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CHRONIQUE PAR ...

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Wrathchild
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Pete Ahohen
(chant + guitare)

-Pekka Kolivuori
(guitare)

-Jukka Jokikokko
(basse)

-Jussi Ontero
(batterie+claviers)


TRACKLIST

1) Eternal Flame
2) In The Fires Of My Self-Made Hell
3) In The Night
4) The Ignitor
5) Silent Scream
6) Heaven Is Hell
7) Losing Sleep
8) Demon Inside Of You
9) Everdream
10) Lost Tribe
11) Holier Than Thou

DISCOGRAPHIE


Burning Point - The Ignitor
(2012) - heavy metal confus - Label : Scarlet Records



Groupe finlandais créé en 1999, ils débarquent maintenant sur le label italien, Scarlet Records, afin de sortir leur cinquième album intitulé The Ignitor et qui est censé mettre le feu - jeu de mot vilain. Alors ? Vont-ils y arriver ? Oui, et non. Burning Point présentant au monde deux visages, et deux assez différents.

L'album sort des starting-blocks avec le feu aux poudres et ouvre la salve avec "Eternal Flame". Le groupe n'invente rien, c'est vrai, ils ne sont pas les premiers à engager l'auditeur avec un cri puissant dès les premières notes mais ils s'en sortent de façon honorable, livrant une musique très euro-metal aux renforts de double-caisse et de notes volant le long des manches de guitares. Assez proche du speed d'un Helloween - dont les soli et le break - ce titre offre une très bonne entrée en matière. Le metal de Burning Point reste assez classique, "Heaven Is Hell" est fortement orienté vers les années 80. Ce qui parfois n'est pas une si mauvaise chose. On notera quelques notes ici et là rappelant King Diamond. Mais les musiciens veulent aussi ancrer leur metal dans l'heure actuelle, avec un son plus moderne. "In The Fires Of My Self-Made Hell" rappelle quelque peu Halford époque Crucible. Et après une traversée du désert avec "Heaven Is Hell" comme oasis, le groupe revient à l'image et au son présents sur les deux morceaux d'ouverture pour finir avec "Holier Than Thou."
Mais le désert, alors ? Eh bien pour tout yin, il y a un yang. Et dans le cas du metal assez speed, ce dernier est ... un peu tout le reste. Et le reste, c'est bien ce que Burning Point essaie de nous faire avaler, en commençant avec "In The Night" au tempo ralenti et aux claviers qui s'approprient le premier plan. Il y reste une étincelle de metal qui disparait au moment du refrain très hair-metal popisant à faire hérisser les poils du dos ! Burning Point a délaissé Helloween pour se faire des papounes avec Dokken ! Et tout cela empire avec la plupart des autres titres. Les claviers de "The Ignitor" qui veulent se faire menaçants ou la power-ballade désuète "Silent Scream" à laquelle toute personne en pleine possession des ses moyens lui préférera le morceau de Halford - et pas seulement parce que le Metal God en a plus d'un, de ces cris silencieux. Non, la chanson de Burning Point étant un poil pâlichonne. "Losing Sleep" rappelle un Queensryche des moins inspirés et ancré dans des claviers pour un morceau pataud et des paroles cul-cul-la-praline. L'auditeur perd patience. Cette deuxième facette de Burning Point nous renvoie dans la deuxième moitié des années 80 où certains groupes gentillets voulaient jouer aux durs... Mais voilà, pour être un vrai, un dur, il faut plus qu'un tatouage !


Burning Point semble confus. Ils ont le cul assis sur deux chaises et veulent nous faire croire que c'est confortable. Qu'ils sont capables de passer de l'âne au cochon. Il plâne un certain doute sur cette affirmation. Quoi qu'il en soit, le résultat a le goût du réchauffé, et ce à deux températures différentes ! 


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