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CHRONIQUE PAR ...

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Tabris
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Tim Narducci
(chant)

-Craig Locicero
(guitare)

-Anthony Traslavina
(guitare)

-Chris "Cornbread" Lombardo
(basse)

-Brad Barth
(clavier)

-Ron Redeen
(batterie)

TRACKLIST

1)Dropping like Flies
2)Hold me Up to the Sky
3)Exit 63

4)Blackmoon Morning
5)Drugs and Alcohol
6)Dealer
7)Lovers Leap
8)Tomorrow's Dream
9)Freedom
10)I Lay Low (bonus track)
11)Low Country Girl (bonus track)


DISCOGRAPHIE

Freedom (2012)

SpiralArms - Freedom
(2012) - rock heavy metal hard rock - Label : SPV



San Fransisco, Bay Area ! Vous entendez peut être Otis Redding chanter "Sitting on the Dock of the Bay" ? Mais non vous n’y êtes pas ! Le San Fransico Sound alors peut être, genre Jefferson Airplane, Greatfull Dead ? Pas encore. Allez, prennez une bière et asseyez vous un instant aux côtés des deux compères que sont Tim Narducci et Craig Locicero. Les héros de notre petite histoire, sont de vieux amis, nourris naguère à la petite cuillère de grands classiques que sont Led Zepplin, Judas Priest, Metallica, AC/DC ... vous avez compris l’état d’esprit ! Ces deux là, à quinze ans, ne rêvaient pas de « l’or » californien, mais tout pétris de hard rock et de heavy metal qu’ils étaient, ils voulaient tout bonnement révolutionner le son « rock ». Allez, la modestie ne rime pas avec la musique, nous ne le savons que trop bien !
 
Tim Narducci et Craig Locicero, ont débuté leur carrière en suivant tout d’abord des chemins différents : le premier au sein du groupe de hard rock Systematic, le second via Manmadegod (classic rock et hard rock). Ce n’est qu’en 2004 qu’ils reprennent contact. Tim Narducci d’ailleurs reconnait que la musique de Manmadegod a allumé en lui une sorte d’étincelle qui l’a poussé en avant, pour faire quelque chose de différent. De là, forts de leurs expériences passées et de leurs succès, et sur les cendres de leurs groupes respectifs, ils ont donné naissance à Spiralarms. Mais à ne pas s’y tromper, le son recherché, l’identité voulue, est différente des groupes défunts. Et l’accueil est plutôt enthousiaste. On vante volontiers leur modernité et leur fraîcheur, et un Georg Schröder de Steamhammer ne tarit ainsi pas d’éloges à leur propos lorsqu’il se déclare  empressé de libérer ce qu’il proclame comme étant un « monstre rock » ! Le « monstre » dont il est question est Freedom, le second album du groupe. Spiralarms, fort d’une bonne expérience de la scène, se targue à cette occasion d’avoir d’ores et déjà trouvé ses marques : un son autoproclamé comme « sale », un ton sombre, gras, des guitares froides, des riffs lourds, une rythmique pesante. D’ailleurs, l’album en lui même se veut un hommage aux grands moments de rock « classique », teinté heavy, où l’on reconnait ses caractéristiques. Les compositions se délivrent à nous avec fluidité et cohérence, offrant nombre de repères à nos oreilles nostalgiques, mais sans susciter pour autant de lassitude, car le tout est agréablement ponctué de touches personnelles surprenantes.
Force est de constater que le groupe se montre capable de livrer un rock mélodique et d’une grande honnêteté, propre à nous séduire. D’emblée, "Dropping Like Flies" introduit l’album en puissance  avec ses riffs ravageurs, un solo furieux et une voix passionnée. On part d’un rock lourd à l’inspiration de Black Sabbath. Et d’ailleurs, le titre "Tomorrow Dream", reprise de belle facture, est là pour l’attester. L’aura d’un Deep Purple ou d’un Led Zepplin n’est pas loin non plus, ne serait-ce que dans les solos de guitare ou plus encore l’évocateur jeu de clavier d’un "Hold me Up to the Sky", un rien psychédélique. Les amateurs de classiques apprécierons par ailleurs les ballades que sont "Freedom", typée hard rock ou encore "Lovers Leap", à la guitare acoustique et tout simplement délicieuse. L’ensemble est cependant agrémenté de cette empreinte toute personnelle qui le détache de la simple révérence au passé. Et le clavier joue en ce sens un rôle prépondérant. Ainsi, on ne peut qu’être très surpris par ce solo aux accents bluesy qui intervient soudain au beau milieu du percutant "Dropping Like Flies", à vous donner la chair de poule. Ou encore lorsque ce même clavier est doublé d’une talkbox dans l’accrocheur et mélodieux "Exit 63". Ce dernier morceau par ailleurs, n’est qu’un pur bonheur. Enfin, "Blackmoon Morning" met en parallèle  d’un côté les riffs épais et les percussions lourdes créant un climat oppressant et de l’autre, toujours ce clavier nonchalant, volubile mais cette fois, presque obsédant. Ce titre vous trottera indéfiniment dans la tête, alors prenez garde !

  « Seul celui qui a des idées personnelles est capable de rendre hommage aux idées d’autrui ». Et c’est bien là tout le dessein de Freedom. On se plait à l’écoute de cet album, qui saluant d’un beau coup de chapeau nos bon classiques, ne tombe pas pour autant dans le désuet ou la pâle copie. Énergique, voire parfois tout bonnement endiablée, authentique, mais justement teintée groovy et d’une note d’originalité, la musique est ici surtout toujours saisissante. Freedom est sans conteste à consommer sans aucune modération.
 



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