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CHRONIQUE PAR ...

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Althor
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Tony Kakko
(chant)

-Elias Viljanen
(guitare)

-Henrik Klingenberg
(claviers)

-Marko Paasikoski
(basse)

-Tommy Portimo
(batterie)


TRACKLIST

1) Only The Broken Hearts (Make You Beautiful)
2) Shitload O' Money
3) Losing My Insanity
4) Somewhere Close To You
5) I Have A Right
6) Alone In Heaven
7) The Day
8) Cinderblox
9) Don't Be Mean
10) Wildfire Part II - One With The Mountain
11) Wildfire Part III - Wildfire Town Population 0
12) Tonight I Dance Alone (bonus)

DISCOGRAPHIE


Sonata Arctica - Stones Grow Her Name
(2012) - heavy metal power mélodique - Label : Nuclear Blast



Leur line-up stabilisé, les Finlandais ont trouvé leur rythme de croisière et sortent en ce printemps leur septième opus. Personne ne viendra nier ce fait : à partir de Reckoning Night, Sonata Arctica ne sera plus jamais le même groupe. Fini les tubes « speedesques » et place aux structures évolutives et complexes au possible. Chacun le sait, ce concept fut poussé à son maximum sur Unia. The Days of Grays continua sur cette lancée avec néanmoins des guitares en retrait et l'ajout de touches symphoniques. Le groupe se voulant être en constante évolution, et c’est tout à leur honneur, on peut se demander à juste titre de quel bois va être fait ce Stones Grow Her Names.

Le groupe nous a prévenu : le propos se veut plus direct et donc nettement moins alambiqué que sur les albums précédents. Un coup d’œil sur la durée des morceaux suffit à confirmer ce changement. Pour autant, cela ne veut en aucun cas vouloir dire un retour à leurs débuts speed. Le single "I Have a Right" avait déjà donné le ton et même suscité bon nombre de craintes avec ses sonorités pop et sa redondance hallucinante. En effet, les mêmes paroles sont répétées sept fois, seule la partie narrée apporte un peu de profondeur mais ça reste bien pauvre dans l’ensemble. Et ça ne s’arrête pas là, car durant la première moitié de la galette, les pistes défilent sans susciter de réelle passion. Tour à tour on enchaîne des titres sans saveurs particulières ("Shitload O' Money" ou "Somewhere Close To You"), avec d’autres décevants ("Losing My Insanity", titre recyclé avec sa belle intro complètement hors sujet). Dans ce format-là seuls l’opener et la power ballade "Alone in Heaven" tirent leur épingle du jeu. Cette dernière, évite tout juste la redondance et permet de passer un moment agréable avec son refrain puissant et envoûtant.
"Only the Broken [...]" quant à lui, pourra parfaitement faire office de nouveau hit en live avec son refrain entêtant. Les choses continuent de s’améliorer avec "The Day", certainement la plus grosse réussite de l’album. Ici point de redite, place à une évolution constante sans aucune lourdeur. Un titre frais qui se révèle de plus en plus beau à chaque écoute. C’est l’évolution parfaite du groupe à laquelle on aurait pu s’attendre pour cet album. Malheureusement, l’aperçu s’arrête déjà là sans que le reste ne soit mauvais pour autant. Par exemple, "Cinderblox" figure au rayon des bonnes surprises. Ce morceau qui paraît relativement pénible au début avec son association incongrue de métal et de country finit par convaincre et se révéler très efficace. Il possède notamment un enchaînement de solo guitare/clavier qui rappelle de bons souvenirs. Une prise de risque payante qui apporte un peu de souffle. Par contre et pour ne pas changer, la ballade est loupée, à des lieux des émotions qu’on retrouvait sur les premiers albums. Kakko ne sait décidemment plus écrire de ballades correctes, l’apport du violon ne suffira pas à compenser ce manque d’inspiration.
Et chanceux que nous sommes Européens, nous sommes gratifiés d’un bonus totalement mou du genou : encore une ballade. Instrumentalement parlant, elle est plus intéressante mais toujours pas de quoi casser trois pattes à un canard. A parier que les Nippons seront dotés d’un bonus plus audacieux! Enfin, restent les deux titres fleuves qui se veulent être une suite du morceau "Wildfire" issu de Reckoning Night (textuellement uniquement). Si la "Part II" est très réussie avec son intro ambiance fête du village, ses belles mélodies et son chant varié, la "Part III" est légèrement en deçà. Ok ça envoie du lourd niveau riff, mais la structure est hachée et le tout manque de cohérence. Par rapport aux longs titres qui font partie de la discographie des Finnois, c’est décevant. Un mot enfin sur la production, elle reste massive et contribue toujours à renforcer l’identité construite depuis Unia. Le mix met en valeur à juste titre le chant très maîtrisé de Kakko ainsi que les guitares qui se veulent plus présentes. Les claviers sont légèrement moins en avant, et quant à la section rythmique, hormis quelques pistes où ça castagne sévère rien de bien spécial.


Autant être franc : Sonata Arctica déçoit avec Stones Grow Her Name, et peut-être pour la première fois ; cela dépendra si vous avez aimez ou non Unia. Ce que le groupe perd en richesse et en profondeur, il le gagne en efficacité... et encore. Ca fonctionnera peut-être davantage en live mais pour le moment chez soi, c’est frustrant. Il reste cependant de bons moments avec des titres phares, le retour des vrais solos qui rendent justice au talent du père Viljanen et un travail sur le chant toujours aussi louable. Mais ça ne fait pas vibrer et de la part d’un groupe de ce calibre, on est en droit d’en attendre plus et même beaucoup plus.


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