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CHRONIQUE PAR ...

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Joe Le Hareng
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Zakk Wylde
(chant+guitare+piano)

-John DeServio
(basse)

-Will Hunt
(batterie)

TRACKLIST

1)Crazy Horse
2)Overlord
3)Parade of the Dead
4)Darkest Days
5)Black Sunday
6)Southern Dissolution
7)Time Waits for No One
8)Godspeed Hellbound
9)War of Heaven
10)Shallow Grave
11)Chupacabra
12)Riders of the Damned
13)January

DISCOGRAPHIE


Black Label Society - Order Of The Black
(2010) - heavy metal hard rock gros metal from da south - Label : Roadrunner Records



Souvenons-nous du temps où Zakk Wylde n'était qu'un jeune freluquet du New-Jersey, qui avait dégoté la place de guitariste vedette d'Ozzy Osbourne, qui était par là même assuré d'avoir une couverture médiatique des plus imposantes. Les années ont passé, Zakk a été évincé par le Prince Of Darkness mais cela ne l'empêche de continuer de nous abreuver de riffs grâce au Black Label Society. Marteau de Thor, pochette noire, titre évocateur... Fort à parier que ce Order Of The Black ne fait pas dans la dentelle.


Côté riffs on est reçus : c'est gros, c'est gras et ca groove... Tout va bien de ce côté-là! Et si des griefs sont à chercher c'est plutôt du côté de la voix, car le petit Zakk continue de nous balancer sa voix de canard qu'il utilise depuis maintenant... trop longtemps ! Mais où est donc passé cette voix grave, chaude et rocailleuse qui enfonçait le clou du gros metal sudiste distillé par le Black Label Society? Zakk n'est(vocalement) plus que l'ombre de lui-même, ou plutôt celle de son ancien mentor, Prince des Ténèbres de son état... Quel dommage ! Fort heureusement Zakk n'a rien perdu de sa verve guitaristique et semble avoir renoué avec les bonnes chansons. Résultat des courses : que de plaisir à l'écoute d'Order Of The Black!

D'abord parce que les riffs sont en acier trempé et procurent une félicité incommensurable ! On peut retourner le truc dans les sens, mais force est de reconnaître que Zakk s'y entend quand il s'agit de balancer du riff qui sonne gros, qui groove et qui donne envie de donner du boulot à son ostéo. Pourtant, on sait pertinemment que du gros riff qui va bien ne suffit pas à faire un bon album et les dernières productions du gros barbu en sont la preuve parfaite. Qu'à cela ne tienne : Zakk, délesté de ses obligations Ozziennes à bien travaillé ses couplets, ses refrains et tout le tintouin pour nous balancer 13 pralines (enfin 12 si on enlève le sempiternel morceau « guitare espagnole qui shredde » qui commence à être un peu lourd) de bon calibre.

A commencer par le formidable opener "Crazy Horse", très inspiré, qui remplit parfaitement son rôle : on a envie d'en savoir plus ! Le sympathique "Overlord" (quel pont !) prend la suite pour préparer le coup fatal numéro 1 : "Parade of the Dead" (les noms de chansons de BLS, c'est quand même quelque chose !). Un riff démoniaque, une batterie qui matraque et un ensemble couplet/refrain qui ne serait rien sans ce petit pont lent/lourd qui va bien : une grosse leçon de metal. Les bons morceaux se suivent, à peine entrecoupés par les odieuses ballades (qui pourtant étaient la botte secrète du bourrin fut un temps) bien sirupeuses, et ne se ressemblent presque pas. Les riffs tombent implacablement, les harmoniques sifflent à tout va, les bons refrains catchy aussi et les soli sont au rendez-vous. Amis shredders, ne vous en faites pas, Zakk a mis la dose et les soli déboulent à toute allure. Que les autres se rassurent également, il possède toujours ce satané feeling qui fait que l'on ne s'ennuie (quasiment) jamais quand l'ami Wylde balance ses scuds, tant son intelligence d'écriture transforme ses descentes de gammes en œuvres finement ciselées.

Des bons morceaux donc. "Godspell Hellbound" par exemple : un bon riff, un break à tomber par terre (quel boulot abattu par le batteur) : c'est solide, c'est carré, en un mot c'est bon. Même constat pour le coup fatal n°2 "Riders of the Damned" (notez le nom !)... On a l'impression d'avoir entendu ce riff des dizaines de fois sous les doigts du barbu et pourtant ca fait encore son petit effet ! Si on rajoute un refrain fracassant et un break où le piano vient poser une petite ambiance pas dégueulasse, on a un morceau qui vaut son pesant de boisson houblonnée ! Mention spéciale à la très réussie "Southern Dissolution" qui groove gentiment, et déroule son rock sudiste bodybuildé aux stéroides sur le rail d'une lourdeur bienvenue (euh ?). Là encore, c'est l'occasion de remarquer que le retour d'excellentes lignes de chant (notamment dans les refrains) apporte légèreté et longévité aux morceaux.


Bon d'accord, ce Order Of The Black est loin d'être parfait : les ballades sont positivement nulles et l'originalité des morceaux est hautement discutable. Mais l'écoute procure tellement de plaisir et certains morceaux appuient tellement là où ca fait du bien, qu'on a bien envie de dire que le Black Label Society est de retour, qu'il est pas content et qu'il va vous marraver la gueule à coups de bottes de moto! Et que vous en redemanderez!


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