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CHRONIQUE PAR ...

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Ronnie
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Carmen R. Lorch
(chant)

-Lisa Lasch
(chant)

-Jo Lang
(guitare)

-Aria Keramati Noori
(guitare)

-Todd Goldfinger
(basse)

-Fabian Merkt
(claviers et programmations)

-Mats Kurth
(batterie)

TRACKLIST

1)Preface
2)Geisterkirche
3)Tantalos
4)Wolfstanz
5)Der Fluch
6)Flying By Alone
7)Kristallklares Wasser
8)How Far Would You Go
9)Der Letze Tanz
10)Est Carmen
11)Blind
12)Josy

DISCOGRAPHIE


Coronatus - Fabula Magna
(2009) - metal symphonique - Label : Massacre



Nouveau mail de la part de Kroboy: « J'ai choppé un truc gothopouffe/sympho/lyrique, donc si t'es dispo, c'est pour toi », « Ce que j'ai écouté du nouvel album a l'air relativement... euh... à chier ; maintenant j'aime pas ce style, alors un miracle est toujours possible !», « Des fois tu reçois des promos, tu les trouves merdiques, tu les refiles au chroniqueur... et l'album se prend une pure note !» Ce sera pas une pure note, mais une agréable surprise surtout pour un inconditionnel des anciens Nighwish...

Notons que Coronatus n'est pas un nouveau venu sur la scène puisque ceux-ci existent depuis 1999. Il leur aura fallu huit ans pour donner naissance à leur première galette. Depuis, le groupe est sur sa lancée, offrant leur troisième album en à peine trois ans. Pour l'anecdote, les deux premiers sont plus que moyens, celui-ci étant largement au-dessus. Rassurés ? Un certain charme se dégage de cet opus, à la fois épique et symphonique tout en gardant une bonne base metal, ne tombant pas dans le mièvre et le déjà-vu, pourtant l'exercice est difficile dans le genre qu'ils pratiquent. Le chant, partagé entre les deux chanteuses : une lyrique et l'autre teintée rock s'alternent à merveille et permettent d'établir une complémentarité et un excellent équilibre. De sorte que le chant masculin quasi inexistant, ne fait pas défaut, l'énergie et l'agressivité est puisée ailleurs, les structures ne reposent pas sur les mélodies vocales.

Dans le fond, l'influence Nightwish est la plus flagrante. Premièrement, le chant lyrique, très proche de celui de Tarja aux débuts de Nightwish (la démo, Angels Fall First voire Oceanborn), avec une mélancolie et une maîtrise qui rappellent sur de nombreux points la diva finlandaise. Le calcul est vite fait: une sorte de heavy speed symphonique soutenu par un chant qui rappelle Tarja... L'ombre d'Oceanborn plane sur le groupe. Mais cela ne s'arrête pas là! Dans la forme, le tout est plus metal et plus heavy, déjà de part l'excellente production signée Markus Stock (The Vision Bleak, Empyrium, Secrets Of The Moon, Maroon...). À cela ajoutez un batteur qui officie dans deux groupes de black metal, n'hésitant pas à apporter des parties très soutenues. Le tout sonne donc bien rentre dedans pour le style (tout comme le dernier Epica !). Et enfin pour couronner le tout, l'esprit folk (surtout sur "Kristallklares Wasser" et "Der Letzte Tanz"), vient teinter la musique et ajouter un côté festif, sans pour autant en prendre le dessus ; des touches, discrètes, mais perceptibles qui ne font pas entrer Coronatus dans la catégorie folk (et pourtant, c'est la grande mode).

Cet album est loin d'être exempt de tout reproche, le bon, c'est-à-dire chez eux les morceaux les plus symphoniques "Geisterkirche" et "Der Fluch", alterne avec le très passable ("How Far Would You Go" et "Est Carment" en tête de liste). Attention à la migraine pour les non-amateurs de chants lyriques poussifs voire excessifs. La présence de ces vocalises très aiguës peut en rebuter certains. Mais le plus difficile reste le chant en allemand, fort heureusement, la totalité de l'opus n'est pas en teuton mais l'anglais, bien qu'en minorité est aussi présent. Au rayon des surprises : "Josy" est un morceau qui contraste totalement avec le reste, à la fois entrainant et très groovy, n'hésitant pas à apporter un côté presque jazzy dans le piano, un bien bel OVNI.


Non ce n'est pas l'album de l'année, non on ne prend pas une claque en l'écoutant, mais la réussite de ce Fabula Magna réside en sa capacité de contraster quelque peu avec ce qui se fait actuellement, parmi tout ce qui porte de près ou de loin l'étiquette gothique. Il est certain que tous les riffs ne sont pas des riffs de tueurs, mais les bons moments sont là. Le groupe a bien redressé la barre après deux premiers albums très moyens, la suite confirmera ou au contraire les refera passer au rang de groupes sans intérêt.


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