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CHRONIQUE PAR ...

120
Bixl3r
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Neil Fallon
(chant+guitare)

-Tim Sult
(guitare)

-Dan Maines
(basse)

-Jean-Paul Gaster
(batterie)

TRACKLIST

1) The Incomparable Mr. Flannery
2) Burning Beard
3) Gullah
4) Mice And Gods
5) Pulaski Skyway
6) Never Be Moved
7) 10001110101
8) Small Upsetters
9) Circus Maximus
10) Tripping the Alarm
11) 10,000 Witnesses
12) Land of Pleasant Living
13) Gravel Road
14) Who's Been Talking?
15) Slow Hole to China


DISCOGRAPHIE


Clutch - Robot Hive / Exodus
(2005) - stoner Groovy - Label : DRT Entertainment



Si Blast Tyrant avait de furieux relents de sueur, d’alcool fort et de foutre, et était la bande son idéale de rixes de bars, qu’en est-il de son successeur? Au lieu de nous resservir la même bière, Clutch change le fût et sort l’album des lendemains difficiles, celui où l’on a la gueule de bois, les gencives qui baignent et l’heure est à compter les bleus et bosses avec les copains en se disant « on remet ça quand? » . Inutile de s’inquiéter, le ton est adoucit, certes, mais au profit d’un groove imparable, maîtrisé par un groupe choisissant d’ajouter des claviers à son stoner. Et si cela peut vous faire dresser le sourcil gauche de scepticisme, sachez que vous allez très vite bouger de la tête, vissé dans un transat’ à glandouiller un week-end d’été, le pastis à la main, les copains préparant le barbec’.

Clutch, c’est un peu un vieux pote qu’on n’a pas vu depuis un sacré bout de temps, ou un super plan cul fidèle qu’on rappelle à l’occasion, rien n’a vraiment changé malgré les années d’éloignement, le contact est toujours le même, sincère, sans prise de tête. Mid tempo dans son ensemble, Robot Hive/Exodus met un certain temps à démarrer. Loin d’être parfait, l’album est assumé jusqu’au bout des cordes vocales d’un Neil Fallon toujours aussi bon, et d’une section rythmique irréprochable. Le groove est omniprésent, la basse et la batterie sont au front avec le clavier en back-up pour rendre cet album terriblement attachant.
"The Incomparable Mr. Flannery" ouvre les hostilités, un bon titre, le son est chaleureux, on a l’impression d’être proche du groupe et dès "Mice And Gods", l’album démarre en 3ème, enchaîne les titres groovy pour ne s’arrêter qu’une petite heure plus tard. "Pulaski Skyway" nous récupère avec un riff bien senti, le ton est donné, Neil est votre commandant de bord dans ce trip bluesy-funky-groovy-n roll! "Never Be Moved", morceau taillé dans un cuir rugueux, un peu comme un béton laissé brut, avec les traces du coffrage, raffiné, sans fioritures. Le clavier s’harmonise incroyablement avec le couple basse, batterie, puis survient un titanesque "10001110101", où Neil enfonce le clou, met tout le monde d’accord sur le refrain avec sa voix de stentor, tel un prêcheur new wave du stoner.


"10,000 Witnesses" finit de convaincre, s’il y avait besoin, les plus indécis. Le clavier pose sa nappe duveteuse suivi d’une guitare taquine. Clutch maîtrise son sujet, et se fait plaisir. Ces mecs s’en donnent à cœur joie pour faire passer à l’auditeur un bon moment. On retrouve leur côté bluesy sur les trois derniers titres qui viennent clore l’album et teaser la direction de leur prochain album From Beale Street To Oblivion. Robot/Hive Exodus est l’album à sortir en vacances, ou quand on a un coup de mou, ça fout la patate, c’est bien construit, un bon compagnon de route. Et si certains titres sont plus dispensables que d’autres (sur 15 morceaux, difficile de faire un sans faute!), on leur pardonne, « peu importe le flacon tant qu’on a l’ivresse », hips! Je reprendrai bien un verre...


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