun et déjanté du groupe est plus que jamais présent. On a ainsi droit à de véritables perles mélodiques aux allures de tubes 80's ultimes qui ne quitteront plus jamais les setlists du groupe sur scène, comme le déjà mythique "Just Like Tiger Woods" qui relate brillamment les exploits (sexuels et non pas sportifs, bien entendu) du célèbre golfeur ou le définitif "Tomorrow Night" où le name dropping fait loi (Keiffer 'fucking' Sutherland croise Britney Spears, Christopher Walken ou Charlie Sheen dans une fête à laquelle on aimerait bien participer). À côté de ça le single "If You Really, Really Love Me" fait un peu pâle figure.
Le groupe affirme aussi son style avec des morceaux plus heavy qui restent hautement addictifs grâce notamment à des refrains qui procurent une envie irrésistible de chanter à tue-tête des paroles délicieusement débiles.A ce petit jeu impossible de ne pas citer "17 Girls in a Row" lors duquel Michael Starr nous narre ses exploits sexuels (même les membres de son groupe ne semblent pas le croire), "It Won't Suck Itself" en duo avec Chad Kroeger de Nickelback (qui prouve ainsi qu'il a plus d'humour que prévu) et rehaussé d'un solo de Nuno Bettencourt d'Extreme, ou dans une moindre mesure le poétique "Let Me Cum In". Mais le très féministe (hum...) "Gold-Digging Whore" est peut être le meilleur morceau de l'album, le passage où son titre est épelé lettre par lettre restera à coup sur dans les an(n)ales. Les titres moins marquants sont tout de même la plupart du temps sauvés par leur refrain ("I Like Drugs", "That's What Girls Are For", "Critter") ou par la performance des musiciens, Starr et Satchel étant tout simplement parfaits dans leur rôle. Le solo néoclassique sur la ballade finale au piano "Weenie Ride" a de quoi dégoûter bien des guitaristes !


Steel Panther a donc réussi haut la main le défi qui se présentait à lui. Même si Balls Out peut sembler légèrement moins immédiat et 'tubesque' que son prédécesseur lors des premières écoutes, il affirme le style du groupe en musclant son jeu et en arrêtant les références musicales directes aux classiques des années 80, même si l'esprit est toujours là et bien là. La fête ne fait que commencer !


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