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CHRONIQUE PAR ...

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Dexxie
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 9/20

LINE UP

-Jost "Little" Kleinert
(chant)

-Daniel "Mett-God"Jakobi
(chant+guitare)

-Nils Förster
(guitare)

-Uwe "Dr. Vomit" Kilian
(basse)

-Timo "Borgir" Claas
(batterie)

TRACKLIST

1)Hours of Infinity
2)Thy Won't Be Done
3)Where Spirits Lie Dead
4)Altering the Whore
5)Conditioning the Weak
6)He Who Sows Hate
7)Beyond Damnation
8)When All Becomes Nothing
9)Gospel of the Wretched

DISCOGRAPHIE


Lay Down Rotten - Gospel Of The Wretched
(2009) - melodeath nous eûmes préféré du gospel - Label : Metal Blade Records



Fondé en 1999 en Allemagne, Lay Down Rotten nous sert avec Gospel Of The Wretched son cinquième album studio. Le groupe s'auto-décrit comme jouant du death metal brutal et mélodique, the swedish way, entre tradition et modernisme. Que c'est joliment dit ! Que de beaux mots ! Quel style, quelle belle tournure pour décrire un objet qui finalement est loin d'être indispensable... ah, et puis quel titre sympathique et quelle jolie pochette (qui mérite bien un +1 pour la note globale de l'album, il en a bien besoin.)

On commence sur le titre "Hours of Infinity", qui dévoile certains des aspects de la musique de la formation teutonne, faisons une liste sans gros effort littéraire, histoire que la chronique suive la philosophie de cet album, à savoir aller à l'essentiel, bien qu'« essentiel » ne soit pas tout à fait le mot approprié. Alors, donc, on a : des mélodies mauvaises et très peu de recherche rythmique, donc pas grand chose niveau riffs, autrement dit nous pouvons d'ores-et-déjà éliminer pour ce disque les notes supérieures à 14. S'ajoute une voix qui ne sert qu'à faire empirer les choses, et qui enfonce encore un peu le producteur de l'album, qui n'était déjà pas au beau fixe aux oreilles de votre serviteur. Le solo de guitare est quant à lui d'un kitsch, est n'est malheureusement pas un cas isolé sur ce disque. Le morceau s'étend sur la longueur, à l'image de l'album qui le contient, c'est lourd, ça sent le réchauffé, le déjà-vu, l'imité-en-moins-bien. Cet album est désagréable à écouter, non-seulement parce-qu'il est salement produit (ça ressemble à du mp3 trop compressé), et salement dans le mauvais sens, rien à voir avec un Nucleus qui lui est cradingue comme on aime qu'un album le soit, mais aussi parce que mélodiquement il ne contient pas grand chose qui vaille le détour.

La formation nous sort donc un genre de death old school dépourvu de ce qui fait toute la classe du style : les bons riffs sur une production au moins charmante. Ajoutez à ça des mélodies kitsch, vous obtenez un mélodeath raté. Il y a heureusement quelques points qui ajoutent un peu de piment à la chose, des passages plus sympathiques, où la voix devient plus expressive et donc plus efficace, la même voix qui est capable de pourrir les passages qui valent un peu plus le détour que ce qu'on trouve (trop) usuellement sur ce Gospel Of The Wretched. Mention spéciale quand même pour la deuxième partie de l'album, qui contient malgré tout d'excellents passages et où la voix semble coller au style plus convenablement qu'au préalable. En plus, c'est très bien exécuté. Citons l'intro du titre éponyme, "Gospel of the Wretched", citons également les morceaux "He Who Sows Hate" et "Conditioning the Weak" qui sonnent beaucoup mieux que la moyenne du disque, et qui malgré leurs défauts sont dotés de quelques passages bien fichus, notamment lorsque le guitariste soliste s'emballe et que la bande nous sert de belles harmonies.


En bref, Gospel Of The Wretched est un album plat et répétitif. Une production et une voix relativement lourdes, des solos qui ne cassent pas trois pattes à un canard (sauf exceptions) ainsi qu'une cruelle quasi-absence de bons riffs en font à eux seuls un album tout à fait dispensable. On retiendra quand même trois titres dotés d'une qualité supérieure au reste (cf. tueries à gauche) mais mieux ne veut pas dire du bien, surtout quand il représente moins de la moitié de la galette.


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