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CHRONIQUE PAR ...

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Dupinguez
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Timo Kotipelto
(chant)

-Timo Tolkki
(guitare)

-Jari Kainulainen
(basse)

-Jens Johansson
(claviers)

-Jorg Michael
(batterie)

TRACKLIST

1)Destiny
2)SOS
3)No Turning Back
4)4000 Rainy Nights
5)Rebel
6)Years Go By
7)Playing with Fire
8)Venus in the Morning
9)Anthem of the World

DISCOGRAPHIE

Fourth Dimension (1995)
Episode (1995)
Visions (1997)
Visions Of Europe (live) (1998)
Destiny (1998)
Infinite (2000)
Infinite (2000)
Polaris (2009)
Elysium (2011)
Nemesis (2013)
Survive (2022)

Stratovarius - Destiny



Installés depuis peu dans le peloton du heavy speed mélodique essentiellement grâce aux deux merveilles consécutives que sont Episode puis Visions et après avoir immortalisé le tout en offrant le témoignage live non moins réussi Visions of Europe, les finlandais étaient attendus au tournant pour cet album. Et pour cause, difficile de faire mieux ou au moins d'égaler la performance réalisée sur les albums sus-cités tant la barre a été placée haut. Alors, quid de ce Destiny? Confirmation, déception, surprise?

Après avoir contemplé la magnifique pochette de l'album (car on ne peut pas vraiment en dire autant des précédentes), insérons l'album dans le lecteur CD le plus proche, écartons les préjugés, les doutes, les craintes, fermons les yeux et écoutons... Une voix féminine aérienne vient immédiatement nous atterrir doucement dans les tympans pour les carresser, puis est ensuite bousculée par une entrée lourde et majestueuse de la plupart des instruments. Nouvelle accalmie. Ha, nous y sommes, mélodie de guitare, double pédale : c'est bien de metal dont nous parlons ici. Mais tout de même, quelle intro! Le sieur Tolkki n'a en rien perdu son talent pour faire voyager l'auditeur et met tout de suite les choses au clair en proposant d'entrée l'épique chanson éponyme qui rassurera tout de suite l'auditeur sur le niveau de qualité proposé ici.

Jetons maintenant un coup d'oeil à la durée de chaque plage. Tiens? Un autre pavé de dix minutes en fin d'album répondant au doux nom de "Anthem of the World". Par curiosité, allons y jeter une oreille, parce que jusque là, on a jamais été déçu par les finlandais lorsqu'ils s'essaient à cet exercice. Et là encore : intro grandiloquente, art du refrain indéniable, mélodies entrainantes, envolées néo-classiques, finish majestueux. Bref, du grand art. A l'école, il est souvent enseigné que pour bien réussir une dissertation, l'essentiel est d'avoir une bonne introduction et une bonne conclusion et que si c'est le cas, un contenu plus moyen passera plus facilement. La leçon a bien été retenue, excellent album, rien à redire, peut-être un peu plus de variété au niveau des durées aurait été la bienvenue, mais ne boudons pas notre plaisir. Ha mais non justement, il y a ce fameux contenu à analyser! Revenons donc là ou l'écoute logique s'était arrêtée.

Dans le désordre, le menu proposé est ici composé de : tubes, chansons speed, ballades ou power-ballades. Mais là ou le bât blesse, c'est que la qualité va malheureusement décroissante si l'on compare (et difficile de s'en empêcher) avec les deux fameuses galettes précédentes et les chansons sont « seulement » bonnes là où dans un exercice similaire, on avait le droit au moins à de l'excellent. Deux ballades et une power-ballade (ce qui est déjà beaucoup) qui, de bonne facture bien évidemment, ne surpassent pour autant pas les merveilles qui sont "Forever" ou autres "Season of Change", pour l'exemple. Et l'impression et la même pour les chansons speed, les mid-tempos, la faute à un manque de variété dans le discours, que ce soit à l'intérieur de l'album ou au regard de ce qu'à pu proposer le groupe par le passé. On regrettera également un Kotipelto un peu plus approximatif qu'à l'accoutumée et des paroles toujours aussi simplistes, domaine qui n'a jamais été le point fort des deux hommes chargés de leur ecriture, Tolkki et Kotipelto.


Mais ne nous méprenons pas, la musique proposée ici reste de haute volée, et le plaisir est toujours là. D'ailleurs, en y regardant de plus près, aucun réel moment faible n'est à déplorer. Dommage simplement que le niveau d'excellence affiché en ouverture et en clôture d'album ne soit pas maintenu tout au long de l'album et que l'évolution ne soit pas toujours au rendez-vous, auquel cas on aurait été en présence d'une troisième pierre à l'édifice des chefs-d'oeuvre de Stratovarius. Mais ce Destiny est tout de même un successeur plus qu'honorable dans lequel on prend grand plaisir à se replonger, et qui contient quelques pépites qui font que la déception est finalement bien faible.


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