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CHRONIQUE PAR ...

10
Beren
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 11/20

LINE UP

-Floor Jansen
(chant)

-Bas Maas
(guitare)

- Sander Gommans
(chant+guitare)

-Lando van Gils
(claviers)

-Luuk van Gerven
(basse)

-Andre Borgman
(batterie)

TRACKLIST

1)Childhood In Minor
2)Beautiful Emptiness
3)Between Love And Fire
4)Sins Of Idealism
5)Eccentric
6)Digital Deceit
7)Through Square Eyes
8)Blind Pain
9)Two Sides
10)Victim Of Choices
11)Reflections
12)Life's Vortex

DISCOGRAPHIE


After Forever - Invisible Circles



Invisible Circles fait directement suite à Exordium, un EP sorti il y a quelques mois pour montrer ce que le groupe avait de nouveau dans le ventre, après le départ de son mentor et guitariste Mark Jansen, parti fonder Epica. Le visage du groupe a d'ailleurs mûri en conséquence... Premier constat: Invisible Circles est un album-concept. Casse-gueule, risqué, mais s'il est de qualité, souvent payant (Pain Of Salvation, par exemple !). Alors, véritable plus, en ce qui concerne After Forever? Oui et non. Car si le sujet du concept est bien là - l'enfance, la solitude et les problèmes existentiels associés - la musique, elle, est souvent tout ce qu'il y a de plus classique, pour le genre abordé; mais un classique certes classieux et plutôt bien produit...

Autre constat: les choeurs et orchestrations dites symphoniques sont bien intégrées et moins tape à l'oeil. On passe facilement des sonorités symphoniques classiques à des teintes folk, quasi-cyber ("Two Sides") voire orientales ("Through Square Eyes"). Quant aux rythmiques de l'album, elles sont variées: le groupe conserve un côté symphonique et sombre, en cédant au death metal (voire au heavy) et ses sirènes, ce qui permet d'entrecroiser deux éléments parallèles du groupe: d'un côté, la voix de Floor (qui laisse souvent de côté le chant soprano, pour un chant puissant mais plus adapté et surtout plus naturel) et un grognement death proche de ce que fait Kobi Farhi au sein de Orphaned Land, assez schizophène. Floor Jansen, au niveau du chant, n'en fait donc plus des tonnes et son timbre de voix, même s'il est toujours dans sa gamme d'origine et les réminiscences de cet ordre, possibles au cours de l'album, est maintenant assez enviable et d'autant moins téléphoné que celui de Tarja Turunen ou de Sharon del Adel. Moins soprano (qui, au sein de Nightwish, a le don de m'irriter) dans la tessiture mais tout aussi lyrique dans le comportement, la belle fait preuve d'un réel talent et porte ce disque du bout des ongles!

Le départ de Mark Jansen se fait sentir... Dans un sens comme dans un autre: les compos sont bien plus rentre-dedans, démonstratives au possible. Les guitares, bien que techniquement irréprochables, partent souvent dans tous les sens et mènent la danse ("Between Love And Fire" et son phrasé très cliché). Le reste du groupe n'est que brume ou poussière: la basse, inaudible en général, n'apporte pas à cette touche sombre qui caractérise Invisible Circles. Les claviers sont assez simplistes pour un metal qui se veut symphonique dans l'ensemble. Cependant, Invisible Circles est plus pêchu globalement, même si la pression monte d'un cran sur la seconde partie de l'album seulement... A trop vouloir se démarquer de ce que fait Epica et de ce que voulait Jansen (car là réside le symbole de ce disque, même si personne au sein du groupe ne veut se l'avouer vraiment!), l'ensemble perd en consistance et surtout, en personnalité.

Invisible Circles
manque de personnalité et souffle le chaud et le froid. Question ambiance, pour un concept-album digne de ce nom, c'est zéro pointé. Les partitions sont certes sombres, mais elles manquent singulièrement d'émotion. L'album défile, le canon a tiré son boulet depuis une heure et pourtant rien à l'horizon! Ce ne sont pas les maigres intermèdes narratifs, censés nous plonger dans une histoire somme toute banale et souvent mal placés (en plein milieu d'un morceau, par exemple!) qui arrangeront cette affaire, bien controversée. Pris comme un concept-album comme le voudrait le groupe, Invisible Circles est raté. La thématique est commune aux morceaux, d'accord, mais il ne suffit pas de bâtir quelques paroles sur un même sujet, écrire des passages parlés pour qu'un concept naisse... L'exercice, bien que sincère, est faussé.


Pris comme un simple album, Invisible Circles est assez moyen. La voix de Floor demeure un atout de taille, l'opposition entre voix claire/chant death est réussie bien qu'elle ne soit plus originale maintenant mais les compos, à trop chercher à contextualiser et à rendre l'ensemble plus heavy, perdent en ambiance ce qu'elles gagnent en rythme. Seules "Through Square Eyes" et "Blind Pain", très pêchues et entêtantes, se détachent véritablement du lot. Le reste se fond dans la masse compacte plus ou moins claudicante de l'album. Invisible Circles est un album en demi-teinte, assez perturbant en soi. A écouter avant d'acheter, car des écoutes répétées sont nécessaires, non pas pour saisir le sens des compositions (amis des compositions à tiroirs types d'un concept-album, fuyez!) mais pour en apprécier les qualités musicales potentielles.


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