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CHRONIQUE PAR ...

7
Count D
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 17/20

LINE UP

-Mick
(chant)

-Zephiros
(guitare)

-Nico
(guitare)

-Hrafnagud
(basse)

-Tyrael
(batterie)

-Morteus
(claviers+chant)

TRACKLIST

1)At The End
2)In Nuclear Light
3)Ex Nihilo
4)Fanatic God Machine
5)Evolution: Devilution
6)Deconstruction Of Times
7)Deshumanized Nature
8)Neuronic Illness
9)Synthetic Existence

DISCOGRAPHIE


Destinity - Synthetic Existence
(2005) - death metal thrash metal - Label : Adipocère



Très surprenant, ce Synthetic Existence. Si en 2004 In Excelsis Dementia avait été un test (assez probant) du changement d’orientation du combo lyonnais, ce dernier sentait encore le jeune. Et ce qui me fait dire que Destinity est surprenant, c’est qu’en l’espace d’une année tout a changé, autant le son que la maturité. Le style se confirme, se peaufine, et donne au combo une ampleur et un charisme qui ne peut que lui faire du bien.

Si, avec le dernier album il convenait de sortir du black metal symphonique dans lequel était ancrée l’inspiration du groupe, Synthetic Existence développe un metal qui n’a plus rien de bancal. La force des compositions est extrêmement appréciable. Il faut pour cela remercier l’arrivée de Zephiros à la guitare en lieu et place de Lord D.D. Niveau composition, on a donc quelque chose de plus carré, plus incisif, aussi bien au niveau des harmoniques que des rythmiques et de la dynamique générale. Mais je crois que c’est réellement rythmiquement que la transformation s’est opérée. La précision des riffs et leur lourdeur ne font aucun doute, et l’on croirait avoir affaire à Behemoth enragé. Oui, des titres comme "In Nuclear Light", "Deshumanized Nature", et le début de "Evolution: Devilution" crachent par leur pesanteur et ce coté « gras » donné aux sons de cordes. Coté chant, Mick s’est encore amélioré, n’ayant plus rien à envier aux grands. A la fois très death et gras lorsque les passages bourrins le nécessitent, et plus véhément (black) lorsque les claviers interviennent, comme pour soulever un peu les compos de la pénombre dans laquelle elles étaient plongées.

La force de Synthetic Existence réside dans la symbiose entre violence death/thrash assez recherchée et une atmosphère dégagée par les claviers, moins présents qu’avant mais bien mieux étudiés. Les ambiances aussi sont largement supérieures à ce que le groupe a pu offrir jusqu’à aujourd’hui. "Destruction Of Times" possède par exemple une essence complètement malsaine, travaillée, sur le ton d’un Hypocrisy virulent. Quelques sons plus modernes se cachent discrètement ici et là, conférant selon les titres une touche de violence cybernétique remarquable. Quelques claviers à la Dimmu Borgir ("In Nuclear Light", "Ex Nihilo") ou encore dans le style développé jusqu’à alors par les Français de Anorexia Nervosa se font entendre. Tout ceci de manière très subtile et adaptée à la violence générale qui règne sur ce disque. L’apparition des chants clairs sur ce "Destruction Of Times" et encore plus sur "Fanatic God Machine" est excellente et permet, en plus d’aérer le tout, de poser une ambiance plus dramatique, presque nostalgique sur certains passages. Et pour ajouter un peu de finesse supplémentaire, les guitares acoustiques sonnent le glas sur la fin du titre "Evolution: Devilution".


Destinity signe ici un album plein de maturité (grâce aussi à une très bonne production), surprenant par le nombre d’idées et d’arrangements qui y sont travaillés. On pourra même dire qu’il s’agit d’un très bon album, digne d’être exporté par delà les frontières hexagonales afin de montrer ce que les Français savent faire de violent et de raffiné à la fois.


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