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CHRONIQUE PAR ...

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S1phonique
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Shawter 
(chant) 

-Yves Terzibachian
(guitare) 

-Werther 
(basse) 

-Francky Costanza 
(batterie)

TRACKLIST

1)When Winter…
2)The Realm Black 
3)I, Reptile 
4)Yes, We Die

5)Kiss Me, Kraken 
6)Nevada 
7)The Great Wonder 
8)The Day After the Apocalypse
9)Son of a Ghost 
10)Oblivion Is for the Living 
11)By the Sword 


DISCOGRAPHIE


Dagoba - Post Mortem Nihil Est
(2013) - death metal Power Industrialo Death qui déchire - Label : Verycords



Avec le départ de Izakar et trois ans (déjà) depuis la sortie de Poseidon, on pouvait se poser de nombreuses questions sur le nouvel opus de Dagoba : Post Mortem Nihil Est. Force est de constater à l'écoute de ce dernier que Shawter (et tout le groupe) semble libéré et nous offre une galette bien fourrée au groove et à la puissance bien dans la veine attendue. 50 minutes qui annoncent du « tout bon pour l'avenir ».

Dès l'intro de l'album on ressent bien un son pêchu et parfaitement lissé. D'ailleurs le premier morceau est énorme et on l'imagine déjà en concert (Ndlr: lire l'interview de Shawter dans les Eternels à ce sujet). En effet "When Winter…" éclate d’entrée et pose le registre de l’album : grosse voix / grosse batterie (ha la double !) /gros riff, passages au chant clair plutôt bien sentis et le tout sur une ambiance très travaillée et pesante. Comme toujours, on entend moins la basse mais les efforts de production équilibrent vraiment le tout. L’impression est confirmée avec le deuxième morceau "The Realm Black" et ensuite par "I,Reptile" –au riff qui sent bon le mosh pit. Avec ces trois premiers morceaux on ne peut s’empêcher de se dire : « Pu**** ! ! ». Si toutes les discussions de comptoirs sur le son et les choix de production des précédents albums n’auront pas empêché Dagoba de tourner et de donner une autre dimension des compositions sur scène, le début de l’album donne de suite envie de voir tout cela en vrai !

Mais attention je vois déjà les blasés à la répartie automatisée me répondre « plan pré mâché et compos attendues », à cela je réponds que  les titres ne sont pas des petites « composettes » de 3:30 et on se surprend à ne pas voir les plus de 6 minutes de "The Realm Black" ou les 4 :30 et  5 minutes des morceaux suivants. D’ailleurs "Yes We Die" confirme le début de l’album et emporte l’auditeur définitivement avec cette « power compo poussante » sur le riff jusqu’à la fin du morceau. "Kiss Me Kraken", même s'il s'agit peut-être du morceau le plus conventionnel dans l’approche, enfonce le clou et libère la batterie de Francky Costanza qui nous rappelle qu’il n’y a pas que dans les Landes que les batteurs sont doués de la baguette.  Nous voilà déjà à la moitié de l’album et l’interlude musicale "Nevada" laisse les émotions mijoter avant de repartir en trombe sur un morceau Indus/électro et une intro généralissime encore à mon sens purement taillée pour du live.

"The Day After the Apocalypse" et  "Son of a ghost" apportent des riffs plus « thrashisés » mais "Oblivion is for the living" et "By the Sword" finissent d’achever un album puissant et très énergique. Les growls et autres « braillements » de Shawter donnent vraiment impression que Dagoba purifie ses passions au travers de cet album. Comme s’ils n’avaient plus osé ou plus envie de montrer leur savoir faire, leur fougue et toutes ces qualités de leur début sur les derniers opus. Finalement on écoute l’album puis le réécoute et voilà que les mélodies et refrain restent en tête jusqu’à ce qu'on redemande notre dose vitale.Après tout si après la mort il n’y a rien autant se farcir une bande son de vie plaisante en espérant finir le plus tard possible comme le personnage de l’artwork ! Les précédents opus ont toujours soufferts de la critique au niveau de la production notamment : après 11 chansons on a envie de croire que cette page est tournée.


On pourrait facilement conclure que Dagoba s’est enfin libéré ou est de retour ou tout ce genre de palabres oiseuses.
J’aurai plutôt envie de dire que Dagoba vient de pondre un excellent album qui a mon sens est le meilleur de leur discographie et que ces 4 « bonzommes » ne comptent pas s’arrêter là. C’est tout le mal qu’on leur souhaite avant la mort. Après il sera trop tard. Aussi cher lecteur, ne perds pas de temps, deviens auditeur du dernier Dagoba et en joie tu seras... Ad vitam eternam !






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