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CHRONIQUE PAR ...

73
Dimebag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Alex Losbäck Holstad
(chant)

-Timmy Leng
(guitare)

-Jonatan Larsson
(guitare)

-Matte D
(basse)

-Oscar Nilsson
(batterie)

TRACKLIST

1)Scars
2)Commander of Hate
3)Crushing the World

4)All the Eights
5)…of the End
6)Bruised Machines
7)God of Flies
8)Clenched
9)Creed of Sin
10)The Cause and Solution

DISCOGRAPHIE

In Your Despite (2009)
Clenched (2011)

Despite - Clenched
(2011) - melodeath - Label : Dozer Records



Tout metalhead digne de ce nom le sait, le melodeath scandinave (bien que les anglais de Carcass puissent aussi quelque peu revendiquer la paternité du genre avec l'énorme Heartwork) est un genre fondamentalement incontournable et dont les grands noms tels que At The Gates, In Flames, DT and co, auront marqué leur époque et plus encore façonné la scène actuelle en inspirant un paquet de groupes du monde entier, évoluant dans de nombreux styles différents (Black Dahlia Murder, Devildriver, et plus généralement la grande majorité de la scène metalcore).

Et bien évidemment, comme dans tous les styles, y a les leaders dont on vient de citer les plus gros noms, et les groupes qui sont arrivés un peu après, les suiveurs quoi. Parfois hyper talentueux et apportant clairement leur pierre à l'édifice (Insomnium, Mercenary, etc), parfois ben... un peu moins. Les Suédois de Despite sont de ceux-là. Pas grand chose à leur reprocher pourtant : leur deuxième album est somme toute de qualité, mais plusieurs choses viennent accoler ce côté un peu « seconds couteaux » au groupe. L'artwork d'abord : sérieusement les mecs, votre pochette provient de chutes non utilisées du Come Clarity d'In Flames ou bien ? Vu le trait de l'illustrateur et le style général du truc, cela paraît plus que probable. La prod' ensuite : OK, le groupe a annoncé avoir enregistré volontairement cet album dans des conditions vintage voire carrément old school. Très bien, un son un peu plus rock'n'roll et organique que la moyenne surproduite et synthétique des sorties du genre, ça change un peu. Sauf que voilà, pour moi, le résultat n'est pas au rendez-vous, c'est ra-té. L'ensemble manque au final singulièrement de patate et de relief, c'est plat, et on s'emmerde sur la plupart des titres (sauf éventuellement ''Commander of Hate'', et encore). Pour un album de death mélo plutot enlevé comme celui que propose Despite, c'est un peu dommage.

Un aspect un peu plus vache enfin : sans vouloir faire ma langue de p***, un groupe fondé en 1998 qui ne sort son premier opus que 11 ans plus tard (2009 quoi), on est quand même un peu en droit de se demander ce qu'il foutent là non ? Bref. Sur le fonds du propos maintenant, car c'est tout de même bien là l'essentiel, que dire ? Eh bien c'est là que ça se gâte, car si Despite sait indéniablement jouer et maîtrise son sujet, il faut avouer qu'il ne se passe pas grand chose tant ce groupe ne possède absolument aucune originalité, absolument rien pour se démarquer, si ce n'est éventuellement un chanteur un peu au-dessus du lot. Alors oui, l'opener ''Scars'' a plutôt la patate et groove correctement, mais finalement les riffs sont tout de même loin d'être bons et manquent foutrement de recherche, les structures sont ultra classiques, et c'est un peu ça pour tous les morceaux. Les soli sont à la même enseigne du ''bien mais pas top''. Un ''Crushing the World'' tire son épingle du jeu, mais le mince plaisir qu'il procure est vite gâché par le très insipide ''All the Heights'' où les gratteux, et le groupe en général, ne sont clairement pas foulés. Et mon Dieu mais cette platitude dans le son (mention spéciale à la batterie, on a l'impression que le mec joue 100 mètres derrière les autres)....Même quand le groupe s'énerve sérieusement (''God of Flies''), rien à faire, ça ne prend pas. Une petite dernière au riff opener du morceau titre (''Clenched''), on est à la limite de l'arnaque quand même là non ?


Bref, a moins d'être un énorme fan du genre melodeath sauce thrash (sur quasi tous les couplets), passez votre chemin. Pas grand chose à se mettre sous la dent sur cet opus certes bien exécuté mais affreusement mal produit (du moins à mon sens) et souffrant du syndrome du mauvais clone dans presque tous ses aspects. À écouter si vous n'avez vraiment rien d'autre à foutre.


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