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CHRONIQUE PAR ...

10
Beren
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 10/20

LINE UP

-Mark Boals
(chant)

-Steve Weingart
(guitare+claviers)

-Tony McAlpine
(guitare)

-Philip Bynoe
(basse)

-Virgil Donati
(batterie)

TRACKLIST

1)Lapse Of Reality
2)Saint Fire
3)The Key
4)Darkfall
5)One Little Mystery
6)Perfect World
7)Change
8)That Kind Of Man
9)You Were There
10)Machine
11)Faithfully
12)I Don't Know (What You're Talking About)

DISCOGRAPHIE


Ring Of Fire - Lapse Of Reality



Lapse Of Reality est le troisième album studio de Ring Of Fire, groupe composé en 2000 par des musiciens assez talentueux pour avoir joué aux côtés de Yngwie Malmsteen (Mark Boals), de Steve Vai (Philip Bynoe) et aussi ayant fait ses preuves au sein de Planet X (Virgil Donati et Tony McAlpine). Bref, des individualités avec une bonne renommée technique et un collectif au côté heavy mélodique/néo-classique prononcé. Et en effet, ce disque ne fera pas mentir un seul instant les influences musicales des individualités. Mais réunir des individualités n'est pas forcément bon pour le collectif. Cette phrase absconse va pourtant devenir limpide comme mon avis final, vous allez voir...

Dès l'ouverture du titre éponyme, "Lapse Of Reality" (le titre le plus metal de l'album), l'auditeur se trouve en terrain miné: les claviers emphatiques sont là, les riffs de guitare typés heavy/rock, puis survient la voix grandiloquente et haut perchée, les mélodies ultra téléphonées, les soli de guitare, l'imagerie fantasy de rigueur, la ballade sucrée et la longueur infernale de l'album... Que de clichés musicaux réunis sur un seul disque, en fin de compte. Aie. Difficile de tenir la route avec ce bagage, non? Ca y est, la chro est déjà finie? Nooon. Il faut remplir les lignes de cette chro, comme les musiciens de Ring Of Fire remplissent leurs cahiers de musique bien proprement, sans ratures. Allons-y gaiement. Si, si, vous allez voir...

Qu'est-ce que je vais bien trouver à dire d'intéressant sur cet album? Lapse Of Reality est un disque de heavy rock, de facture tout ce qu'il y a de plus classique, voire néo-classique, dirais-je : l'opener ("Lapse Of reality") nous gratifie du titre le plus lourd de l'album, de par ses claviers en totale symbiose avec de bons gros riffs des familles. D'ailleurs le titre le plus intéressant de l'album avec "That Kind Of Man" et son break final à la Dream Theater (si, si!), ainsi que "Machine" qui fait parfois penser au Threshold des débuts. Là, Ring of Fire assure, sans trop de problèmes.

Le problème, lui, survient quand ce collectif se prend pour un groupe de heavy mélodique ou de metal sympho, voire de rock tout court (barrez la mention inutile), comme sur "Change" et son refrain popesque, presque cucufiant, comme sur "Perfect World" et son orchestration classique très moyenne. Rhapsody, Malmsteen, sortez de là, hé, on vous a reconnu par instants. Habilement masqués, moins bien en forme, mais reconnus ! Et j'oubliais le noyau dans le pruneau: le magnifique, non, transcendental "The Key" (qui possède un break néamoins sublime): un «Love, love is the key - inside of you, inside of me», déclamé avec une voix proche du castrat à la recherche de ses hormones perdues. La recherche textuelle à l'état pur!

On se moque, on se moque, mais on en oublie les (trop) peu nombreuses qualités de ce collectif : une recherche de riffs originaux pour le style ("Don't Know", "Lapse Of Reality", "Faithfully"), des breaks à foison qu'on en croirait presque le groupe enclin au progressif, mais que je soupçonne plus être des tics individuels (jouer avec Steve Vai, ça aide), des soli très "guitar-hero" ma foi bien exécutés ("Darkfall") mais un peu trop systématiques pour être honnêtes envers leur musique.


Résultat: de bonnes choses, pourtant trop souvent annihilées par de mauvaises idées ou un lissage musical ennuyeux. Ce disque est intéressant, mais bien trop vite lassant, tant on a entendu ces compositions, ces riffs, ces claviers, ces soli des dizaines de fois. Techniquement, c'est quasi-irréprochable, sauf pour les claviers un peu cheap ou pas assez en osmose avec l'atmosphère qui règne. Lapse Of Reality fait preuve de trop de conformisme pour captiver l'attention près d'une heure vingt. Trop long pour ce type de musique. En gros, chacune des individualités aurait dû rester dans son coin... A moins que lors d'un éventuel quatrième album, l'originalité soit de mise. Ennuyeux.


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