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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 14/20

LINE UP

-Waran
(chant+guitare)

-Vacv
(claviers)

-Darkside
(batterie)


TRACKLIST

1)Arrival of Non-Parallel Aeons
2)Final Inversion
3)Armageddon's Evolution
4)Chant of Rebel Angels (Intro)
5)FFF (Freezing Fields of InFinity)
6)Xenomorphized Soul Devoured
7)Disconnected Minds
8)Celestial Interference
9)Dept.666
10)Black Manifest (The Sermon to the Masses)
11)The Loss and Curse of Reverence

DISCOGRAPHIE


Crionics - Armageddon's Evolution



Nouveau venu pas si neuf que ça sur la scène black symphonique, Crionics entend bien se faire une place à l’ombre dans le genre. Il débarque à cet effet avec un second album sous les bras (en évitant les aisselles) à la production léchée et aux compositions respirant le Emperor et aussi un peu le Dimmu Borgir. Bref, de solides références auxquelles il convient de coupler un niveau technique tout à fait satisfaisant, voire plus. Voilà donc trois Polonais dans le vent qui veulent montrer que leur pays ne se limite pas à Vader et Behemoth.

Premier point important, l’aspect technique de la rondelle. En effet celui-ci est particulièrement impressionnant quand on sait qu’on s’attaque à du black (un peu moins il est vrai comparé aux pointures du black symphonique). Les riffs sont nombreux tout comme les cassures rythmiques assurées sans problème. Crionics maîtrise vraiment son affaire de ce côté. Mais savoir jouer n’est pas gagner. Et particulièrement dans le black. Il faut donc obligatoirement faire un petit tour par les sacro saintes chansons. Et là, heureuse surprise, le groupe tient fort bien la route aussi. En s’appuyant très clairement sur les deux références du genre que sont désormais Emperor (le « vieux ») et Dimmu Borgir (le « jeune »), Crionics arrive à un nous fabriquer une tambouille qui ne manque pas d’intérêt. On pourra même entendre un peu de Cradle Of Filth période Vempire sur "Chant Of Rebel Angels".

Les bases des compositions reposent sur un rythme très souvent supersonique qui s’efface de temps en temps pour des passages moins apocalyptiques. Là-dessus vous rajoutez les claviers bien orchestraux de circonstance qui s’insèrent naturellement dans la musique et des riffs intéressants. Car le groupe a tout compris, il ne se cache pas derrière les artifices du clavier pour masquer des riffs en panne d’inspiration. Les claviers ne sont utilisés que comme complément, pas comme instrument à part entière. Ils agissent plus par nappes que par longues tirades. Résultat, le symphonique devient une caractéristique évidente du groupe (cf. la courte et très sympa reprise de Carmina Burana sur "Black Manifest") sans être envahissants. Puisqu’on parle claviers, ceux-ci ont tantôt le son Emperor, tantôt le son Dimmu. Ensuite Crionics, c’est aussi des riffs donc. Pour leur part, on reconnaîtra plus souvent la patte Emperor. Mais encore une fois, il ne sera pas rare d’entendre quelque chose de Dimmu en eux. Comme dit plus haut, ils tiennent remarquablement la route et ce d’autant plus qu’ils sont variés et nombreux. Good job little buddies.

Arrivés ici, vous aurez sûrement remarqué qu’on a beaucoup parlé de Emperor et Dimmu Borgir. D’où la question qui taraude fortement: le groupe a-t-il une once de personnalité? Sachant que comme 95% des groupes de sympho, il s’inspire des maîtres, pas vraiment. Mais comme il réussit là où 90% échouent, c’est-à-dire dans les compositions et les riffs, oui un peu. La réponse qui sort se résume à ce qui suit. Non Crionics n’a rien inventé, mais oui il le fait bien et avec un minimum de démarcation. La patte Crionics, c’est surtout ces riffs au kilo, bien plus qu’un Emperor (jusqu’à Anthems…) et un poil plus qu’un Dimmu. Toutefois, les références sont quand même puissamment présentes. Pour ma part, ça ne me dérange pas puisque c’est bien fait et agréable à écouter. Mais si vous recherchez un groupe à part, peut-être n’est-ce pas le meilleur choix.


Un album bien bon quand même au final avec tout plein de riffs bien composés, des claviers présents mais pas trop (un peu gavants à la longue cependant) et un rythme d’enfer maintenu par la batterie. Comme d’habitude dans le sympho, on ne sent pas trop cette atmosphère des fjords glacés, mais bon, ce n’est pas le but du genre finalement. Well done.



P.S: pour ceux qui doutaient encore de la parenté d’avec Emperor, la reprise, ratée, de "The Loss and Cruse of Reverence" achèvera de les convaincre.


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