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CHRONIQUE PAR ...

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Bigduff
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 14.5/20

LINE UP

-Danko Jones
(guitare+chant)

-Damon Richardson
(batterie)

-John Calabrese
(basse)

TRACKLIST

1)Forget My Name
2)Dance
3)I Love Living In The City
4)I Want You
5)Heartbreak's A Blessing
6)Wait A Minute
7)Strut
8)Home To Hell
9)Hot Damn Woman
10)The Cross
11)Love Travel
12)We Sweat Blood

DISCOGRAPHIE

We Sweat Blood (2003)
B-Sides (2009)
Below The Belt (2010)

Danko Jones - We Sweat Blood
(2003) - rock - Label : Bad Taste



Qu’on soit bien d’accord : je m’intéresse autant au rock en général qu’à la philosophie analytique de nos chers historiens anglais. Pas parce que j’en ai fait le serment à un camarade du Viêt-Nam sur le point de trépasser, ou par idéologie politique, mais simplement parce que je n’y trouve pas la dose d’adrénaline et de testostérone indispensable au bon fonctionnement de mon organisme. C’est vrai, ces considérations biologiques constituent une bien piètre excuse, et de toute évidence je n’en ai plus besoin aujourd’hui, car j’ai craqué… J’ai craqué pour la dernière galette du père Jones et de ses deux compères. We Sweat Blood çà s’appelle… Un pur concentré de rock couillu, direct et sans fioritures. Mais attention, pas de quoi chopper une migraine après une journée de boulot, non, rien que des morceaux taillés pour faire bouger petits et grands. Explications…

Franchement, rien ne me destinait à acquérir la chose. J’aurais pu passer cent fois devant le rayon pop/rock de la Fnac sans lui accorder ne serait-ce qu’un regard. Seulement il y a cette pochette, une gratte, une main qui saigne, et ce titre : We Sweat Blood. Mais il y a surtout ces échos entendus un peu partout, du pote de bahut aux sources les exotiques comme le site de MCM France, en passant par la propagande de Rock Hard et les cris de joie de l’oncle canadien (le Canada est, vous l’avez compris, le pays d’origine de Danko Jones). Tout le monde s’accorde à reconnaître les vertus hautement énergétiques du power-trio d’outre-Atlantique. Et il faut bien reconnaître qu’il y a comme un fond de vérité dans tout çà.

Danko Jones c’est du rock simple, très simple. Pas de shred, pas de démonstrations techniques… N’y cherchez pas non plus le moindre semblant de structure alambiquée, de compo à tiroirs et de consonances progressives. Ici, on prend sa gratte, on branche l’ampli, et on balance. Un morceau, çà fait deux minutes, voire trois maximum… bref rien qui prête à une écoute réfléchie... Car contrairement à son prédécesseur, Born A Lion, qui était tout aussi musclé, We Sweat Blood est groovy, catchy, tout ce que vous voulez, du moment que vous comprenez à quel point çà fait taper du pied, et à quel point çà vous vide le cerveau! Cà riffe sévère, sans complexes… La gratte donne le ton, la session rythmique pose le socle, un socle bien massif, mais qui balance furieusement ! A ce petit jeu là, le batteur, Damon Richardson, est sacrément doué. Vous m’écouterez un p’tit "Heartbreak’s A Blessing" pour vous en rendre bien compte.

Et tant qu’on parle de morceaux, comment ne pas évoquer "Dance" et son gros beat d’intro ? Attention, un vrai beat techno du samedi soir ! Le « pou tchi pou tchi » qui a décérébré tant de jeunes générations. Seulement là, mélangé au groove label « Danko Jones », çà tue, tout simplement. Et fatalement, on finit par remuer comme un couillon, tout seul devant sa chaîne. Cà parle d’une fille qui danse tiens. C’est beau la simplicité ! Les plus nerveux d’entre nous ne manqueront pas, eux, de remarquer le furieux "The Cross", qui évoque en des mots tout aussi simples et directs que sa « mélodie » (si toutefois il y a quelque chose de mélodique dans cette déferlante haineuse), les difficultés qu’a rencontré le groupe pour obtenir une promotion décente au Canada. Je vous laisse vous faire votre propre opinion là-dessus, mais je suis d’avis que Danko et son ancien label ne sont plus en très bons termes.


Comprenez le bien, cet album ne sera pas votre album de chevet. Vous ne l’écouterez pas sous votre couette en gloussant de plaisir, en fantasmant sur un solo, ou en vous émerveillant de la beauté des chœurs et des orchestrations. Non. Cet album, vous l’écouterez dans le métro en vous foutant de la gueule des cadres à triste mine. Vous le passerez dans une soirée pour lui donner un peu de jus, ou vous l’écouterez tout simplement sur un coup de tête, parce que le heavy mélodique et les dragons, çà va bien deux minutes.


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