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CHRONIQUE PAR ...

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Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 13 mars 2023
Sa note : 12/20

LINE UP

-Ralph Michael "Starr" Saenz
(chant+ guitare)

-Russell John "Satchel" Parrish
(guitares+claviers+chœurs)

-Joe "Spyder" Lester
(basse+chœurs)

-Darren "Stix Zadinia" Leader
(batterie+claviers+chœurs)

A participé à l'enregistrement :

-Ian Donald Calvin Euclid "Dweezil" Zappa
(guitare sur "Is My Dick Enough")

TRACKLIST

1) Never Too Late (To Get Some Pussy Tonight)
2) Friends With Benefits
3) On Your Instagram
4) Put My Money Where Your Mouth Is
5) 1987
6) Teleporter
7) Is My Dick Enough
8) Magical Vagina
9) All That And More
10) One Pump Chump
11) Pornstar
12) Ain't Dead Yet
13) Sleeping On The Rollaway

DISCOGRAPHIE


Steel Panther - On The Prowl
(2023) - hard rock glam - Label : Steel Panther Inc.



Nouveau tour d'enclos pour Steel Panther, le sixième en quatorze ans, et la question en ce début d’année 2023 n’est plus de savoir si la bestiole va surprendre mais si elle en a encore assez sous les coussinets pour impressionner son public et rameuter les curieux. Les performances en studio ayant petit à petit perdu en qualité, surtout l’avant-dernière en date, un sursaut est attendu. Le gros matou lubrique est-il encore capable de se secouer les puces ?

C’est plutôt un oui qui se dessine à l’écoute de "Never Too Late (To Get Some Pussy Tonight)" en amorce de On the Prowl, tout aussi enlevé et délicat que "All I Wanna Do Is Fuck (Myself Tonight)" en ouverture du recueil précédent, bien qu’un demi-cran en dessous de son prédécesseur en terme d’accroche. Bon riff, bon refrain, bon solo, bon boulot. Très bien, ça, mais étant donné ce qui avait suivi l’entame de Heavy Metal Rules, il est légitime de se demander si les Nord-Américains pilotant le félin métallique tiendront la distance sur son successeur. Le doute commence à montrer le bout de sa truffe dès le titre suivant, "Friends With Benefits", au refrain plat comme une limande que Satchel tente de rattraper en enquillant les solos, parfaitement exécutés, comme d’habitude. Le refrain de "Put My Money Where Your Mouth Is" est à peine plus emballant, pas plus que son riff passe-partout des eighties (cf "Up to the Limit" d’Accept, entre autres). Toutefois sa légère patine nostalgique lui confère un certain charme, à l’instar de plusieurs morceaux dont la ballade "1987", qui en profite pleinement. Cela aurait pu être le cas sur "Teleporter" et sa montée en tension sur les couplets à la "On The Loose" de Europe si les mecs n’avaient pas flanché sur le refrain, pas mauvais mais pas inoubliable non plus.
La routine s’installe pour de bon à mi parcours, malgré une intervention de Dweezil Zappa à la fluidité immédiatement reconnaissable sur le lourdaud "Is My Dick Enough". Ni "Magical Vagina" aux accents teenage rock – arpèges et refrain nunuches – contrastant de manière rigolote avec les paroles interdites au moins de dix-huit ans, ni "All That And More" et son opposition forcée entre couplets atones et refrain beuglé ne suscitent d’excitation, un comble compte tenu des textes salaces, pour ne pas dire grossiers, que Michael Starr débite à la chaîne. Les libidineux à perruques ont fait le choix discutable de placer pas moins de quatre ballades dont deux à la suite, clones peu glamour du modèle "Community Property" figurant sur le premier LP. Certes, le refrain d’"On Your Instagram" a le potentiel pour rester en tête quelques temps, mais il y a peu de chances que ce soit le cas de ceux de "Pornstar" et "Ain't Dead Yet". Et si les quatre obsédés, dont Joe « Spyder » Lester en remplacement du démissionnaire Lexxi Foxxx, retrouvent de la sève sur les brefs "One Pump Chump" et "Sleeping On The Rollaway", la vigueur de ces quickies ne parvient pas à faire oublier un manque d’inventivité qui les rend anecdotiques.


Un album de plus. Sur On the Prowl, les quinquagénaires de Steel Panther font exactement et une fois de plus ce qui est imaginable de leur part, ce heavy glam qu’ils ont initié à la fin des années 2000 et resservent à l’envi. Jamais indignes (musicalement parlant, du moins) mais jamais transcendantes non plus, les chansons préformatées des Californiens sont manifestement destinées aux fans. S’il est compréhensible que le quatuor préserve la recette qui a établi son succès, celle-ci a désormais le goût de restes qui perdent leur saveur à force d’être réassaisonnés. Certain(e) risquent d’avoir les dents du fond qui baignent.



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