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CHRONIQUE PAR ...

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[MäelströM]
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 9/20

LINE UP

-Timo Kotipelto
(chant)

-Timo Tolkki
(guitare)

-Jari Kainulainen
(basse)

-Jens Johansson
(claviers)

-Jörg Michael
(batterie)

TRACKLIST

1)Hunting High and Low
2)Millennium
3)Mother Gaia
4)Phoenix
5)Glory of the World
6)A Million Light Years Away
7)Freedom
8)Infinity
9)Celestial Dream

DISCOGRAPHIE

Fourth Dimension (1995)
Episode (1995)
Visions (1997)
Visions Of Europe (live) (1998)
Destiny (1998)
Infinite (2000)
Infinite (2000)
Polaris (2009)
Elysium (2011)
Nemesis (2013)
Survive (2022)

Stratovarius - Infinite



Après avoir sorti deux albums inégaux, Visions et Destiny, on était en droit de s’attendre à une prolongation. Car si ces albums n’étaient pas absolument excellents, nos speed-melodic préférés s’étaient tout de même débrouillés pour nous sortir un peu des sentiers battus, ils avaient même tenté (de loin) un peu d’expérimental. Autant vous le dire tout de suite, rien de tout ça dans Infinite. Juste des morceaux ultra-rapides entrecoupés de quelques ballades à vomir. A peine ce disque mis sur la platine, on sait déjà ce qu’on va y trouver. Stratovarius a bien compris ce qu’on attendait d’eux, et ils vont nous le prouver avec un album plus-commercial-tu-meurs. Chaque morceau est construit sur une base commune, et pire, chaque musicien joue exactement de la même manière selon les pistes! Aucune prise de risque, donc, tout tourne autour de la même fondation, et c’est bien dommage. Reste que ça se laisse écouter, ce n’est pas désagréable à l’oreille. Alors non, cet album n’est pas mauvais, il est même très bon (dans son genre) mais voilà… Est-ce que ce genre est vraiment bon? Car si à la première écoute, on est décoiffé puissance treize, on se lasse très vite des pitreries de notre Tolkki.

Ils savaient indéniablement ce qu’ils faisaient quand ils ont décidé de l’ordre de lecture. Ce n’est sûrement pas pour rien que Infinite commence par deux des meilleurs morceaux du skeud: "Hunting High And Low" et "Millenium". C’est rapide, c’est sur, ça donne envie de sauter, les claviers de Johansson sont très eighties mais ça correspond à la couleur de l’album. Les gimmicks sont bien sentis et la pêche de Kotipelto est plus que communicative. En clair, les deux morceaux à se mettre le matin au réveil quand on n'a plus de café (ou que la compagne a l’habitude de se lever trop tard). Oui, mais, et après? Au bout d’une dizaine d’écoutes, même ce diptyque d’ouverture finit par être ennuyeux… Remarquons l’autre morceau de bravoure, qui arrive en plein milieu du déluge: "A Million Light Years Away", sorte de "4 000 Rainy Nights" en mieux. Les refrains maintiennent la tension, et toute l’énergie du groupe (qui a trouvé ici un superbe coup de synthés) se lâche durant les refrains! Archi pop ok, mais sûrement le meilleur titre de l’album quand même. Parfois, la facilité ça a du bon…

On aura beau retourner l’album dans tous les sens, on ne retrouvera malheureusement pas ce punch et cette énergie sur les autres morceaux. Pourtant le disque contient d’autres compositions bien frappées, mais aucune ne réussit à se hisser aussi haut. Dans le genre speed, "Phoenix" se place bien, on y retrouve (sans surprise) nos bons vieux poncifs tels que la grosse caisse un temps sur deux et les attaques de guitare enrhumée. Mais rien qui arrive à nous bouger de notre chaise plus de trente secondes... Passons aussi sur le pont de percussions navrantes dont nous gratifie Michael avant chaque refrain, et sur le pitoyable solo de guitare extra-terrestre, Tolkki ayant apparemment pris bien soin de sonner sur celui-ci comme un Jimi Hendrix manchot. Toujours dans la même veine, "Glory Of The World" est signée Jens Johansson! En voilà une curiosité, me suis-je dis en voyant cela dans le livret, ça va sûrement être très différent du reste de l’album. Et non. La seule différence avec le reste du skeud (et encore) sera dans les petits sons fisher-price intégrés par notre claviériste, et éventuellement les chœurs du refrain.

On pourra également passer sur les anecdotiques "Freedom" et "Infinity". Le premier est une sorte de chant de bataille (plutôt Waterloo), où nos Scandinaves ont tenté de donner un côté fédérateur au duo clavier-guitare mais la sauce prend encore moins que dans la Marseillaise, c’est dire… Le second en revanche n’est pas si mal trouvé (en tout cas pas si mal composé) mais est décidément bien trop long. Dix minutes des trois même phrases jouées à la suite, c’est quand même lassant. Mais le pire dans cet album ce sont ces foutus ballades d’un ridicule peu commun! Je croyais pourtant que Scorpions, c’était du passé… Pour nous siphonner les oreilles, voici "Mother Gaïa", où Kotipelto nous explique que quand même, la terre, elle est super belle… no comment. Remarquons tout de même des passages pas trop mal fichus et la présence d’un break vocal. Donc même si ce n’est pas renversant, il a l’avantage d’être le seul morceau qui ne soit pas un couplet/refrain/couplet. Malheureusement, cela ne suffit pas à faire un bon morceau. Et pour clore le disque, l’ultime perle de l’album: "Celestial Dream", une des pires immondices dont ait accouché notre groupe. Paroles débiles au possible, Kotipelto qui gémit, et, pire que tout, présence d’une guitare acoustique! Vendus, va…


La conclusion sera simple: ce truc n’est pas un plantage mais n’est pas non plus ce qu’on attendait. Aucune surprise au rendez-vous, juste un bon album de Stratovarius, production impeccable, son très clean et ouverture sur l’international (entendez par-là "refrains accrocheurs"). Mais malheureusement bien trop facile et qui lasse vraiment trop vite (durée de vie quasi-nulle). Une question reste en suspens toutefois: Kainulainen a-t-il vraiment joué sur cet album? Parce que moi je ne l’ai pas entendu…


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