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CHRONIQUE PAR ...

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Cedric
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 9/20

LINE UP


TRACKLIST

1) Never Look Back
2) March Of The Dead
3) Warface
4) Hold On
5) Blood
6) Steeped In Pain
7) 10 Bullets
8) Feeling Cold
9) My Halo
10) Hit List
11) In Death
12) Give Me Strength

DISCOGRAPHIE

Warface (2012)

Def Con One - Warface
(2012) - hardcore neo power putassier - Label : Scarlet Records



À l'Ecole des Chroniqueurs des Éternels, la première chose qu'on nous apprend, c'est L'Argumentation. C'est un truc tout bête qui permet de rendre votre avis moins attaquable qu'un, par exemple, « cet album, c'est de la merde ». Si si, essayez, c'est imparable. Aujourd’hui, nous allons tester « L’Argumentation » en prenant comme sujet d’étude ce Warface, de Def-Con-One.

Ce qui est délicat, c'est de trouver l'argumentaire qui va bien. Pour, critiquer, argumenter, chroniquer, il faut savoir de quoi on parle, et dans le cadre de ce Warface, c'est là que ça se corse. Bah oui : pour connaître, faut écouter, pour écouter, faut endurer. Alors, le premier truc à dire, c'est que l’ancien batteur de Venom est à l’origine de ce méfait. Et à la limite on s’en contrefout. Le seconde c’est qu’une écoute, une seule, permet de resituer ET le groupe ET la musique qu’ils présentent : entre du Slipknot, premier cru, du Hatebreed sous anxiolytiques, et du Pantera époque Vulgar Display Of Power, Def-Con-One peine à nous proposer un chouilla d’originalité.
Le troisième truc à dire, c'est que, si, dans le cas où vous tiendriez le marathon qu'est ce truc, vous restez incapable de lister tous les morceaux dans l'ordre, ce sera une preuve que vous vous êtes endormis en chemin. Et ça, c'est guère bon pour une bonne argumentation. Avons-nous déjà vu des députés s'endormir à l'Assemblée Nationale ? Non, ça se saurait. Là c'est pareil : vous avez zappé un titre ? Vous êtes bons pour le rattrapage, et ce malgré la petite voix de lutin fou qui répète à l'envie "Never look back" etc. Merde, si vous n’avez pas compris que son père lui a dit de ne jamais regarder en arrière, vous êtes des billes, c’est tout. Et c’est pas le coup des bottes à la "Metal Milita" qui introduit "March Of The Dead" (répété six fois avant le premier riff), qui va aller dans votre sens. Pour zapper le fait que le premier titre s’appelle Machin, que le second s’appelle Truc et le cinquième Choucroute, faut être con. Juste con. Pardon.
Le quatrième truc à dire, c'est que, dans notre malheur, on a du pot : on aurait pu se farcir les oreilles d'un vieux grind pourri joué pas une bande de kangourous mongols en mal de viande de koalas. Et c'est pas le cas ! La musique de Def-Con-One est exécutée par un groupe maîtrisant ses instruments (de torture, dans leur cas) et ne voyant que quelques ombres entacher leur parcours pourtant flamboyant comme la trainée d'une Comète de Cédric. À savoir un son de cymbales parfois étrange, un chant clair irritant et juvénile (mais juvabien), des paroles se battant la première place entre la température anale du crocodile du Nil et le 0 degré Kelvin, et des structures éprouvées moult fois par de meilleurs compositeurs. La formule est à la fois réchauffée et périmée. Champignons, mousse à la surface, tout ça.
Même les quelques soli pourraient faire penser à un Dimebag revenu des morts, sans ses doigts, ni l’inspiration. Cessons le pillage… Ici nous parlons d'un power thrash sautillant aux accents hardcore syncopé. Le chant clair est vaguement nasillard, le chant hurlé vaguement à la Anselmo, il y a bien quelques passages sympas mais ils sont courts (le petit pont sur "Blood") et peu nombreux. Pour le reste c'est du frontal de chez frontal. Du déjà-vu de chez déjà-vu. Quelque chose d’ultra formaté et de pas inventif pour deux sous, comme tant de sorties ces derniers temps. Il faudrait réfléchir à ce que va devenir le « Metal » dans ces dix prochaines années, vu le peu de groupes qui se sortent les coudes du cul. Mais c’est un sujet qui ne collerait pas avec CETTE musique. Allez, prenez une gorgée de Jack, comme de bons bourrins que vous êtes, remuez la tête, éjaculez sur cette galette vide de vie, faites vivre des « artistes » qui bouffent des parts de marché à Mastodon, à Hypno5e, à Leprous, à Gojira etc…


Voilà votre ordonnance, un poil honteuse n’est-ce pas ? Mais on s’en tape, la Sécu rembourse tout. Donc « Album Générique 500mg », en prise unique renouvelable tous les ans si vous avez prévu de faire des travaux dans votre jardin. Choper le Chiantanose à votre âge, ce serait dommage. Ça fait 28 euros. Et allez bien vous faire foutre si vous achetez ce truc putassier, facile et honteusement pillard de bons sons qui ont bercés nos douces années. Def-Con-One, like my father said : « Fuck Off ». Mais alors vraiment, « FUCK OFF », tu vois ?


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