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CHRONIQUE PAR ...

39
Pietro
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Angela Gossow
(chant)

-Michael Amott
(guitare)

-Christopher Amott
(guitare)

-Sharlee D'Angelo
(basse)

-Daniel Erlandsson
(batterie)

TRACKLIST

1)Khaos Overture (Instrumental)
2)Yesterday Is Dead and Gone
3)Bloodstained Cross
4)
Under Black Flags We March
5)No Gods, No Masters
6)City of the Dead
7)Through the Eyes of a Raven
8)Cruelty Without Beauty
9)We Are a Godless Entity (Instrumental)
10)Cult of Chaos
11)
Thorns in My Flesh
12)Turn to Dust (Instrumental)
13)Vengeance Is Mine
14)Secrets

DISCOGRAPHIE


Arch Enemy - Khaos Legions
(2011) - heavy metal melodeath - Label : Century Media



Même si quatre années séparent Khaos Legion, nouvel album d’Arch Enemy, de son prédécesseur Rise of the Tyrant sorti en 2007, on ne peut pas vraiment dire que le groupe s’est tourné les pouces dans l’intervalle. Tournées, DVD live et disque de réenregistrements de vieux morceaux par le line up actuel (dont l’intérêt reste encore à prouver) ont occupé le combo de Halmstad. Les fans avaient donc hâte d’écouter enfin du nouveau matériel…

Enfin quand on parle de nouveauté à propos d’Arch Enemy, il faut prendre des pincettes, les suédois n’étant pas vraiment un groupe que l’on peut qualifier d’aventureux musicalement, comme l’avait prouvé le très bon mais très classique Rise of the Tyrant, dernier album en date. Passons rapidement sur la pochette qui met en scène les membres du groupes (si si, c’est eux) masqués façon leaders d’une révolte adolescente, pour le coup totalement dans le thème de l’album, des paroles et des tenues des musiciens (bardées de slogans tels que Fight For Freedom et autres Resist Rebel Reclaim) qui ne semblent pas avoir peur des clichés. Après une intro qui pose bien cette ambiance révolutionnaire à coup de sirène et de bruit de foule, le premier titre 'Yesterday Is Dead and Gone' nous met très exactement la claque que l’on était en droit d’attendre. Tout y est : riffs heavy accrocheurs, chant death hargneux, mélodies de guitares cajoleuses et bien entendu soli de guitare impressionnants de la part des frangins Amott. Bref, du bon Arch Enemy efficace et accrocheur dans la droite lignée de ce que le groupe nous propose depuis une dizaine d’année au moins. Comme par hasard ce titre est le premier single de l’album et a été illustré par un clip.
A peine moins consensuel est 'Bloodstained Cross' dont le gigantesque refrain se démarque vraiment, énorme à la fois de simplicité et d’efficacité. Une bonne entrée en matière donc, malheureusement tout de suite suivie par ce qui ressemble bien à un ventre mou même après plusieurs écoutes. On a en effet affaire à une succession de titres très majoritairement mid tempo pour ne pas dire mous qui plombent quelque peu cet album. Qu’il s’agisse du martial 'Under Black Flags We March', de 'No Gods, No Masters' sauvé par son refrain typique du groupe car basé sur une mélodie de guitare que suit le chant, ou de 'Through the Eyes of a Raven' et son outro acoustique… tout ça est un peu lourd. Les rares accélérations sont ainsi mises en valeur ('City of the Dead', malgré ses couplets très heavy, ou ce 'Cruelty Without Beauty' clairement le titre le plus violent et extrême du disque). La fin de l’album se veut plus pêchue, comme si le groupe se réveillait enfin. 'Cult of Chaos' notamment, est un petit brulot rapide au refrain accrocheur… même si son pont très mélodique comporte un arpège qui plagie celui du '18 & life' de Skid Row !
Reste le cas des intermèdes instrumentaux, car c’est bien de cela qu’il s’agit, pas de véritable morceau instrumental comme pouvait l’être l’excellent 'Hybrids of Steel' sur Doomsday Machine. Leur intérêt est donc assez limité, tant pour 'We Are a Godless Entity' qui n’est qu’une sorte d’intro développant une mélodie pompeuse ou ce 'Turn to Dust' aux faux airs de l’intro du mythique 'Doctor Doctor' de UFO (Michael Amott est un grand fan de Michael Schenker). Les performances individuelles des zicos sont en revanche et comme d’habitude irréprochables, les frères Amott restant l’une des paires de guitariste les plus redoutables de la scène metal actuelle, et la section rythmique assurant son boulot avec puissance et efficacité. Quant à Miss Gossow, on peut regretter le retour de pas mal d’effets et de superpositions de pistes de chants qui plombent un peu sa performance, alors que la simplicité et le naturel de son travail sur Rise of the Tyrant avaient fait plaisir. La production de Rickard Bengtsson alliée au mix d’Andy Sneap renoue elle avec des standards de qualité quelque peu oubliés sur l’album précédent.

Nous voici donc avec un album qui semble a priori comporter pas mal de défaut : peu d’originalité, un gros ventre mou, pas beaucoup d’énergie ou d’agressivité, et tout cela qui s’étend sur presque une heure… Cependant il faut reconnaître que même si Arch Enemy tourne un peu en rond, son savoir faire lui permet de proposer une musique extrêmement efficace et plus mélodique que jamais qui saura plaire à ceux qui ont toujours aimé le groupe et qui prendront encore leur pied sans problème. Les autres de toute façon n’ont jamais aimé, alors peu importe.


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