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CHRONIQUE PAR ...

101
Dommedag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Dave Jason
(tout)

TRACKLIST

1) In Brennenden Himmeln
2) Der Untergang
3) Auf In Den Kampf
4) Der Fährmann
5) Hymne Für Den Tod
6) Feuer Mit Feuer
7) Psycho-path
8) Grenzenlos
9) Rache
10) Im Schatten Des Todes
11) Drachen Über Eden
12) Schwarze Sonne
13) Krähenzeit

DISCOGRAPHIE


Schwarzer Engel - In Brennenden Himmeln
(2013) - indus metal typé Neue Deutsche Härte - Label : Massacre Records



Quand j’ai chroniqué le single Schwarze Sonne, je ne me doutais pas encore que c’était là un fourbe guet-apens tendu par l’ami Kroboy pour m’attribuer sournoisement un album entier derrière. Pas que ce single ait été très mauvais, mais il distillait juste une formule vue, revue, et rerevue. Et qui en plus est un peu passée de mode, c’est pas Swagg ça. A la vue de la longueur de l’album, presque une heure, je ne fus pas rassuré, et pourtant…

Les groupes comme Schwarzer Engel, qui empruntent beaucoup à la Neue Deutsche Härte, et plus particulièrement à Rammstein (les chœurs sont TRES proches du chant de Till Lindermann), ont souvent le défaut de ne pas tenir sur la durée. Le genre se gave en effet de tubes, et les chansons moyennes provoquent directement l’ennui, et sont zappées incontinent. Le personnage tenant les ficelles de Schwarzer Engel arrive cependant à éviter assez miraculeusement de provoquer un ennui mortel, et une base qualitative se maintient tout du long. Et pourtant, ce n’était pas gagné, puisqu’un morceau typique de Schwarzer Engel est plus difficile à écrire qu’à retenir. Emaillées de nombreux arrangements symphoniques ("Auf In Den Kampf", "Schwarze Sonne") ou électroniques ("Der Fährman", "Psycho-Path"), les morceaux restent pourtant d’une simplicité typique.
Ces arrangements ne servent qu’à apporter des variations, bienvenues sur un album de cette longueur. A remarquer aussi, l’amour que porte le multi-instrumentaliste aux leads, et celles-ci le lui rendent bien. Dans le ton des chansons, simples donc, elles ajoutent à l’accroche générale. Dans "Der Fährman" ou "Rache" notamment, sur un refrain bien envoyé. Contrairement à la plupart des formations du genre, le musicien se fend aussi de solos, bien écrits, qui apportent un indéniable plus à l’album, à l’exemple de celui de "Der Untergang". Et au milieu des riffs passe-partout, ce n’est pas plus mal. Ceux-ci soutiennent davantage le chant et les divers instruments qui l’accompagnent que le contraire. Le principal intérêt de la guitare se résumera donc aux mélodies précitées. Arrivé au septième morceau, on n’est pas encore lassés, c’est plutôt un bon signe, pour l’instant. Et pourtant, la surprise est déjà de taille, lorsqu’on s’attendait à un énième clone sans intérêt de Marrstein.
Cependant, on peut notifier quelques passages grinçants au chant, comme le couplet de "Feuer Mit Feuer", pas très agréable. Principalement parce que le maître-à-penser local essaye de se faire plus méchant qu’il ne l’est. En revanche, le refrain en voix black, rappelant celle d’Helmut de Belphegor, martial à souhait, est appréciable. Il arrive que les compositions de Schwarzer Engel recèlent des éléments qui les rendent plus violentes que la plupart des autres formations. Ces blast-beat sur "Drachen Über Eden", avec ces trémolos typés black metal, par exemple ? Ou le chant extrême cité plus haut ? Bref, au final, la variété est apportée de manière diverse, et rend plus facile une écoute qui aurait pu avoir la dimension des purges du parti communiste moscovite sous Staline. Il y a bien le malvenu "Im Schatten Des Todes", souffrant de lourdeurs à attribuer à la tentative de faire un morceau pompeux, ou le refrain de "Drachen Über Eden", assez plat, mais sur cette durée, c’était à prévoir.


Un bilan assez exceptionnel pour ce que je prévoyais être une purge difficile à supporter. Enfin, exceptionnel de façon relative, les titres sont efficaces, se retiennent facilement, mais résistent assez mal à l’écoute répétée, et lasseront rapidement. Ceci, en sus du fait que le niveau d’originalité est proche de zéro, malgré des ajouts parfois innatendus. Et pourtant, ce n’était pas gagné.



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