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CHRONIQUE PAR ...

90
Seth
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Alex Mereu
(chant)

-Ivano Spiga
(guitare)

-Eros Melis
(guitare)

-Nicola Pirroni
(basse)

-Daniele Ferru
(batterie)

TRACKLIST

1)Iwo Jima
2)Invincible
3)Lord of War
4)Ghost Dog
5)The Soul of My Katana
6)Shichinin no Samurai
7)Takeda Shingen
8)Kagemusha
9)Sekigahara
10)Zatoichi

DISCOGRAPHIE


Holy Martyr - Invincible
(2011) - heavy metal - Label : Dragonheart



La vague Metal venant d’Italie nous a toujours plus ou moins habitués à de la qualité, et tout particulièrement concernant le Heavy Metal, avec bien entendu Rhapsody Of Fire en tête de file, mais aussi des groupes plus modestes mais de bonne qualité, tel que Falconer, Vision Divine ou encore Elvenking. Et voici donc débouler de la vague ritale Holy Martyr avec son dernier album qui succède à Hellenic Warrior Spirit, où le groupe italien nous parlait d’antiques guerriers grecs. Cette fois, ce sera… le Japon. Pourquoi pas après tout. Donc un album sur le thème du Japon. Mais pas un concept album. Juste parce qu’ils aiment bien.

Et on ne peut pas vraiment dire que la musique soit particulièrement teintée de musique typiquement japonaise ou de folklore asiatique non plus. En fait, si l’on n’entendait pas quelque mots japonais de temps en temps et que la plupart des titres n’étaient pas en langue nippone, on ne verrait pas bien la différence. Donc du Heavy Metal basique qui se veut japonisant. Jusque-là, c’est quelque chose de déjà vu et de pas vraiment dérangeant, il est largement possible de faire du bien avec du déjà fait et du pas très original. Le problème, c’est que très rapidement, on a affaire à quelque chose de… fatigant. Le rythme est saccadé, répétitif et épuisant, certaines chansons en deviennent même agaçantes ("Takeda Shingen"), la voix pourrait être mise en valeur, mais dans ce contexte précis elle ne fait que fatiguer l’oreille encore plus, et les mélodies sont… difficiles à identifier. L’album défile sans que l’on puisse définir de passages, de breaks, de moments de tension ou de relâchement… c’est du rythme et du linéaire tout du long.

Pour revenir un peu sur les chansons en elles-mêmes, elles s’articulent donc autour d’un thème japonisant usé jusqu’à la corde. Les Italiens vont nous parler de l’ancien Japon, et tout particulièrement des Samuraïs, pour qui ils semblent entretenir un culte. Tout l’album ressemble donc à une explication de ce qu’étaient les Samuraïs, leur mode de vie, la primauté du code "Shichinin no Samurai", l’importance de leur sabre dans leur vie "The Soul of My Katana"… Les trois dernières chansons, "Kagemusha", "Sekigahara" et "Zatoichi", peuvent sans doute être définies comme les « meilleures » chansons que l’album propose, avec des refrains à peu près identifiables et des passages presque différenciables. Elles arrivent tant bien que mal à relever le niveau général de l’album et à finir « en beauté » (plus qu’au début). Le gros point noir (encore un) reste cependant les paroles, peu développées, relativement lourdes et pas délicates. On ne demande pas forcément de faire dans la dentelle, mais si on pouvait au moins avoir droit à des paroles autres que « They came not for money, without a reward, to protect the hopeless » ou « The brigands are coming, there is no time to wait »… ben ce serait pas mal.

Au final on a un album de Heavy, que certains pourraient sans nul doute apprécier, puisqu’il a les qualités d’un Heavy classique de production ancienne. Son manque d’originalité, de musicalité ou même de paroles extrêmement développées ne signifie pas pour autant que cet album ne trouvera pas son public. Pour preuve, ce groupe de Heavy italien a commencé en 1994, et bien qu’évoluant dans un milieu plutôt underground, il a toujours réussi à trouver sa place jusqu’à maintenant. Espérons pour Holy Martyr qu’il en soit de même pour cette dernière production. Toujours est-il que cet album ne restera pas parmi les plus mémorables de l’histoire du Heavy.


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