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CHRONIQUE PAR ...

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Lucificum
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Martin Van Drunen
(chant)

-Paul Baayens
(guitare)

-Stephan Gebedi
(guitare)

-Theo Van Eekelen
(basse)

-Ed Warby
(batterie)

TRACKLIST

1)The Eve of Battle
2)Operation Z
3)The Mukden Incident
4)Strategy of Attrition
5)Full Scale War
6)Guadalcanal
7)On Choral Shores
8)Unsung Heroes
9)Tokyo Napalm Holocaust
10)Kamikaze
11)To Bear the Unbearable

DISCOGRAPHIE


Hail Of Bullets - On Divine Winds
(2010) - death metal - Label : Metal Blade Records



Pour un combattant, la guerre est permanente, même en temps de paix, et n’a jamais de fin. Et, à sa manière, la seconde guerre mondiale continue d’interroger, de fasciner, de dégouter, et même d’inspirer, en particulier quand on fait partie d’un groupe de death métal. Le premier album de Hail Of Bullets parlait des horreurs du front Russe, du bourbier de Stalingrad puis de l’avancée finale de l’armée rouge vers Berlin, avec une inspiration fluctuante mais une indéniable puissance. Ici, c’est un épisode non moins sanglant et dramatique qui est abordé : la guerre du Pacifique, et plus particulièrement la chute de l’empire Japonais face à l’ogre Américain…

La guerre, toujours, non pas dans les steppes glacées de la Russie, mais sur et au-dessus de l’océan Pacifique. La pochette résume bien tout cela, et la musique, puisque c’est avant tout de cela qu’il s’agit, se veut elle aussi brutale, vindicative et résolument death metal – y a-t-il musique plus adaptée aux horreurs de la guerre que le death metal, de toutes façons ? La recette ne change pas par rapport à l’album de 2008, nous retrouvons le même line-up mené par le terrifiant Martin Van Drunen, au timbre toujours aussi aisément reconnaissable, coincé entre un Chuck Schuldiner et un Donald Tardy. La production est assurée par Dan Swanö, qui insuffle sa patte elle aussi reconnaissable dans le son de Hail Of Bullets, surtout au niveau des guitares, qui arborent ce son si caractéristique du death métal Suédois tel que pratiqué par Dismember ou Entombed, ce son vrombissant qui semble ne jamais devoir s’arrêter. A ce niveau-là, donc, le groupe est monté d’un léger cran, avec une puissance tout à fait cohérente vis-à-vis du sujet traité.

De même, la musique ne subit pas de changement majeur par rapport à ...Of Frost And War. Le rythme est toujours plutôt lent, les riffs partagés entre l’aspect guerrier d’un Dismember et le côté mélodique morbide d’un Bolt Thrower (écoutez "Unsung Heroes" ou "Kamikaze", ces titres auraient pu avoir été écrits par les Anglais), mais la sauce prend ici beaucoup mieux. Les morceaux sont plus efficaces et les riffs plus percutants malgré leur simplicité – la puissance sonore y est pour beaucoup – comme sur le très bon "Guadalcanal", ou le rapide "Operation Z". La lourdeur traditionnelle de ce genre d’approche est là aussi bien construite, comme sur "To Bear the Unbearable", ornée de quelques chœurs du meilleur effet, mettant bien en valeur les mélodies de guitares qui parsèment ce titre, on encore le très sinistre "Tokyo Napalm Holocaust" et ses guitares imitant les sirènes de bombardement qui terrifiaient les civils Japonais alors que l’ombre des B29 planait au-dessus des métropoles japonaises.


On Divine Winds n’est pas un documentaire sur la seconde guerre mondiale, mais à son écoute, l’évocation des images d’époque en noir et blanc ne peut que surgir dans l’esprit de l’auditeur s’il veut plonger au fond de l’atmosphère construite par Hail Of Bullets. Alors que Bolt Thrower continue de faire attendre ses fans, gageons que ceux-ci trouverons un certain réconfort à l’écoute de cet album réussi.


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