19969

CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 09 octobre 2025
Sa note : 15/20

LINE UP

-A.L.
(chant)

-Martin Dozot
(guitare)

-Raphaël Sellekaerts
(guitare)

-R.M.
(basse)

-Laye "Les Sludgy" Louhenapessy
(batterie)

TRACKLIST

1) Discordant Calls
2) Labyrinth of Distress
3) Death Rope
4) Dismal Thoughts
5) Obscured Visions
6) Fragmented Soul
7) Abyss of Despair
8) Imaginal Horror

DISCOGRAPHIE


Abysmal Descent - Dismal Thoughts
(2025) - death metal - Label : Nuclear Winter Records



De l’underground belge, voilà ce qu’est Abysmal Descent, tel qu’il se présente. Formé de membres officiant eux-mêmes dans des groupes de cet underground, forcément dans l’extrême mais pas uniquement dans du death. Le drone figure dans la liste. Drone death d’ailleurs. Curieuse association de genres. Abysmal Descent pour sa part lui n’est qu’une seule chose : death metal.

Old school ou non, c’est à vous de voir. Pur death ça c’est certain, et comme on ne dit pas trve death, death old school ça marchera, bien que cette dénomination me gêne. Dismal Thoughts ne sonne pas daté ni vieux. Il sonne comme du death sans altération joué en 2025. Donc pas original, mais différent d’une approche totalement passéiste de la chose. Les riffs sont variés, le son gras et gros comme il faut et le growl, bien que linéaire, est d’une éclatante puissance maléfique. La brutalité mise en exergue ne s’adonne pas à l’exécution sommaire de blasts et use de toute la palette dont le metal a désormais à sa portée pour exercer la pression dans ce domaine. Vitesse de jeu bien évidemment, growl déjà mentionné et également la force palpable intégrée à chaque attaque de guitare ou frappe dans la batterie. Et évidemment passages ultra lourds dénonçant le passif drone de certains des membres (coucou la chanson-titre). Introduction d'énergie neuve soit dit en passant. Le metal ici joué n’est pas à destination des âmes sensibles.
Ce parti-pris sans nuance fait la force de l’album qui appelle les Grands Anciens, Morbid Angel en tête. La qualité de l’interprétation pèse également dans la balance. Car la diversité des mises en rythme tout autant que celle des riffs proposés démontre un savoir-faire indéniable, confirmé par la présence des différents membres du groupe depuis des années, voire dizaine d’années, dans la scène belge. Cette science lentement infusée et digérée leur permet de se lancer dans un premier album avec la maîtrise des papys qui font de la résistance. La fougue de la première fois en plus. Car malgré une expérience et un âge avancés par rapport aux vraies jeunes pousses, Abysmal Descent démontre un état d’urgence propre aux premiers albums. Et c’est tant mieux lorsqu’il est comme cela adossé à cette maîtrise des codes et manières de composer. On ne peut pas les prendre sur un aspect foutraque sans queue ni tête tout autant que la routine ne fait pas encore partie de leur vocabulaire.


Alors certes oui, ce n’est pas nouveau dans le sens créateur de nouvelles tendances. Ce n’est pas unique dans le monde du death metal. Mais c’est putain de bien fait si vous voulez mon avis. De la bidoche de qualité élevée sous la mère. Et rien que pour ça l’amateur de death non éthéré sera ravi.





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