CHRONIQUE PAR ...
Lotus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
9/20
LINE UP
-Scott Lewis
(chant)
-Cory Arford
(guitare)
-Jordan Lockerey
(guitare)
-Fred Calderon
(basse)
-Shawn Cameron
(batterie)
TRACKLIST
1) Salvation Is Dead
2) Dark Days
3) Condemned To Decay
4) Die Without Hope
5) Hatred And Slaughter
6) Dragged Into The Grave
7) Rotten Souls
8) Lost Words
9) Reflection Of The Forgotten
10) Where The Lights Dies
DISCOGRAPHIE
Le Deathcore part en sucette mes amis… La plupart des « vieux » groupes troquent leur deathcore déjà vu pour de la nouveauté : chant clair, clavier, etc… Carnifex fait parti de ses pionniers mais a décidé de rester trve, croyant sortir du coup de la masse, la démarche n’est pas si bête en y réfléchissant bien ! Mais c’est raté.
Pitié. C’est votre 5ème album les mecs ! Hé ho ?! Le changement c’est pour quand ? Et l’inventivité c’est en option ? Arrêtez s’il vous plait de nous ressortir EXACTEMENT la même recette à chaque fois ! Le dicton affirme pourtant qu’on ne change pas une recette qui marche, c’est très juste mais rien n’empêche d’améliorer cette même mixture pour se sentir mieux et un peu moins s’emmerder en live non ? Non, Carnifex nous ressort pour la 5ème fois la même chose, c’est ouf, ils ont vraiment du culot tout plein ! C’est vraiment dommage parce qu’ils ont du potentiel mais ils préfèrent se reposer sur leurs acquis, quelle erreur… Le fan écervelé criera au nouveau chef d’œuvre : « Waouh c’est trop violent, les moshparts elles tuent sa mère et Scott il a une voix qui démonte trop ! Et puis les paroles elles sont trop vraies et trop violentes, wesh ! », Désolé de vouloir casser l’ambiance les gars, mais vous pouvez intégrer les sons dans le 2ème voire le 1er ou même le 4ème album, tout le monde n’y verra que du feu tellement les ressemblances sont flagrantes. N’y voyez pas là un avis rageur, seulement la vérité et rien que la vérité.
Des riffs à vous enlever quelques cervicales, une voix sublime et grasse à souhait avouons-le, des blasts beats accompagnés de chant aigus et des moshparts lentes et pesantes, voilà ce à quoi vous aurez droit, et le plus drôle c’est que cela s’applique également à tout leurs précédents albums… En soi, l’album n’est pas si dégueulasse en fait, "Die Without Hope" et ses lignes de guitares dédiées au headbang, "Dragged Into The Grave" et ses lignes de guitares dédiées au headbang ou même "Salvation Is Dead" et son intro électro miteuse et ses lignes de guitares dédiées au headbang ! Quelle diversité, c’est trop cool ! A vrai dire le groupe n’est pas resté trve à 100% vu qu’il intègre des éléments électro et même du piano et des violons (très beurk, qu’on se le dise). Le tout sonne très « evil » et brutal, mais c’est si prévisible que c’est tout simplement mort… Le premier était cool, le second ça va, et ensuite c’est l’encéphalogramme plat, plus rien… Pourtant le groupe déboite en live, c’est un vrai carnage, Scott est très imposant et son organe vocal fait tout simplement partie des meilleurs de la scène… Ce n’est malheureusement pas suffisant.
Après un Until I Feel Nothing, qui laissa les plus sages d’entre nous, de marbre, Le groupe ricain revient cette année avec un nouvel exemplaire de l’album précédent, lui même exemplaire de l’album précédent et ainsi de suite… Il est grand temps de vous réveiller les gars, les blasts et les moshparts incessantes ça ne fait plus trembler personne…